samedi 22 octobre 2016

Pensées consolantes sur le salut éternel

Voici à l'intention des personnes inquiètes et tourmentées, les paroles que Jésus adressait à sa servante Sœur Consolata Betrone, mystique capucine italienne, dont le procès en béatification a été ouvert en 1995 à Turin. Puissent ces paroles les apaiser et les encourager.

Le 15 décembre 1935, notre Seigneur lui dit : Il arrivera souvent, Consolata, que des âmes très religieuses, surtout de celles qui me sont consacrées, me blessent dans l’intime de moi-même par cette phrase défiante : « Qui sait si je me sauverai ? »

Ouvre l’évangile et tu verras ce que j’ai promis à mes brebis : « Je leur donne la vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les ravira de ma main. »

As-tu compris Consolata ? Personne ne peut me ravir une âme.

Lis plus loin : « Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et personne ne peut les ravir de la main de mon Père.

As-tu compris Consolata ? Personne ne me ravira une âme… elles ne périront jamais, car je leur donne la vie éternelle.


A qui s’adressent ces paroles ? A toutes les âmes.

Pourquoi, dès lors me causer cet affront : « Qui sait si je serai sauvé ? » quand, dans l’Evangile, je donne la pleine assurance qu’aucune âme ne me sera ravie, que je leur donnerai la vie éternelle et qu’ainsi personne ne sera perdu ?

Crois-moi Consolata, va en enfer qui veut bien y aller ; car, bien que personne ne puisse m’arracher une âme, néanmoins, l’âme dotée du libre arbitre peut s’enfuir, me trahir et me renier et par conséquent se livrer au démon.

Si seulement, au lieu de me blesser par défiance, vous pensiez un peu au paradis promis ! C’est au paradis et non à l’enfer que je vous ai vouées en vous créant, à la jouissance d’un éternel amour et non à la compagnie infernale des démons.

Oui, va en enfer qui veut bien y aller. Futile est votre crainte de vous damner : n’ai-je pas versé mon sang pour vous sauver ?

Je veillerais sur vous durant toute votre existence terrestre en vous donnant grâce sur grâce ; et, au dernier instant de votre vie, alors que je n’aurais plus qu’à recueillir les fruits de ma Rédemption, que l’âme serait à la veille de jouir de sa béatitude, je permettrais au démon, mon pire ennemi, de me ravir cette âme ? Que deviendraient alors les promesses de vie éternelle exprimées dans mon évangile? Comment peut-on croire, Consolata, de pareilles monstruosités ?

L’impénitence finale ne se rencontre que chez les personnes qui veulent aller en enfer, de propos délibéré, et par conséquent refusent ma miséricorde ; car, pour ce qui est de moi, jamais je ne refuse mon pardon : ma miséricorde illimitée embrasse l’univers entier, car pour tous, j’ai versé mon sang.

La multitude des péchés ne damnera pas une âme – puisque mon pardon prévient son repentir -, mais bien l’obstination à refuser mon pardon et à vouloir se damner.

Il suffit au bon larron en croix d’un seul acte de confiance en moi pour que ses innombrables péchés soient remis en un instant, et qu’au jour même de sa conversion il entre en possession de mon royaume et soit un saint ! Triomphe de la confiance en moi et de ma miséricorde.

Sache, Consolata, que mon Père qui m’a remis le hommes, surpasse en grandeur et en puissance tous les démons : aussi, qui osera lui arracher des mains ceux qu’il possède ?

Confiance et confiance en moi, Consolata, et crois aveuglément à l’accomplissement de mes promesses, car je ne mesure ni ma bonté, ni ma miséricorde, et « ne veut pas la mort du pécheur, mais son retour à la vie ».

Chers amis, les âmes bien disposées ne méditeront jamais assez cet enseignement de Jésus à Sœur Consolata du 7 novembre 1935 :

Qui est plus parfaite, Consolata : l’âme qui se plaint continuellement à Jésus de ses imperfections, de ses manquements répétés et de ses infidélités aux bonnes résolutions, ou l’âme qui sourit sans cesse à Jésus, fait son possible pour l’aimer, ne se soucie pas des imperfections involontaires pour ne pas perdre de temps et se préoccupe avant tout de poursuivre son acte d’amour ?

Laquelle de ces deux âmes te paraît plus parfaite ?

Je préfère la seconde.

Fais ton possible pour m’aimer, et lorsque tu te surprends à être infidèle, aime-moi d’un acte d’amour plus ardent et puis reprends ton chant d’amour.

Jésus n’est pas un tyran et si pour un acte d’amour il pardonne toute une existence de péchés, comment pourrait-il un jour relever la pensée inutile qui t’a surprise ?

Dire sans cesse : Regardez, Jésus, ce que j’ai fait et combien j’ai été infidèle… est une pleurnicherie et une perte de temps. Tandis qu’un acte d’amour plus ardent donne de la valeur à ton âme et de la joie à la Mienne.
N’accorde donc aucune attention aux imperfections qui te surprennent.

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