Voici à l'intention des personnes inquiètes et tourmentées, les paroles que Jésus adressait à sa servante Sœur Consolata Betrone, mystique capucine italienne, dont le procès en béatification a été ouvert en 1995 à Turin. Puissent ces paroles les apaiser et les encourager.
Le 15 décembre
1935, notre Seigneur lui dit : Il arrivera souvent, Consolata, que
des âmes très religieuses, surtout de celles qui me sont
consacrées, me blessent dans l’intime de moi-même par cette
phrase défiante : « Qui sait si je me sauverai ? »
Ouvre l’évangile
et tu verras ce que j’ai promis à mes brebis : « Je leur donne la
vie éternelle ; et elles ne périront jamais, et personne ne les
ravira de ma main. »
As-tu compris
Consolata ? Personne ne peut me ravir une âme.
Lis plus loin : «
Mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous ; et
personne ne peut les ravir de la main de mon Père.
As-tu compris
Consolata ? Personne ne me ravira une âme… elles ne périront
jamais, car je leur donne la vie éternelle.
A qui s’adressent
ces paroles ? A toutes les âmes.
Pourquoi, dès lors
me causer cet affront : « Qui sait si je serai sauvé ? » quand,
dans l’Evangile, je donne la pleine assurance qu’aucune âme ne
me sera ravie, que je leur donnerai la vie éternelle et qu’ainsi
personne ne sera perdu ?
Crois-moi Consolata,
va en enfer qui veut bien y aller ; car, bien que personne ne puisse
m’arracher une âme, néanmoins, l’âme dotée du libre arbitre
peut s’enfuir, me trahir et me renier et par conséquent se livrer
au démon.
Si seulement, au
lieu de me blesser par défiance, vous pensiez un peu au paradis
promis ! C’est au paradis et non à l’enfer que je vous ai vouées
en vous créant, à la jouissance d’un éternel amour et non à la
compagnie infernale des démons.
Oui, va en enfer qui
veut bien y aller. Futile est votre crainte de vous damner : n’ai-je
pas versé mon sang pour vous sauver ?
Je veillerais sur
vous durant toute votre existence terrestre en vous donnant grâce
sur grâce ; et, au dernier instant de votre vie, alors que je
n’aurais plus qu’à recueillir les fruits de ma Rédemption, que
l’âme serait à la veille de jouir de sa béatitude, je
permettrais au démon, mon pire ennemi, de me ravir cette âme ? Que
deviendraient alors les promesses de vie éternelle exprimées dans
mon évangile? Comment peut-on croire, Consolata, de pareilles
monstruosités ?
L’impénitence
finale ne se rencontre que chez les personnes qui veulent aller en
enfer, de propos délibéré, et par conséquent refusent ma
miséricorde ; car, pour ce qui est de moi, jamais je ne refuse mon
pardon : ma miséricorde illimitée embrasse l’univers entier, car
pour tous, j’ai versé mon sang.
La multitude des
péchés ne damnera pas une âme – puisque mon pardon prévient son
repentir -, mais bien l’obstination à refuser mon pardon et à
vouloir se damner.
Il suffit au bon
larron en croix d’un seul acte de confiance en moi pour que ses
innombrables péchés soient remis en un instant, et qu’au jour
même de sa conversion il entre en possession de mon royaume et soit
un saint ! Triomphe de la confiance en moi et de ma miséricorde.
Sache, Consolata,
que mon Père qui m’a remis le hommes, surpasse en grandeur et en
puissance tous les démons : aussi, qui osera lui arracher des mains
ceux qu’il possède ?
Confiance et
confiance en moi, Consolata, et crois aveuglément à
l’accomplissement de mes promesses, car je ne mesure ni ma bonté,
ni ma miséricorde, et « ne veut pas la mort du pécheur, mais son
retour à la vie ».
Chers amis, les âmes
bien disposées ne méditeront jamais assez cet enseignement de Jésus
à Sœur Consolata du 7 novembre 1935 :
Qui est plus
parfaite, Consolata : l’âme qui se plaint continuellement à Jésus
de ses imperfections, de ses manquements répétés et de ses
infidélités aux bonnes résolutions, ou l’âme qui sourit sans
cesse à Jésus, fait son possible pour l’aimer, ne se soucie pas
des imperfections involontaires pour ne pas perdre de temps et se
préoccupe avant tout de poursuivre son acte d’amour ?
Laquelle de ces deux
âmes te paraît plus parfaite ?
Je préfère la
seconde.
Fais ton possible
pour m’aimer, et lorsque tu te surprends à être infidèle,
aime-moi d’un acte d’amour plus ardent et puis reprends ton chant
d’amour.
Jésus n’est pas
un tyran et si pour un acte d’amour il pardonne toute une existence
de péchés, comment pourrait-il un jour relever la pensée inutile
qui t’a surprise ?
Dire sans cesse :
Regardez, Jésus, ce que j’ai fait et combien j’ai été
infidèle… est une pleurnicherie et une perte de temps. Tandis
qu’un acte d’amour plus ardent donne de la valeur à ton âme et
de la joie à la Mienne.
N’accorde donc
aucune attention aux imperfections qui te surprennent.
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