lundi 25 juillet 2016

Centenaire de Fatima Sixième partie

                                       Le Cœur Immaculé de Marie
Pour sauver les âmes en danger de se perdre éternellement, la Saint Vierge à Fatima nous a a fait connaître la volonté de Dieu d'établir dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de Marie. A Paray-le monial, le Seigneur a demandé la dévotion à son Sacré-Cœur. Il fit à cette occasion de nombreuses promesses, dont la plus grande est évidemment le salut éternel, à ceux qui embrasseraient cette dévotion, nouvelle en apparence mais qui nous ramenait en fait aux sources-mêmes de l’Évangile. Le Bon Dieu n'a jamais cessé de nous envoyer des messagères pour nous inciter à avoir une confiance totale en son amour. Il y eut Thérèse de Lisieux, avec son offrande à l'amour miséricordieux, Faustine et le culte de la Divine Miséricorde, Joséfa Ménendez avec son Appel à l'Amour. A Fatima, la Vierge Marie prend toute sa place à côté de son divin Fils.
Les pécheurs que nous sommes doivent retrouver la place et le rôle de Marie, la Mère de miséricorde. Une affirmation de la Tradition catholique doit être à nouveau découverte: Un serviteur de Marie ne saurait se perdre. Aimer Marie, la prier avec confiance, se consacrer à elle, sont des gages de salut, des signes certains de prédestination. Le simple fait de dire trois Avé Maria, matin et soir, nous donne l'assurance de la persévérance finale et d'un bonne mort. Des saints comme Léonard de Port-Maurice ou Alphonse de Liguori nous l'ont garanti, avec toute leur autorité, à la suite de Sainte Mechtilde, mystique du moyen âge, qui la première reçut de la Vierge elle-même la promesse du salut éternel pour ceux qui embrasseraient cette courte dévotion.
Le saint russe orthodoxe le plus populaire est saint Séraphin de Sarov (1754-1833). Ce saint moine a fondé une communauté de sœurs à Diveevo, non loin de Sarov. Il les a formées avec beaucoup de tendresse à une vie spirituelle d'un nouveau type pour l'époque, basée surtout sur la prière personnelle, intérieure, la prière du cœur, plutôt que sur les longs offices traditionnels de l'Eglise orthodoxe. C'était prémonitoire car ainsi il préparait les femmes russes à tenir bon, dans la tourmente révolutionnaire, quand les églises seraient fermées et que les fidèles seraient privés du soutien de la liturgie. Il demandait à ses filles spirituelles de répéter des oraisons jaculatoires: le matin jusqu'à midi, de prier Jésus en répétant: Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi; et après midi jusqu'au soir, de prier la Vierge en répétant: Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi. Il y avait autour du monastère un chemin, qui serpentait le long de l'enceinte. En guise de détente, Saint Séraphin conseillait à ses chères filles de suivre ce chemin, en répétant le tropaire de la salutation angélique, la forme orthodoxe de notre Avé Maria: Mère de Dieu et Vierge, réjouis-toi, pleine de grâce, le Seigneur est avec toi, tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de ton sein est béni, car tu as enfanté le Sauveur de nos âmes. Chose étrange, en faisant cette promenade une fois, on avait le loisir de répéter le tropaire environ 150 fois. Sans le savoir ce saint orthodoxe, qui ne savait rien du catholicisme, faisait réciter un rosaire à ses dirigées!
La meilleure façon de prier Marie est en effet de dire son chapelet. Je renvoie là-dessus pour ne pas me répéter à ce que j'ai écrit dans un de mes articles précédents sur Fatima, celui où je parle de la prière (Centenaire de Fatima Quatrième partie).
Dieu veut, pour sauver les pécheurs de l'enfer, instaurer dans le monde la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, ai-je rappelé au début de cet article. L'homme le plus enfoncé dans le mal peut toujours dire un avé. Aucun mot de cette prière ne peut le rebuter. Dans le Pater, certaines expressions ne peuvent être prononcées par tous avec sincérité. Par exemple: Que ta volonté soit faite, ou encore: comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. La merveille de l'avé, c'est que tout le monde peut dire cette prière, sans aucune gêne de conscience.
N'ayons donc jamais crainte de proposer de dire l'avé, à ceux qui sont loin de Dieu ou plongés dans le vice. Nous les mettrons ainsi infailliblement sur le chemin du salut. C'est simple et efficace.

                                                                                                      A suivre



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire