En
cette octave de Noël, nous sommes invités à vivre dans la
contemplation de la crèche. La crèche est une scène sublime qui
nous parle de l'amour, de la miséricorde et de la tendresse de Dieu.
Le petit enfant que nous voyons couché sur la paille est le Fils de
Dieu, qui s'est fait l'un de nous, qui est venu chez nous afin de
nous sauver et de nous rendre éternellement heureux. L'enfant Jésus
nous regarde avec ses petits yeux, il nous sourit, il nous tend ses
petites mains pour nous embrasser. Il est tout amour pour chacun
d'entre nous. Qui de nous ne sait qu'un enfant pardonne
facilement ? Jésus, le Tout-Puissant, s'est fait enfant pour
que nous n'ayons plus peur de Dieu. Il désire que nous ayons avec
lui une relation d'amitié, de familiarité, de confiance et
d'intimité. Nous devons le regarder en silence, afin que notre cœur
soit semblable au sien, rempli de douceur, de bonté et de
miséricorde, ces vertus qui font cruellement défaut dans le monde
d'aujourd'hui. Nous sommes appelés à recevoir cet amour, à nous
laisser envelopper par lui et à le répandre autour de nous. La paix
de Noël, chantée par les anges à Bethléem, sera alors dans notre
cœur et elle sera un peu plus présente dans le monde.
Il y
a un autre élément important dans l'évangile de Noël : les
bergers. Ceux qui furent choisis pour venir à la crèche, ce sont
des petits, des humbles, des pauvres. Dans la prière, nous pouvons
nous aussi nous tenir spirituellement dans la crèche, au milieu des
bergers. Simplement être là, en présence de l'enfant Jésus, avec
notre pauvreté, notre misère, notre mal être et même avec notre
péché. Nous pouvons donner notre péché à l'enfant de Bethléem,
pour qu'il nous punisse en nous embrassant, en répandant dans notre
cœur la douceur de son amour. Notre attitude profonde dans la crèche
doit être l'humilité. Demandons à Jésus de redevenir des enfants
et d'entrer ainsi dans son Royaume.
La
contemplation de la crèche est une tradition nourrissante
spirituellement. Beaucoup de saints l'ont pratiquée et recommandée.
Prenons le temps de rester nous aussi dans la crèche de Bethléem et
nous serons étonnés de voir la transformation que nous apportera
cette contemplation simple et silencieuse.