Le cardinal Sarah a récemment proposé aux prêtres de célébrer à partir de l'avent prochain vers l'abside et non vers l'assemblée. Le débat est lancé. Rome en 2000 a confirmé que les deux usages étaient légitimes.
Les préambules du missel de 1969 parlent bien d'un autel détaché de l'abside pour qu'on puisse célébrer face au peuple. En même temps, dans l'édition latine de ce missel, il est dit par exemple à l'orate fratres, que le prêtre se tourne vers l'assemblée. C'est donc qu'il est tourné vers l'abside à ce moment-là. En fait donc il y a
une diversité: célébration vers l'abside ou vers le peuple, communion debout ou à genoux, dans la main ou sur la langue. Ce sont les normes actuelles. Il y a là-dessus à distinguer les choses en soi et les conséquences qui en sont issues dans les faits. La célébration vers l'orient nous centre vers la Croix et le Seigneur qui revient. La célébration vers le peuple, si elle se fait dignement, permet peut-être aux fidèles d'assister plus consciemment aux saints mystères. La communion à genoux exprime l'adoration, la communion debout nous rappelle notre état de ressuscités avec le Christ. La communion sur la langue exprime mieux que l'eucharistie est un don, qu'on ne s’approprie pas. La recevoir dans la main peut aussi se faire avec une certaine noblesse. Ceci dit, dans les faits, ces changements ont entraîné une forte diminution du sens du mystère. Le prêtre qui célèbre face au peuple est tenté de faire un one man show et se mettre au centre. L'eucharistie reçue debout et dans la main à affadi chez beaucoup la perception du mystère redoutable. Car dans la communion, c'est bien le Roi de l'univers, qui descend dans notre pauvre cœur de pécheur, comme il est descendu dans la crèche. Conclusion: le cardinal Sarah a vu clair sur les besoins réels de l'Eglise d'aujourd'hui. Il faudra bien que tôt ou tard on en prenne conscience!
une diversité: célébration vers l'abside ou vers le peuple, communion debout ou à genoux, dans la main ou sur la langue. Ce sont les normes actuelles. Il y a là-dessus à distinguer les choses en soi et les conséquences qui en sont issues dans les faits. La célébration vers l'orient nous centre vers la Croix et le Seigneur qui revient. La célébration vers le peuple, si elle se fait dignement, permet peut-être aux fidèles d'assister plus consciemment aux saints mystères. La communion à genoux exprime l'adoration, la communion debout nous rappelle notre état de ressuscités avec le Christ. La communion sur la langue exprime mieux que l'eucharistie est un don, qu'on ne s’approprie pas. La recevoir dans la main peut aussi se faire avec une certaine noblesse. Ceci dit, dans les faits, ces changements ont entraîné une forte diminution du sens du mystère. Le prêtre qui célèbre face au peuple est tenté de faire un one man show et se mettre au centre. L'eucharistie reçue debout et dans la main à affadi chez beaucoup la perception du mystère redoutable. Car dans la communion, c'est bien le Roi de l'univers, qui descend dans notre pauvre cœur de pécheur, comme il est descendu dans la crèche. Conclusion: le cardinal Sarah a vu clair sur les besoins réels de l'Eglise d'aujourd'hui. Il faudra bien que tôt ou tard on en prenne conscience!
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