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dimanche 25 septembre 2016
Absence
Je suis absent jusqu'au 5 octobre, pour un temps de prière et de repos. Pas d'Internet là où je vais. Prière de me contacter après cette date. Je pense bien à vous tous.
La Prière première partie

Saint Alphonse de Liguori, Du grand moyen de la prière
Tous les prédicateurs, tous les confesseurs et tous les livres ne devraient rien inculquer avec plus de chaleur et de force que l'obligation de prier. Il est vrai qu'ils recommandent aux âmes plusieurs moyens fort bons pour se conserver dans la grâce de Dieu, comme de fuir les occasions, fréquenter les sacrements, résister aux tentations, écouter la divine parole, méditer les vérités éternelles, etc., autant de pratiques très salutaires, tout le monde en convient; mais je le demande, à quoi servent les sermons, les méditations, et tous les autres moyens prescrits par les maîtres de la vie spirituelle, sans la prière? Le Seigneur n'a-t-il pas déclaré qu'il veut accorder ses grâces à ceux-là seuls qui prient! Demandez, a-t-il dit, et vous recevrez. Sans la prière, suivant la conduite ordinaire de la Providence, toutes nos méditations, toutes nos résolutions, toutes nos promesses, seront inutiles; si nous ne prions pas, nous serons toujours infidèles à toutes les lumières que nous recevons de Dieu et à tous les engagements que nous aurons pris. La raison en est que, pour faire actuellement le bien, pour vaincre les tentations, pour observer entièrement la loi divine, nos propres considérations, nos bons propos, ne suffisent point: il faut de plus le secours actuel de Dieu; or, ce secours actuel, le Seigneur ne l'accorde qu'à celui qui prie, et qui prie avec persévérance. Les traits de lumière, les considérations, les bons propos, font que, dans les tentations et les dangers de transgresser la loi de Dieu, nous recourions actuellement à la prière: par la prière, nous obtenons le secours divin qui nous préserve du péché; et si, dans ce cas, nous négligions de prier, nous succomberions.
mardi 13 septembre 2016
Le silence dans la liturgie
Un des grands bienfaits de la liturgie traditionnelle (missel de 1962) est que c'est une liturgie qui favorise chez les fidèles, la prière personnelle, l'oraison mentale, d'une façon qui est en harmonie avec la célébration des rites sacrés par le prêtre. Ce n'est guère le cas dans beaucoup de nos messes actuelles, où toute forme de recueillement est rendue impossible la plupart du temps, où l'extériorité prévaut sur l'intériorité. Notons deux moments forts du rite traditionnel lorsque la messe n'est pas chantée en semaine. L'offertoire silencieux permet de se recueillir et de se préparer à ce qui va suivre. Quelques minutes de précieux silence sont ainsi offertes au fidèle, afin qu'il puisse unir l'offrande de sa vie à celle du Christ, et dire à Dieu les raisons pour lesquelles il veut s'unir au saint sacrifice: adorer, rendre grâce, réparer ses fautes et demander des fruits particuliers pour lui ou pour les siens. Notons que dans le nouvel ordo missae, l'offertoire se fait aussi en principe en silence, à l'exception de l'orate fratres et de la prière sur les offrandes. Il est permis toutefois de dire à haute voix les deux prières d'offrande du pain et du vin. C'est ce qui se fait couramment et on peut le regretter.
La Croix glorieuse homélie
Frères
et sœurs, nous célébrons aujourd'hui la Croix glorieuse.
Remarquons
tout d'abord le lien que la tradition liturgique maintient entre deux
mystères inséparables : celui de la résurrection et celui de
la croix. On ne peut célébrer l'un sans l'autre. D'une part, il
faut ne jamais oublier la réalité des souffrances et de la mort de
Jésus, d'autre part, il faut confesser que par sa mort Jésus a
sauvé le monde et a ouvert le chemin de la résurrection. La Croix
en orient est toujours la Croix glorieuse, comme le sont aussi chez
nous la Croix de saint François ou le vieux Bon Dieu de Tancrémont,
que nous pouvons admirer dans la chapelle du saint Sacrement de
l'église latine de notre monastère. En même temps lorsque nous
sommes dans la joie de la résurrection, nous ne devons pas oublier
la Passion, comme du reste toute la réalité de nos tragédies
humaines.
mercredi 7 septembre 2016
La place de Marie dans la liturgie, article paru dans la revue catholique russe Radouga
Sobriété liturgique latine
La liturgie latine se caractérise par sa
sobriété. On ne s’étonnera donc pas qu’un premier coup d’œil
nous pousse à admettre que la place de la Mère de Dieu n’est pas
très grande dans la liturgie latine, à la différence de la
liturgie byzantine où nous avons un foisonnement de tropaires
mariaux qui s’intercalent dans l’ensemble des pièces de
l’office, et qui célèbrent à l’envi le mystère et la gloire
de la Theotokos, la Mère de Dieu. Cependant nous allons regarder les
choses de plus près et en retirer tous les enseignements possibles.
samedi 3 septembre 2016
La participation des laïcs dans la liturgie, article paru dans la revue russe Radouga
La
problématique de la participation des laïcs dans la liturgie est
apparue au vingtième siècle. Le problème ne semble pas s’être
vraiment posé auparavant, peut-être parce que les choses allaient
de soi. Notons toutefois l’ouvrage célèbre de dom
Guéranger: L’Année
liturgique,
au dix-neuvième siècle. Ce livre formait déjà les fidèles à une
véritable spiritualité liturgique. Donc il y avait déjà des
catholiques vivant au rythme de l’année liturgique, avant que
n’apparaisse le mouvement liturgique. Notre époque a vu la
naissance dans l’Eglise de divers mouvements, tous signes de la
présence de l’Esprit saint en elle : mouvement biblique,
mouvement liturgique, mouvement patristique, mouvement marial etc. Le
mouvement liturgique est né dans divers pays plus ou moins au même
moment. Ainsi en Belgique, avec le congrès de Malines, en 1909, fut
créé par un bénédictin, dom Lambert Beauduin, le mouvement
liturgique belge. Beaucoup de curés, soucieux de faire participer
leurs paroissiens de manière active à la messe du dimanche, ont
adhéré à ce mouvement.
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