dimanche 21 octobre 2018

L'Antéchrist, selon Mgr Fulton Sheen


Mgr Fulton Sheen fut l’un des grands prédicateurs du 20e siècle. Nous avons déjà sur ce blog parlé de lui et de ce qu'il disait sur l'Antéchrist:

On peut aussi évoquer ici Wladimir Soloviev:


 Au cours d’une émission radiophonique du 26 janvier 1947, Mgr Fulton Sheen avait expliqué les 12 moyens employés par l’Antéchrist - une figure du Nouveau Testament - pour éloigner le plus possible de gens de Dieu.
L'Antéchrist sera-t-il un personnage historique ou le symbole de mouvements de pensée qui règneront un jour sur la terre, ce qui semble avoir déjà commencé? Peu importe. Ce qui est certain c'est que la venue de l'Antéchrist sera le prélude au retour et à la victoire finale du Christ, Roi de gloire. Du moins ce que Mgr Fulton Sheen va nous dire pourra nous aider à faire un discernement dans l'actualité religieuse d'aujourd'hui! 

L’Antéchrist, avait expliqué Mgr Sheen, n’attaquera pas directement le christianisme. C’est de façon très sournoise et sans éveiller le soupçon qu’il agira. Voyons comment il s’y prendra : 

1) Il se présentera comme un grand philanthrope mettant essentiellement l’accent sur la paix dans le monde mais parlant rarement - ou uniquement de façon floue - du Dieu de Jésus-Christ.
2) Il écrira des articles livrant une nouvelle idée de Dieu : un Dieu dont l’image sera en harmonie avec le mode de vie des gens.
3) Il se montrera ouvert à toutes les religions non-chrétiennes.
4) Il abordera la question du péché qu’il réduira uniquement à des comportements qui ne sont ni généreux, ni tolérants, ni libéraux, y compris dans les domaines de la morale.
5) Il montrera que la tolérance qui conduit à ne plus faire de différence claire entre le bien et le mal est la plus grande des vertus chrétiennes. 
6) Il ne condamnera pas les expériences sexuelles, quelles que soient leurs formes. 
7) Il fera souvent l’éloge de l’amour, mais d’un amour dévié de son sens véritablement évangélique.
8) Il utilisera habilement le vocabulaire religieux pour détruire la religion.
9) Il présentera toujours le Christ comme étant la plus grande figure de tous les temps.
10) Il dira que sa mission est de libérer les gens de cet esclavage que constituent le pharisaïsme et l’étroitesse d’esprit.
11) Au milieu d’un amour apparent pour les hommes et d’un discours magnifique sur la création, il gardera au fond de lui le secret de la religion à laquelle il faut aboutir : celle d’une fraternité humaine sans la paternité de Dieu.
12) Il construira une contre-Église imitant l’Église véritable. Extérieurement, cette nouvelle Église de l’Antéchrist sera semblable en beaucoup de points à l’Église du Christ, à une différence près : l’homme moderne en quête de Dieu qui la fréquentera n’y trouvera que sa propre solitude de sorte qu’il y mourra de faim, la communauté qu’il y trouvera étant incapable de répondre à ses besoins spirituels.

Source: 

30 commentaires:

  1. On peut déjà dire que le vénérable Mgr Fulton SCHEEN a été un prophète très bien inspiré.
    D’ailleurs, sa béatification soutenue par Benoît XVI allait être prononcée en 2014 mais a été soudainement arrêtée pour des raisons étranges. A-t-on voulu tourner sa prophétie en dérision ou l’étouffer autant que La Salette et Fatima ?
    https://www.riposte-catholique.fr/riposte-catholique-blog/eglise-universelle/fulton-sheen-vers-la-beatification
    https://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Monde/La-cause-de-beatification-de-Mgr-Fulton-Sheen-suspendue-2014-09-05-1201823
    http://www.chemindamourverslepere.com/archive/2014/09/08/la-cause-de-beatification-de-mgr-fulton-sheen-est-suspendue-5442801.html

    En tout cas, elle refait surface sur plusieurs blogs catholiques.

    Mais vous aussi frère André êtes bien inspiré ou bien avisé.
    Alors, vous ne serez jamais béatifié non plus !
    Cependant, dans moins de trois mois, ceux qui ont bien voulu voir et croire auront été justifiés dans leur foi et leur raison.

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    1. Que voulez vous dire: "dans moins de trois mois"?

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    2. Merci, Frère André, de me refiler la « patate chaude » !
      Mais c’est tout à fait normal, si on sait cuisiner, il ne faut pas se contenter des « plats tout préparés ».

      Pourquoi dans moins de trois mois ?
      C’est tout simplement ce que permet de comprendre et conclure la Sainte Ecriture pour autant :
      1. qu’on en ait une connaissance suffisante (ou qu’on accepte de l’acquérir) en ce qui concerne la fin des temps antichrétiens et l’Avènement universel du Seigneur Jésus-Christ,
      2. qu’on croit vraiment et fermement en la Sainte Ecriture sans en ramener les passages « dérangeants » à un simple « style littéraire de l’époque » alors qu’elle s’avère être, présentement dans sa phase d’actualisation, une relation anticipée très réaliste et conforme de la fin des temps,
      3. qu’on ait suffisamment conscience de l’immensité de la Sainte Eucharistie en tant que « perpétuel » renouvellement non sanglant du saint sacrifice de la croix et Présence réelle du Seigneur Jésus-Christ en la sainte Hostie,
      4. qu’on soit instruit en suffisance de l’enseignement traditionnel de la Sainte Eglise catholique romaine et de la réalité de son actualité contemporaine.
      5. qu’on ne fasse pas délibérément abstraction de la réalité de l’actualité qui nous est rapportée par les moyens médiatiques de réinformation,
      6. qu’on ne refuse pas obstinément de considérer cette réalité même stupéfiante dans l’Eglise et dans le monde, car les deux sont liées puisque relevant d’un même Dieu Trinité,
      7. qu’on accepte de tirer les conclusions qui s’imposent à la raison et à la bonne foi, en restant logique, sincère, sérieux réaliste et intègre.
      Sans quoi, il ne peut en résulter que l’aveuglement caractéristique du grand nombre selon ce qu’en explique très bien 2 Th 2/9-12 :
      « Sa venue à lui, l'Impie, aura été marquée, par l'influence de Satan, de toute espèce d'œuvres de puissance, de signes et de prodiges mensongers, comme de toutes les tromperies du mal, à l'adresse de ceux qui sont voués à la perdition pour n'avoir pas accueilli l'amour de la vérité qui leur aurait valu d'être sauvés.
      Voilà pourquoi Dieu leur envoie une influence qui les égare, qui les pousse à croire le mensonge, en sorte que soient condamnés tous ceux qui auront refusé de croire la vérité et pris parti pour le mal. »

      Dieu est amour et lumière, Il n’est pas ésotérique ni gnostique, Il n’a jamais pris les hommes au dépourvu mais leur a toujours donné des moyens en suffisance d’être avertis de ses desseins. Ainsi, tout comme la Sainte Ecriture permettait aux juifs de connaître et reconnaître l’époque de la venue du Messie, elle permet tout autant de connaître et reconnaître l’époque de son Avènement universel.

