dimanche 30 octobre 2016

Guérison de la femme hémoroïsse et résurrection de la fille de Jaïre, homélie

L'homélie qui suit a été prononcée sur l'évangile du vingt-quatrième dimanche après la pentecôte dans le rite byzantin: la guérison de la femme hémoroïsse et la résurrection de la fille de Jaïre (Luc, 8, 41-56)

Le récit évangélique que nous avons entendu ce matin, et qui nous rapporte la guérison instantanée d'une femme ainsi que la résurrection d'une fille de 12 ans, se trouve dans les 3 évangiles synoptiques de Matthieu, Marc et Luc.
Dans les deux cas, ce qui est proposé à notre admiration, c'est la foi profonde en Jésus chez ceux qui demandent un miracle. Sans doute cette foi et cette confiance étaient basées sur ce qu'ils avaient pu entendre raconter au sujet de Jésus. Mais elle était surtout une grâce venue de Dieu. Dans la prière, nous devons avoir une totale confiance en Dieu, mais cette confiance est elle-même un fruit de la prière. Et nous devons sans cesse demander au Seigneur qu'il augmente en nous cette confiance.

Œcuménisme et Antéchrist

Vladimir Soloviev
Le grand penseur russe Soloviev, orthodoxe proche du catholicisme, a écrit un Court récit sur l'Antéchrist. 
Vous pouvez lire un résumé de cette oeuvre en cliquant ici: Court récit sur l'Antéchrist

Ce récit éclaire particulièrement la situation œcuménique actuelle, car il y a un vrai œcuménisme et il y a un faux œcuménisme. Le Seigneur Jésus a prié pour que tous ses disciples soient un. Le vrai œcuménisme est un effort pour arriver à une pleine unité visible dans la foi au Christ, seul Sauveur du monde, de tous ceux qui croient en lui. Il ne s'agit donc pas d'instaurer une nouvelle religion mais de revenir à la connaissance du Fils de Dieu.
Un pasteur, avec qui je parlais récemment, me disait son inquiétude de voir son Eglise envisager, par un vote "démocratique", de rendre facultatif le dogme de la Sainte Trinité. Sa même Eglise a récemment accepté le mariage homosexuel. 
Ainsi donc actuellement nous constatons un double mouvement: celui d'un rapprochement dans la foi entre les chrétiens divisés et celui d'une fuite en avant vers une nouvelle religion humaniste, mondialiste et vide de la foi chrétienne authentique. 

samedi 29 octobre 2016

L'Antéchrist

Voici ce que Mgr Fulton Sheen, célèbre conférencier de la télévision américaine, disait à propos de l'Antéchrist. Ces paroles sont d'une brûlante actualité.

L’Antéchrist ne sera pas appelé ainsi ; sinon, il n’aurait pas d’adeptes. Il ne va pas porter des collants rouges, ni vomir du soufre, ni porter un trident, ni agiter une queue fléchée comme Méphisto dans l’opéra de Faust. Cette mascarade a aidé le diable à convaincre les hommes qu’il n’existe pas. Quand personne ne le reconnaît, il exerce davantage de puissance.
Dieu s’est défini comme “Je suis celui qui suis” et le Diable comme “Je suis celui qui ne suis pas”.
Nulle part dans les Saintes Écritures nous ne trouvons caution au mythe populaire du Diable comme étant un bouffon qui est habillé comme étant le premier “en rouge”. Il est plutôt décrit comme un ange déchu du Ciel, comme “le Prince de ce monde” dont l’occupation est de nous dire qu’il n’y a pas d’autre monde. Sa logique est simple : s’il n’y a pas de Ciel, il n’y a pas d’enfer ; s’il n’y a pas d’enfer, alors il n’y a pas de péché ; s’il n’y a pas de péché, il n’y a donc pas de juge et s’il n’y a pas de jugement, alors le mal est un bien et le bien est un mal.

vendredi 28 octobre 2016

Le rosaire

Nous voici à la fin d'octobre, mois du rosaire. Aussi je vous invite à continuer à dire le rosaire, en tout ou en partie, seul ou en groupe, selon vos disponibilités. Pour vous y encourager, je vous rappelle ce que la Vierge, les papes ou les saints ont pu nous dire sur ce thème si important

mercredi 26 octobre 2016

La véritable Eglise du Christ subsiste dans l'Eglise catholique

Un jeune homme me posait hier la question suivante: Comment être certain que l'Eglise catholique est la vraie Eglise du Christ? Voici la réponse que j'ai faite: De nos jours le diable assaille l'Eglise catholique, tant à l'extérieur qu'à l'intérieur. Il cherche par tous les moyens à l'ébranler, à la ravager, à la détruire. N'est-ce pas la meilleure preuve que l'Eglise catholique, contre laquelle sa rage s'exerce, est la la véritable Eglise?

samedi 22 octobre 2016

Pensées consolantes sur le salut éternel

Voici à l'intention des personnes inquiètes et tourmentées, les paroles que Jésus adressait à sa servante Sœur Consolata Betrone, mystique capucine italienne, dont le procès en béatification a été ouvert en 1995 à Turin. Puissent ces paroles les apaiser et les encourager.

