L'homélie qui suit a été prononcée sur l'évangile du vingt-quatrième dimanche après la pentecôte dans le rite byzantin: la guérison de la femme hémoroïsse et la résurrection de la fille de Jaïre (Luc, 8, 41-56)
Le
récit évangélique que nous avons entendu ce matin, et qui nous
rapporte la guérison instantanée d'une femme ainsi que la
résurrection d'une fille de 12 ans, se trouve dans les 3 évangiles
synoptiques de Matthieu, Marc et Luc.
Dans
les deux cas, ce qui est proposé à notre admiration, c'est la foi
profonde en Jésus chez ceux qui demandent un miracle. Sans doute
cette foi et cette confiance étaient basées sur ce qu'ils avaient
pu entendre raconter au sujet de Jésus. Mais elle était surtout une
grâce venue de Dieu. Dans la prière, nous devons avoir une totale
confiance en Dieu, mais cette confiance est elle-même un fruit de la
prière. Et nous devons sans cesse demander au Seigneur qu'il
augmente en nous cette confiance.