      Et ce qu’expose le vénérable Mgr Fulton Sheen relève certainement bien plus du domaine prophétique que de la simple réflexion et est en parfaite conformité avec ce que dit la Sainte Ecriture comme aussi avec son actualisation probable. Car, il y a eu avant lui, des interprétations trop précoces des textes traitant de la fin des temps, réalisées sans qu’aucun des événements annoncés n’ait encore été actualisés, et qui, de la sorte, ont établis des faits improbables et incohérents avec la réalité, ce qui suscite la confusion et porte à l’ignorance ou au déni de la réalité.
      (suite au prochain commentaire)

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    3. Note de l'administrateur du blog: les commentaires publiés n'engagent que celui qui les a envoyés et ne reflètent donc pas la pensée du Père Simon, auteur de ce blog. Dans un esprit de respect des opinions d'autrui, le Père Simon publie ces commentaires mais cela ne signifie pas qu'il est d'accord avec ce qui est écrit

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  2. Merci, Frère André, pour votre patience !
    Ne pensez pas que je cherche à jouer au chat et à la souris avec vous. Mais le sujet traité est tellement exorbitant que c’est presque comme si la souris devait avaler le chat.
    Comment faire comprendre et admettre ce qui est pourtant évident mais que presque personne ne veut comprendre et admettre ? Cela nécessite donc de pénétrer au cœur de la réalité apocalyptique qui n’est rien d’autre que la réalité contemporaine, en faisant la démonstration de la parfaite corrélation ou concordance entre la Sainte Ecriture et la réalité de l’actualité.
    Malgré tout, même les preuves les plus irréfutables ne peuvent pas convaincre ceux qui ne veulent pas croire parce qu’ils n’ont pas de raison de croire et qu’ils se sont même fabriqués des raisons de ne pas croire.

    Plusieurs sont conscients que « L’Heure est venue » selon ce qu’en dit le livre que vous nous avez présenté tout comme l’a fait aussi « Le Salon beige » :
    http://simonnoel.blogspot.com/2018/06/lheure-est-venue.html
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/06/lheure-est-venue.html
    Et ce n’est vraiment pas de la fabulation ou du « complotisme » puisque tant d’événements et de faits le corroborent de plus en plus.

    La Sainte Ecriture recèle trois sources particulièrement explicites concernant la fin des temps :
    1. la vision du prophète Daniel,
    2. la vision apocalyptique de l’apôtre St Jean,
    3. l’épître 2 TH 2 aux thessaloniciens de l’apôtre St Paul,
    On peut, sans aucun risque de se tromper, ajouter à ces textes les deux grandes manifestations mariales apocalyptiques reconnues par l’Eglise parce qu’elles sont entièrement conformes à la Sainte Ecriture, n’y ajoutent rien et n’en retirent rien, ne font que l’éclairer pour nous en permettre la compréhension ainsi que pour discerner leur accomplissement :
    1. l’apparition de La Salette dont le secret donné par la TSV Marie est indéniablement celui que Mélanie a publié en 1879 (l’autre est manifestement un faux qu’on peut démasquer) et qui permet de discerner « l’avant coureur de l’Antéchrist/système », « l’Antéchrist/système » et « l’Antéchrist/personne humaine » (« Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist »). On dit même que La Salette est une apocalypse mariale.
    2. la prodigieuse manifestation mariale de Fatima qui confirme La Salette et annonce la dévastation opérée par le communisme ainsi que par la grande apostasie au sommet de l’Eglise (« Satan parviendra à s’introduire dans l’Eglise jusqu’au plus haut sommet »). Plusieurs exégètes conviennent d’ailleurs que la TSV Marie à Fatima est la « femme enveloppée de soleil » décrite par Ap 12/1. Fatima est ainsi déjà contenu dans la Révélation démontrant de la sorte que celle-ci est bien la relation anticipée de réalités événementielles qui lui sont ultérieures, ce qui confirme donc que l’Apocalypse de St Jean est une relation rigoureuse d’événements qui se succèdent historiquement dans le temps, aussi rigoureusement que ceux rapportés par un historien retraçant des événements historiques passés.

    Ces cinq sources ont toutes même origine, même auteur : Dieu qui ne peut ni se tromper, ni nous tromper ni se contredire. De ce fait, elles doivent donc – impérativement et bien logiquement – être en parfaite corrélation entre elles. Elles se complètent et se confirment l’une l’autre. Les éléments décrits par les unes doivent concorder avec les éléments cités par les autres. Tout doit être conforme à la Sainte Ecriture et simultanément conforme à la réalité.
    Cette corrélation est indispensable à établir car elle constitue la certitude qu’on ne se trompe pas dans l’interprétation qu’on fait de ces textes de la Sainte Ecriture ou des messages donnés par la TSV Marie. Sans quoi, l’interprétation ne peut pas être correcte et ne peut que tromper gravement sur les résultats notamment en ce qui concerne l’époque exacte de l’Avènement du Seigneur Jésus, puisque c’est leur principale raison d’être.

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  3. Ces cinq sources contiennent plusieurs éléments/renseignements qui permettent de situer les événements qu’elles décrivent dans la plage chronologique et historique du temps. Il en est particulièrement ainsi des chapitres XI, XII, XIII et XVII de l’Apocalypse de St Jean.
    Il faut bien admettre que chaque fois que la Sainte Ecriture cite une durée quelconque de temps, que ce soit de façon symbolique ou réelle, cette durée a forcément, logiquement un début et une fin.
    Réfuter ce principe serait tout simplement transformer la Sainte Ecriture en fiction.