Le 15 décembre 1935, notre Seigneur lui dit : Il arrivera souvent, Consolata, que des âmes très religieuses, surtout de celles qui me sont consacrées, me blessent dans l’intime de moi-même par cette phrase défiante : « Qui sait si je me sauverai ? »

Ouvre l’évangile et tu verras ce que j’ai promis à mes brebis : « Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. »

As-tu compris Consolata ? Personne ne peut me ravir une âme.

Lis plus loin : « Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.

As-tu compris Consolata ? Personne ne me ravira une âme… elles ne périront jamais, car je leur donne la vie éternelle.

mercredi 19 octobre 2016

La liturgie de saint Jean Chrysostome

C'est par cette bénédiction ou doxologie solennelle que débute la liturgie de saint Jean Chrysostome : Béni soit le règne du Père et du Fils et du Saint-Esprit, maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Dans la manière de parler de l’Église orthodoxe, le terme de liturgie équivaut à ce que nous appelons chez nous la messe ou l'eucharistie. Nous allons aujourd'hui aller à la découverte de la manière dont les orthodoxes célèbrent l'eucharistie, le saint sacrifice.
Mais d'abord qui est saint Jean Chrysostome ? Un père de l'Eglise, qui fut archevêque de Constantinople au IVème siècle. Il fut un très grand prédicateur, d'où son surnom de Chrysostome, ce qui signifie en grec « bouche d'or ». Il fut célèbre entre autres par ses sermons contre les injustices sociales de son temps. Il est donc l'auteur de la prière eucharistique ou anaphore, ce que les catholiques appellent le canon de la messe, en usage depuis lors dans l’Église orthodoxe. Cette liturgie s'enrichit bien sûr dans les siècles qui suivirent. Mais depuis le XIVe siècle, elle n'a plus changé et s'est transmise jusqu'à maintenant. Elle est célébrée en grec, en slavon, en roumain, en arabe, mais aussi maintenant dans toutes les langues du monde, depuis que par l'émigration dans nos pays, l'orthodoxie s'est implantée en occident et dans toutes les parties du monde.

mercredi 12 octobre 2016

Les relations humaines à la lumière de l’Évangile, article à paraître dans la revue russe Radouga

Amour de Dieu et de nos frères

Dans sa première épître, l'apôtre Jean a ces mots très clairs : Celui qui dit : « J'aime Dieu », et qui hait son frère est un menteur. Car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit ne peut aimer Dieu qu'il ne voit pas. C'est là le commandement que nous tenons de lui : que celui qui aime Dieu aime aussi son frère (1 Jn 4, 20-21).
C'est donc nos relations avec les autres qui prouveront l'authenticité de notre relation à Dieu.
Voyons dès lors ce que nous devons faire pour assainir notre vie relationnelle, dans la lumière de l’Évangile. Jésus nous enseigne que c'est de l'intérieur, du cœur de l'homme que proviennent les mauvaises pensées, les mauvais désirs et toutes les fautes extérieures, commises avec la langue ou les membres du corps qui en découlent. Nous devons donc commencer par purifier notre intérieur, notre cœur.

samedi 8 octobre 2016

Soeur Josefa Menendez: Un Appel à l'Amour

Quelques paroles du Sacré-Cœur à sœur Josefa Menendez (extraites d'un Appel à l'Amour):

Je suis Dieu, mais Dieu d'amour. Je suis Père, mais un Père qui aime avec tendresse, non avec sévérité. Mon Cœur est infiniment saint, mais aussi infiniment sage et connaissant la misère et le fragilité humaine. Il s'incline vers les pauvres pécheurs avec une Miséricorde infinie.

J'aime les hommes après qu'ils ont commis leur premier péché, s'ils viennent humblement me demander pardon... Je les aime encore quand ils ont pleuré leur second péché et si cela se répète, Je ne dis pas un milliard de fois, mais des millions de milliards, Je les aime et leur pardonne toujours et Je lave dans le même Sang le dernier comme le premier péché.

Je ne Me lasse pas des hommes et mon Cœur attend sans cesse qu'ils viennent se réfugier en Lui, et cela d'autant plus qu'ils sont plus misérables. Un Père n'a-t-il pas plus soin de l'enfant qui est malade que de ceux qui se portent bien? Ainsi mon Cœur répand sur les pécheurs avec plus de largesse encore que sur les justes, sa compassion et sa tendresse.