    L’apocalypse de St Jean est vraiment un « dossier compressé », un condensé d’événements. Il faut souvent s’arrêter à chaque mot parce qu’ils ont une signification précise qui explique plusieurs choses.
    Ainsi, lorsqu’il faut comprendre ce qu’exprime Ap 17/8-12 qui parle des sept têtes qui sont aussi sept montagnes et sept rois, dont cinq sont passés, l’un vit, et l’autre doit encore venir, il faut s’y reprendre à plusieurs fois pour bien comprendre que les têtes ne sont pas des royaumes physiques car elles ne portent pas de diadèmes (symbole de royaume ou nation physique), lesquels sont sur les dix cornes. En Ap 12/3, les têtes de l’énorme dragon portent chacune un diadème et sont donc des royautés ou nations physiques, tandis que ses dix cornes ne portent pas de diadème.
    Ce sont autant de subtilités qui démontrent que la vision apocalyptique a bien été donnée à St Jean directement par le Ciel et qu’elle concerne une succession historique d’événements, succession qui est donc « traçable » dans le temps, qui a un début et une fin.
    Ainsi donc :
    ** Ap 12/1 évoque Fatima en l’année 1917
    ** Ap 12/3 évoque la naissance du communisme en la même année 1917 : « En arrêt devant la femme »
    ** Ap 13/3 et Ap 17/8 évoque une autre année très précise après 1917, la même année qui actualise Ap 13/2
    ** Ap 13/5 évoque une durée de temps à compter à partir de Ap 13/3. C’est la longévité de la Bête qui n’est bien sûr pas de 42 mois, donnée symbolique qui signifie (autant que 1260 jours d’ailleurs) plus précisément « un temps, deux temps et un demi temps », multiple de 7. En recoupant cette donnée avec d’autres, selon le principe de la corrélation, on peut conclure que cette donnée de temps est de 70 ans. Et les éléments historiques font apparaître qu’il s’agit bien de 20+20+20+10.
    ** Ap 13/13 évoque aussi une année précise pour autant que l’on puisse comprendre ce que veut dire : « Elle accomplit des prodiges étonnants : jusqu'à faire descendre, aux yeux de tous, le feu du ciel sur la terre ».
    ** Ap 13/14-16 évoque une époque précise de l’histoire.
    ** Ap 11/7-12 évoque un dénouement historique précis qui n’est manifestement pas encore survenu.
    ** Ap 13/17 évoque aussi un dénouement historique précis dans la suite de Ap 11/7-12.

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  4. Tout ceci pour démontrer qu’il n’est pas réaliste mais tout à fait contraire à la Révélation, à l’Apocalypse elle-même, de prétendre qu’on ne sait pas dire quand doit surgir la fin des temps alors qu’elle s’inscrit tout simplement dans la suite chronologique des événements de l’histoire de l’Eglise et du monde, histoire qu’on ne peut dénier.
    Tenir un tel raisonnement reviendrait à faire abstraction ou négation de la réalité et ne pourrait que propulser systématiquement en dehors de la réalité, de la Vérité, de la raison et du temps tout en faisant le jeu de l’Adversaire dont l’objectif est d’instaurer un pseudo messianisme et d’égarer le plus d’âmes possible. C’est donc une réelle question de charité chrétienne et de responsabilité envers le salut d’autrui.
    C’est donc tout simplement l’étude de l’histoire de l’Eglise catholique romaine et de l’histoire du monde depuis 1917 jusqu’à nos jours qui permet de comprendre la vision apocalyptique de St Jean qui n’en est que la vision ou relation anticipée
    Mais il reste à déjouer la stratégie spécieuse et prodigieuse de l’Antéchrist qui est de parvenir à convaincre le grand nombre que tous ceux qui l’accusent d’erreurs diaboliques ne cherchent qu’à semer la division, le schisme et l’hérésie au sein de l’Eglise. Ainsi donc, ne faut-il pas s’étonner que très peu aient l’audace de le faire. Mais il s’en trouve parmi des cardinaux, des évêques et des prêtres car le Seigneur Dieu Trinité tout puissant n’abandonne jamais son peuple :
    « Mais je donnerai à mes deux témoins de prophétiser pendant mille deux cent soixante jours, revêtus de sacs. " (Ap 11/13).

    Le grand drame, c’est qu’on n’a pas voulu prendre conscience de la « trame de fond », de la « toile de fond » de cette vision de St Jean, et qu’évidement ceux qui la génèrent se sont empresser de la dissimuler.

    Force est de conclure :
    1. que l’actualisation d’une de ces cinq sources implique l’actualisation des autres,
    2. qu’il y a un refus obstiné de la part du grand nombre de tirer les conclusions évidentes qui s’imposent à la raison autant qu’à la bonne foi : l’Eglise n’est pas seulement dans une crise profonde mais dans la phase terminale d’une dernière crise fatale.
    3. que ce refus tourne en dérision la bonne foi et la raison du petit nombre, autant aujourd’hui qu’il y a deux mil ans

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  5. C’est pourquoi, très peu de personnes sont parvenues à discerner qu’il y a plus facile et plus simple à comprendre que la vision apocalyptique de St Jean : c’est la vision (apocalyptique aussi) du prophète Daniel. Beaucoup avancent de suite que c’est « trop simple que pour être vrai », et vont lui préférer l’apocalypse dans laquelle ils s’emmêlent pourtant les pinceaux mais qui leur semble ainsi pouvoir laisser une petite place pour le doute dont ils s’empressent de se réclamer pour se justifier de pouvoir tout remettre en cause « ad vitam aeternam ». Mais cela n’empêche en rien la réalité de subsister et de se retourner contre eux.

    Ce n’est bien sûr pas ce qu’en a dit le Seigneur Jésus-Christ puisque c’est à cette vision qu’Il nous renvoie – impérativement – comme signe certain de la fin des temps et de son proche Avènement :

    Mt 24:15-18 : « C'est pourquoi, lorsque vous verrez l'abominable dévastation dont a parlé le prophète Daniel établie dans le lieu saint – que celui qui lit fasse attention ! – alors, que ceux qui seront en Judée s'enfuient dans les montagnes, que celui qui sera sur le toit ne descende pas pour prendre ce qui est dans sa maison, et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas en arrière pour prendre son manteau. »

    • « Lorsque vous verrez » : il suffit de voir, de savoir, de constater. Cela est à la portée de n’importe quel vrai croyant et ne nécessite pas de connaissances bibliques ou théologiques spécifiques mais de s’intéresser aux affaires de Dieu et de son Eglise. Et à l’époque du Net, on ne saurait manquer de moyens.
    • « L’abominable dévastation » : on parle bien de dévastation, de destruction, d’anéantissement.
    • « Dont a parlé le prophète Daniel » : cela renvoi impérativement et implicitement au prophète Daniel tout en attestant qu’au moment où le Seigneur prononce cette parole, la prophétie de Daniel n’a donc pas encore été accomplie.
    • « Etablie dans le lieu saint » : tout l’ancien testament annonce la venue de Jésus-Christ, est déjà christologique, parle donc de faits chrétiens et non pas judaïque, d’autant plus que c’est Jésus Lui-même qui y renvoie. Le sanctuaire concerné est donc celui des catholiques, soit pris dans un sens spirituel (tous les baptisés catholiques) soit dans un sens physique (Le Saint Siège, le Vatican, symbole de la tête de l’Eglise) ou les deux. Cette prophétie ne concerne donc pas du tout le temple de Jérusalem.
    • « que celui qui lit fasse attention » : comprenne bien ce qu’explique le prophète Daniel.
    • « alors que ceux qui ….. » : invoque bien la notion de « sauve qui peut ! » - « trop tard ! » -« impossible de revenir en arrière ! » - « fin inéluctable et imminente ! ».

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  6. Mais de quoi donc parle le prophète Daniel ?
    Quitte à lire tout Daniel, et ce n’est pas terrible, on tombe sur le verset Dn 11 :31 qui parle de cette « abomination de la désolation ou du dévastateur ».

    Dn 11 :31 : « Des troupes (forces) se présenteront sur son ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et (y) dresseront l'abomination du dévastateur ».

    Il s’agit d’un événement bien circonscrit, qui ne s’étale pas dans le temps, qui est donc datable et qui ne peut se produire qu’une seule fois, sans quoi, il en perdrait toute sa raison d’être qui est de servir de point de repère pour déterminer l’époque de l’Avènement universel du Seigneur Jésus-Christ.

    Cet événement est constitué de six points qui le caractérisent, qui lui sont propres et qu’on doit donc impérativement retrouver simultanément dans son actualisation, dans son accomplissement dans le temps et la réalité :
    1. des troupes ou forces,
    2. se présenteront sur son ordre (sur l’ordre du prince dévastateur)
    3. elles profaneront,
    4. le sanctuaire, la forteresse,
    5. elles feront cesser le sacrifice perpétuel,
    6. et dresseront l’abomination du dévastateur.

    Ces six points font que cet événement est unique et permettent d’en établir l’actualisation sans confusion possible, en conférant la certitude de ne pas se tromper.
    Cet événement est celui qui déclenche la phase terminale de la fin des temps antichrétiens et qui précède l’Avènement universel de Jésus-Christ. Il est donc aisé d’affirmer qu’il ne s’est encore jamais produit dans l’histoire de l’Eglise avant Bergoglio, sans quoi, nous aurions déjà vécu cette fin des temps.
    A noter que les deux derniers points (5 et 6) sont indissociables parce que c’est la « cessation du perpétuel sacrifice » qui permet, qui engendre, qui établit « l’abomination du dévastateur ».
    Dès lors, si l’on constate que l’un des deux a été actualisé, c’est donc qu’implicitement l’autre l’a été aussi et en même temps, par le même événement. C’est très important à retenir car certains dissocient ces deux faits en leur attribuant une période d’actualisation différente, ce qui évidement fausse tout et anéanti la raison d’être de la vision.

    L’énigme essentielle reste donc de situer cet événement dans le temps, dans la plage chronologique des événements, dans l’Histoire de Dieu et des hommes.

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  7. Un autre verset du prophète Daniel parle aussi de la « cessation du sacrifice » et de « l’abomination du dévastateur » en situant ce même événement plus précisément au milieu de ce qu’on appelle la 7Oème semaine de Daniel.

    C’est un septième point caractéristique de l’événement Dn 11/31 et qui le situe impérativement dans la plage chronologique du temps que détermine DN 9/24-27, c’est-à-dire au milieu de la 70ème semaine spécifiée par Dn 9/27, d’une durée de sept ans. Et une chose est certaine : cette période de 7 ans n’a pas encore été vécue dans son entièreté sans quoi nous serions déjà dans le nouveau monde.
    Il ne peut donc pas du tout s’agir comme certains le prétendent de Vatican II ni du Novus Ordo Missae de 1969.
    Ainsi, au passage, la Sainte Ecriture démontre que le sédévacantisme est une hérésie aveuglante de même que le fait de mépriser les papes et l’Eglise dite « conciliaire » et les papes dits « conciliaires » jusqu’à Benoît XVI. Quelques soient les erreurs que ces papes aient pu commettre, ils sont bien légitimes. Et Dieu seul est juge parfait de ces éventuelles erreurs, il faudrait, avant de les juger, ne pas oublier qu’ils ont dû affronter l’immensité de la fin des temps, souvent seuls contre tous.

    Dn 9 :27 : « Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l’offrande ; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu’à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur.
    Autre traduction :
    Dn 9 :27 : « Et il consolidera une alliance avec un grand nombre. Le temps d’une semaine ; et le temps d’une demi- semaine il fera cesser le sacrifice et l’oblation, et sur l’aile du Temple sera l’abomination de la désolation jusqu’à la fin, jusqu’au terme assigné pour le désolateur. »

    L’émergence dans le temps de la 70ème semaine de Daniel est décrite par les versets DN 9/24-27.

    Dn 9 :24 : « Sont assignées 70 semaines pour ton peuple et ta ville sainte pour mettre un terme à la transgression, pour apposer les scellés aux péchés, pour expier l’iniquité, pour introduire éternelle justice, pour sceller vision et prophétie, pour oindre le Saint des Saints ».
    Autre traduction :
    Dn 9 :24 : « Soixante-dix semaines ont été fixées sur ton peuple et sur ta ville sainte, pour faire cesser les transgressions et mettre fin aux péchés, pour expier l’iniquité et amener la justice éternelle, pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints. »

    Dans la plage chronologique du temps, cela implique qu’une semaine = sept années. Cette valeur du temps n’est applicable qu’à cette vision. Les termes employés manifestement pleinement qu’il s’agit bien de l’Avènement de Jésus-Christ.

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  8. Dn 9 :25 : « Sache-le donc, et comprends ! Depuis le moment où la parole a annoncé que Jérusalem sera rebâtie jusqu’à l’Oint, au Conducteur, il y a sept semaines et soixante-deux semaines, les places et les fossés seront rétablis, mais en des temps fâcheux »

    Les sept premières semaines commencent donc directement lorsque « l’annonce a été faite de reconstruire Jérusalem » (non pas le temple dont la reconstruction avait déjà été faite).
    Historiquement, cette annonce a été faite par le roi Artaxerxès, et la Sainte Ecriture en atteste :
    Esd 7/11-13 : « Voici la copie du document que le roi Artaxerxès remit à Esdras, le prêtre-scribe, savant interprète des commandements de Yahvé et de ses lois concernant Israël - Artaxerxès, le roi des rois, au prêtre Esdras, Secrétaire de la Loi du Dieu du ciel, paix parfaite. Maintenant donc, j'ai donné l'ordre que quiconque en mon royaume fait partie du peuple d'Israël, de ses prêtres ou de ses lévites et est volontaire pour aller à Jérusalem, peut partir avec toi »

    Dn 9 :26 : « Et après les 62 semaines, un messie supprimé, et il n’y a pas pour lui… la ville et le sanctuaire détruits par un prince qui viendra. Sa fin sera dans le cataclysme et, jusqu’à la fin, la guerre et les désastres décrétés. »
    Autre traduction :
    Dn 9 :26 : « Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n’aura pas de successeur. Le peuple d’un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation ; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu’au terme de la guerre. »

    Le « messie supprimé » après 69 semaines est évidement Jésus-Christ qui a été crucifié au terme de la 483ème année après l’annonce de la reconstruction de Jérusalem. Cette donnée confirme donc qu’une « semaine » de la prophétie a bien la valeur réelle de sept ans.
    La 70ème semaine est donc bien la dernière :
    • qui précède « l’onction du Saint des saints »,
    • amène la justice éternelle
    • et » scelle la vision et le prophète » (la vision de Daniel) et « met fin au péché »
    C’est incontestablement l’époque d’une durée de sept ans qui précède l’Avènement du Seigneur Christ Jésus, c’est l’époque de la fin des temps qui n’est pas du tout la fin « physique » du monde et l'ultime jugement dernier.
    Mélanie (de La Salette) l’explique très bien :
    « C’est une grande erreur que de vouloir fixer la fin du monde à l’époque de la fin de l’Antéchrist. Après la chute temporelle, ou corporelle de l’Antéchrist, l’Eglise s’épanouira, plus resplendissante que jamais. Tous les Juifs restant en vie embrasseront la foi ; tous les chrétiens ayant survécu seront renouvelés dans leur foi vivante ; il n’y aura hors de l’Eglise catholique aucune religion ni secte, et la paix la plus belle, la plus universelle règnera pour des siècles ; après quoi, la foi se refroidira à nouveau … »

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  9. La venue du « prince dévastateur », du « faux prophète », est aussi bien annoncée par l’épître aux thessaloniciens 2TH2 traitant du Jour de Seigneur, de sa Venue, et distinguant deux personnages qui coexistent, cohabitent juste avant l’Avènement :
    1. le premier qui retient le Jour du Seigneur, la Venue du Seigneur, c’est-à-dire que le Seigneur ne doit pas venir tant que ce personnage n’est pas d’abord apparut. Et il s’agit de « l’Homme impie, l’Etre perdu, l'Adversaire, celui qui s'élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu'à s'asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu » : 2TH2:3-4 et 2TH2:8-9.
    2. le second est certainement très gênant car il empêche la venue du premier, et de ce fait, il faut « que seulement celui qui le retient soit d'abord écarté » : 2TH2:7. Ces termes font penser, sans confusion possible, à l’écartement d’un personnage. Et bien sûr, ce personnage très lucide a compris qu’il n’avait pas d’autre choix que de consentir à renoncer, sachant trop bien qu’à défaut, on s’en débarrasserait d’une autre façon. Cet homme n’est donc pas l’Homme impie mais celui qui en a retenu la venue. Ces faits sont censés se passer dans l’Eglise, certainement pas à l’ONU.

    A noter que ces deux traductions de Dn 9/26 ne se contredisent pas mais se complètent. Le « prince dévastateur » ne peut effectivement pas réaliser la destruction de l’Eglise tout seul, il lui faut l’aide et le consentement de plusieurs autres, et même du grand nombre, d’un peuple qui tient avec lui pour « détruire la ville » (allusion à Rome ?) et le sanctuaire (allusion aux baptisés ou/et au Vatican ?).

    Dn 9 :27 : « Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l’offrande ; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu’à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur.
    Autre traduction :
    Dn 9 :27 : « Et il consolidera une alliance avec un grand nombre. Le temps d’une semaine ; et le temps d’une demi- semaine il fera cesser le sacrifice et l’oblation, et sur l’aile du Temple sera l’abomination de la désolation jusqu’à la fin, jusqu’au terme assigné pour le désolateur. »

    • Il ne s’agit pas d’une semaine suivie d’une demi semaine, mais d’une seule semaine dont la deuxième moitié seulement est consacrée à la destruction, la première moitié étant consacrée à l’installation du dévastateur.
    • C’est donc à la moitié de la semaine – moitié des 7 dernières années (La 70ème semaine) – qu’est réalisée la cessation du perpétuel sacrifice par l’événement que décrit Dn 11 :31. Ces deux versets sont donc en parfaite corrélation et sont indissociables. L précision avec laquelle la Sainte Ecriture situe l’événement dans le temps ne laisse aucun doute sur le fait qu’il est unique, remarquable et décisif.
    • A partir de ce moment, le dévastateur a les pleins pouvoirs et détruit vraiment le sanctuaire, l’Eglise, mais il ne peut plus le faire que pendant la deuxième moitié de la semaine, soit pendant 3,5 ans. Plus exactement pendant 1290 jours selon ce que dit Dn 12 :8-12.

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    1. (suite « oubliée »)
      • C’est donc 3,5 ans après qu’il ait conclu son alliance que surgit cet événement qui consacre le pouvoir destructeur du prince dévastateur. A noter que son alliance est évidement conclue avant l’accès au trône et précisément pour pouvoir y accéder, probablement un an auparavant selon ce que certains renseignements disponibles laissent entrevoir. A ce sujet, il est intéressant de consulter l’article de David Martin du 21.10.2017 :
      (http ://dieuetmoilenul.blogspot.be/2017/10/un-pape-elu-de-facon-non-canonique_25.html )
      • La deuxième moitié de la 70ème semaine est celle du règne effectif et dominateur de l’Antichrist/Antéchrist et celle de la grande tribulation, de la grande épreuve pour ceux qui restent fidèles et sont éprouvés dans leur foi, car les autres ne peuvent rien percevoir de cette épreuve parce qu'ils ne vivent plus dans la réalité de la vraie foi au vrai Christ et à sa vraie Eglise.

      Dn 11 :31 : « Des troupes (forces) se présenteront sur son ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et (y) dresseront l’abomination du dévastateur.

      La seule difficulté pour discerner cet événement décrit par Dn 11 :31 concernant l’abolition ou cessation du perpétuel sacrifice est de bien comprendre l’esprit de la vision selon :
      • Que le « sacrifice perpétuel » concerné est le perpétuel renouvellement non sanglant du saint sacrifice de la croix de Jésus-Christ, soit la Sainte Eucharistie. Il est évident que si le Seigneur Jésus renvoie à ce sacrifice, il ne peut pas s’agir du sacrifice d’animaux effectués par les hébreux deux fois par jour. Dieu se moque des sacrifices d’animaux et des temples de pierres.
      • qu’il ne s’agit pas du tout d’une quelconque mesure radicale qui ferait cesser la Sainte Messe ou la rendrait impossible. En pratique, il n’est pas possible de supprimer la Sainte Messe, car elle a été instituée par le Seigneur Lui-même et ne peut être supprimée que par Lui-même. Le fait qu’elle est immuable a suscité un dogme (canons n°844 et 915) mais même l’abrogation de ce dogme ne pourrait pas la supprimer tant qu’un prêtre validement ordonné célébrerait valablement la Sainte Messe (et il y a plus de 440.000 prêtres). Et le pape qui abrogerait ce dogme se trahirait directement. Cela pourrait même avoir un effet inverse à son objectif poursuivi en choquant et interpellant les consciences.
      • que ce n’est pas pour autant que la prophétie de Daniel est fausse ou ne devrait jamais se réaliser. Elle est vision lui donnée directement par Dieu, elle est parole de Dieu, elle doit donc être accomplie indéfectiblement,
      • que tout simplement donc l’accomplissement de cette vision doit s’opérer sous une autre forme que celle qu’on veut absolument lui donner ou lui voir prendre,

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  10. • qu’il ne peut pas s’agir de la fausse messe œcuménique en cours d’élaboration puisque cet événement s’étale dans le temps et ne recèle pas les six points décrits par Dn 11 :31, mais en est évidement une suite,
    • qu’il ne peut pas s’agir non plus de l’exhortation - post-synodale - Amoris Laetitia (synode des évêques sur la famille clôturé par le vote le 24.10.2015) puisqu’elle ne recèle pas non plus les six points de l’événement mais en est forcément une suite.
    • Qu’il s’agit d’un esprit d’abolition : l’acceptation de ne plus reconnaître la Saint Eucharistie dans toutes ses réalités et sa dimension, comme l’ont fait les protestants.
    • Et que cet abandon est consenti par la hiérarchie même de l’Eglise catholique : l’acceptation de « la communion pour tous », équivaut à l’acceptation de la communion sacrilège par l’Eglise elle-même, au reniement des réalités de la Sainte Eucharistie, la ramène à un simple symbole d’unité et d’intégration comme chez les protestants. Traiter ainsi la Sainte Eucharistie, c’est la détruire et détruire ainsi la Sainte Eglise catholique. C’est d’ailleurs ce que Luther avait bien compris lorsqu’il disait :
    «Quand la Messe aura été renversée, je suis convaincu que nous aurons renversé avec elle tout le papisme. En effet le papisme tout entier, avec ses monastères, ses évêchés, ses collèges, ses autels, ses ministères et ses doctrines, en un mot, avec toute sa panse, repose sur la messe comme sur un rocher. Tout cela croulera fatalement quand se sera écroulée leur Messe sacrilège et abominable. Je déclare que tous les bordels, les homicides, les vols, les assassinats et les adultères sont moins mauvais que cette abomination qu’est la Messe papiste. » - « Détruisons la messe et nous détruirons l’Eglise ! »

    Dn 12 :8 : « J'écoutai sans comprendre. Puis je dis : "Mon Seigneur, quel sera cet achèvement?"
    Dn 12 :11 : « Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, et où sera dressée l’abomination du dévastateur, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours. »

    • Ce verset fait indéniablement référence à l’événement annoncé et décrit en Dn 11 :31, moment à partir duquel commence le règne « effectif » du dévastateur pour une durée maximale de 1.290 jours.
    • Pour rappel : l’événement recèle deux faits indissociables, qui sont liés entre eux, le premier engendrant le second. Constater l’actualisation de l’un implique que l’autre aussi a été actualisé.

    (à suivre : 2 à 3 suites avant la fin)

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  11. Entracte.
    Dieu vous bénisse, cher Frère André !
    Vous êtes un "apôtre de la fin des temps" (La Salette)
    Que mes propose passent pour ceux d’un « gourou sectaire » de la fin des temps m’importe peut !
    La grâce de Dieu ne peut que permettre aux âmes bien avisées de faire la différence, de savoir discerner ce qui est vrai de ce qui est faux, ce qui est probable de ce qui est improbable.

    Ce qui neutralise considérablement les dispositions à croire en de telles prophéties et, de facto, de les comprendre, c’est le fait que presque tous les baptisés catholiques romains, tout statut confondu (dont ce François Pape en premier lieu) sont absorbés par le flot de projets futuristes de l’humanité, projets que déversent quotidiennement les médias en agissant :
    • Comme si Dieu Trinité tout puissant Créateur de tout l’univers visible et invisible n’existait pas,
    • Comme s’Il n’était que le Dieu imaginaire de l’Eglise catholique qui n’a absolument rien à voir dans les affaires du monde,
    • Comme s’Il n’avait rien à dire et que sa parole révélée par la Sainte Ecriture ne pouvait en rien impacter l’avenir et la destinée de l’humanité toute entière,
    • Comme si l’annonce de son Avènement universel, de son règne universel n’était que légende et utopie, n’existant que dans la tête de ceux qui y croient et qui en sont assimilés à des complotistes sectaires ou des victimes d’une quelconque pathologie,
    • Comme si la fin des temps antichrétiens, rigoureusement relatée par la vision apocalyptique de St Jean, par la vision du prophète St Daniel et par les prophéties de St Paul n’était que chimère.
    Et bien, c’est assez téméraire de défier ainsi le Dieu tout puissant qui peut, du souffle de sa bouche, anéantir cette humanité ainsi que tous ses projets et la renvoyer à l’âge des cavernes.
    Dès lors, que chacun et chacune se dépêche de choisir en arrêtant de tergiverser, car :
    • Fatima a démontré en suffisance que Dieu tout puissant fait ce qu’Il veut de ses créatures et de sa création,
    • Le fait qu’on puisse constater la pleine actualisation, en 2018, de textes de la Sainte Ecriture qui ont deux mil et deux mil quatre cents d’âge ne laisse aucun doute sur l’authenticité du christianisme et sur la certitude de la fin des temps antichrétiens endéans moins d’un an. C’est au moins tout l’intérêt d’avoir bien voulu y prêter attention.
    C’est la foi en la Sainte Ecriture ET LA RAISON qui permettent de l’établir.
    C’est l’absence de foi ET DE RAISON qui permet de le réfuter.
    Qui pourra dire que personne n’était venu l’avertir ? Avec certitude, ceux qui pourront le dire sincèrement et véritablement seront épargnés, car Dieu tout puissant est infiniment juste et miséricordieux. Mais parce qu’Il est infiniment juste, ceux qui auront méprisés ses avertissements seront traités d’une autre façon.

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  12. Dn 12 :12 : « Heureux celui qui tiendra et qui atteindra 1.335 jours. »

    • On peut présumer que l’Avènement du Seigneur Christ se situe entre le 1.290ème jour et le 1.335ème jour.
    • Ces deux délais cités attestent qu’ils le sont en durée réelle de temps. Certains on interprété ces deux valeurs temps selon le principe, qui n’est pas du tout général dans la Sainte Ecriture, que un jour = 1 an. Cela ferait donc : 1290 jours = 1290 ans. En appliquant ce principe, il est impossible de donner une interprétation cohérente de la vision de Daniel puisque la 7Oème semaine n’a qu’une durée réelle de 7 ans. Et le fait qu’on cite 1290 et 1335 jours, soit 45 jours de différence, manifeste une précision qui implique qu’il s’agit d’une valeur réelle de temps. Car, quelle précision y aurait-il entre 1290 ans et 1335 ans ?

    ********************

    Entre temps, selon ce que dit Dn 8 :13-14, survient la « revendication du sanctuaire » 1150 jours après l’événement décrit par Dn 11 :31. Et cela, c’est le début de la chute du dévastateur.

    Dn 8:13-14 : « J’entendis un saint qui parlait, et un autre saint dit à celui qui parlait : « Jusques à quand la vision : le sacrifice perpétuel, désolation de l’iniquité, sanctuaire et légion foulés aux pieds ? » Il lui dit : « Encore 2.300 soirs et matins, alors le sanctuaire sera revendiqué. »

    Ce verset fait aussi clairement référence à la cessation du perpétuel sacrifice et donc à l’événement décrit en Dn 11 :31
    Chez les hébreux de l’époque, une journée s’étalait du sacrifice du soir au sacrifice du matin. « Encore 2.300 soirs et matins » signifie donc encore 1.150 jours après lesquels le sanctuaire sera revendiqué par celui ou ceux à qui il appartient réellement. Il ne peut pas s’agir de 2300 soirs et 2300 matins, ce qui ferait 2300 jours, puisque le règne effectif et dominant du dévastateur n’a qu’une durée maximale de 1.290 jours à partir de l’événement majeur de Dn 11/31.
    Il faut donc comprendre que le sanctuaire sera revendiqué 1.150 jours après cet événement majeur :
    • soit par un événement humain terrestre : logiquement, Dieu laisse agir les hommes au plus loin de leurs possibilités afin de leur permettre ainsi de Le servir, de Lui rendre témoignage et d’éprouver leur foi.
    • soit par un événement céleste : lorsque les moyens humains sont à leur extrême limite, alors Dieu intervient Lui-même.

    Et déjà :
    Lc 12 :2 : « Rien, en effet, n'est voilé qui ne sera révélé, rien de caché qui ne sera connu »
    Mc 4 :22 : « Car il n'y a rien de caché qui ne doive être manifesté et rien n'est demeuré secret que pour venir au grand jour. »
    Plusieurs événements ou informations montrent bien que, dans la réalité, on se dirige bien vers cette revendication du sanctuaire.

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  13. Les « deux témoins » savent très bien qu’ils ne pourront pas restaurer l’Eglise, que Dieu seul le peut par une puissante théophanie universelle qui installera son règne universel. Mais on peut être certain qu’ils vont, malgré cela, aller jusqu’au bout et il ne fait aucun doute que cette « revendication » s’opérera parce que :
    1. cela est bien annoncé par Dieu, par la Sainte Ecriture, par la vision de Daniel (Dn 8 :13-14) et par l’Apocalypse, parole de Dieu qui est infaillible : Ap 11 :11-12 : « Mais, passé les trois jours et demi, Dieu leur infusa un souffle de vie qui les remit sur pieds, au grand effroi de ceux qui les regardaient. J'entendis alors une voix puissante leur crier du ciel : " Montez ici ! " Ils montèrent donc au ciel dans la nuée, aux yeux de leurs ennemis. »
    2. Dieu ne saurait laisser le petit nombre fidèle dans le doute et l’incertitude jusqu’à la fin, et ne saurait manquer de préserver sa promesse « Et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle » ainsi que « Et voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde. "
    3. les « deux témoins » ont certainement compris qui est le faux prophète de l’apocalypse et que plus rien ne l’arrêtera dans son objectif de détruire l’Eglise au plus, au mieux et au plus vite afin qu’elle ne puisse jamais se relever d’un tel anéantissement,
    4. dans cette connaissance, ils ne vont plus craindre d’être assimilés à des hérétiques et des schismatiques à excommunier,
    5. leur foi est authentique et se doit donc de rendre témoignage jusqu’au dernier jour : « Heureux ces serviteurs que le Maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller » (Lc 12 :37) « Mais celui qui m'aura renié à la face des hommes sera renié à la face des anges de Dieu. » (Lc 12 :9). C’est d’ailleurs de cela que se réclame Mgr Vigano dans son témoignage, en prenant Dieu à témoin, ce qui est d’une gravité interpellante.
    6. leur mission est de témoigner pour sauver le plus d’âmes possible de la perdition générée par le faux prophète, par ses œuvres diaboliques,
    7. ils honorent et accomplissent ainsi la promesse de Jésus-Christ : « Je serai avec vous jusqu’à la fin des temps »
    8. ils doivent ainsi confondre ceux qui ont refusé la Vérité, afin qu’ils ne puissent pas se justifier en prétextant que personne n’était venu les avisés des erreurs diaboliques. Car Dieu est infiniment juste et fait donc tout pour qu’on ne puisse rien Lui reprocher.
    9. Le témoignage des « deux témoins » (Ap XI) est tourné en dérision par le prince dévastateur et ses sbires en anéantissant ainsi les possibilités de restaurer la Vérité, ce qui va déclencher la colère de Dieu.
    10. Les « deux témoins » n’ont pas d’autre choix que d’aller jusqu’au bout de leur témoignage afin que celui-ci reste authentique autant à la face de Dieu qu’à la face de ceux qui ont cru en eux et attendent d’être justifié dans leur foi et leur raison. A défaut qu’ils n’agissent en conséquence de leur témoignage, celui-ci sera tourné en dérision aux yeux du petit nombre qui en sera désemparé aussi.
    11. Le petit nombre doit être avisé afin de choisir et d’agir en conséquence selon ce que dit Ap 18 :4 : « Puis j'entendis une autre voix qui disait, du ciel : " Sortez, ô mon peuple, quittez-la, de peur que, solidaires de ses fautes, vous n'ayez à pâtir de ses plaies ! » Il faudra donc impérativement rejeté la fausse Eglise du faux prophète, ainsi que les cardinaux, les évêques et les prêtres qui s’y soumettent. Ce sera un choix pénible mais décisif.
    12. Cette solution est la seule qui puisse invalider tous les actes du dévastateur, imposteur et usurpateur du sanctuaire.
    13. La revendication constitue l’ultime avertissement qui puisse ramener des âmes égarées à la raison avant que ne se déclenche la colère de Dieu envers celles qui refuseront. « A cette heure-là, il se fit un violent tremblement de terre, et le dixième de la ville croula, et dans le cataclysme périrent sept mille personnes. Les survivants, saisis d'effroi, rendirent gloire au Dieu du ciel. » (Ap 11/13)

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  14. Est-il encore indispensable, après plus de cinq ans de ce dernier pontificat, de faire la démonstration qu’il a dévasté l’Eglise ?
    Même le grand nombre des baptisés catholiques qui vivent dans l’indifférence de ce qui se passe dans l’Eglise dont ils se réclament (ou dont ils se foutent) savent très bien, même sans avoir consulté le Net, par les médias « conventionnels », ou bien de bouche à oreille, ce qui a été établi sous ce pontificat :
    1. La présence de deux papes acceptés comme légitimes dans l’enceinte du Vatican. Du jamais vu dans toute l’histoire de la Sainte Eglise catholique qui n’a jamais eu qu’un seul pape légitime à sa tête selon ce qu’en avait établi NS Jésus-Christ.
    2. La communion aux divorcés remariés et, par extension, à d’autres personnes qui ne sont pas en situation régulière pour la recevoir, avec les dizaines de dérives que cela peut générer, dont les atteintes aux sept sacrements et aux dix commandements. C’est l’acceptation, la justification de la communion sacrilège ! Du jamais vu dans toute l’histoire de la Sainte Eglise catholique !
    3. La promotion de l’accueil des migrants musulmans dans les nations catholiques avec toutes les conséquences que cela peut susciter puisque ces personnes ne sont pas tenues, en conscience, par leur religion de respecter la vie et les biens des personnes des autres religions, mais d’asservir tout à l’islam. On est à l’opposé de la victoire de Lépante sous la bannière de Notre Dame.
    4. La valorisation et la promotion de l’islam dont les islamistes eux-mêmes savent bien qu’il s’oppose au Christ,
    5. Le rapprochement avec l’Eglise luthérienne et la valorisation de la doctrine luthérienne qui ne reconnaît pas la Sainte Eucharistie ni le sacrement de pénitence, ni le magistère du pape ni la TSV Marie en tant que Sainte, Mère de Dieu, immaculé conception, élevée au Ciel avec son corps
    6. L’abolition du magistère du pape (de la papauté) par le pouvoir accru dévolu aux conférences épiscopales et aux évêques diocésains, ce qui équivaut à l’explosion des structures de l’Eglise,
    7. L’élaboration d’une liturgie commune aux catholiques et aux protestants dont les modalités d’applications ne pourront plus garantir la validité de la consécration,
    8. La négation spécieuse de l’enfer, et par conséquent, du purgatoire et du Ciel : Affaire Eugène Scalfari, répercutée par des médias (https://www.rtl.be/info/monde/europe/tommy-scholtes-evoque-le-pape-francois-et-ses-propos-sur-l-enfer-il-insiste-enormement-sur-le-fait-de-prendre-ses-responsabilites--1009082.aspx) Du jamais vu dans toute l’histoire de la Sainte Eglise catholique !
    9. La couverture de scandales de pédophiles et d’homosexualités dans l’Eglise (Rapport de Mgr Vigano)
    10. La normalisation du monde LBGT,
    11. l’abolition du célibat des prêtres (Synode d’Amazonie 2019 – Souhait du cardinal Schönborn et de l’évêque Kockerols s’exprimant avec l’approbation de la conférence épiscopale belge : https://medias-catholique.info/synode-des-jeunes-le-synode-de-la-fin-du-celibat-pour-les-pretres/18630

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  15. Ceux qui ont suivi en suffisance l’actualité dans l’Eglise sous ce pontificat, particulièrement depuis le synode des évêques sur la famille en octobre 2015, reconnaissent aisément dans les événements connus la pleine actualisation des douze points cités par la prophétie du vénérable Fulton Sheen. C’est tellement flagrant que, si on conjuguait au présent tous les verbes conjugués au futur de cette prophétie, on aurait la description exacte de ce qui se passe actuellement dans l’Eglise.
    Et on peut ajouter un treizième point qui figure normalement dans le texte du onzième (http://simonnoel.blogspot.com/2016/10/lantechrist.html) et qui s’inscrit bien logiquement dans la suite des autres :
    « il aura un grand secret qu’il ne dira à personne : il ne croira pas en Dieu. »
    Ne peut-on pas y voir l’actualisation de 2 Th 2/4 : » l'Adversaire, celui qui s'élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu'à s'asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu. »


    Oserait-on encore prétendre qu’il ne s’agit que d’un hasard ou bien que « lorsqu’on veut battre un chien, on trouve toujours un bâton » ?
    Ce serait oublier ou réfuter les actions entreprises pour demander au pontife actuel de corriger des erreurs manifestes particulièrement dans la suite d’Amoris Laetitia :
    • les « dubia » déposées par les quatre cardinaux dans le respect de la procédure canonique
    • la « Correctio filialis de haeresibuspropagatis » (Correction filiale à cause de la propagation des hérésies) déposée le 11 août 2017 et rendue publique le 24 septembre 2017. Du jamais plus vu depuis 1333. Ils sont maintenant deux cent cinquante signataires, sans compter des milliers d'adhérents.
    • La lettre de 45 universitaires et prêtres catholiques adressée en juillet 2016 au cardinal Angelo Sodano, doyen du collège cardinalice, en prévoyant d’en aviser les 218 cardinaux concernant de « nombreuses propositions d’Amoris Laetitia (19 passages) qui peuvent être interprétées comme hérétiques » https://www.la-croix.com/Religion/Pape/Des-theologiens-catholiques-critiquent-Amoris-laetitia-2016-07-12-1200775401
    Toutes ces initiatives conséquentes sont restées sans suite jusqu’à ce jour de la part du très souverain pontife qui suscite de plus en plus l’impression d’être au-dessus de tout, et même au-dessus de Dieu.

    On croirait rêver ! Mais c’est précisément cela que Satan tente de nous faire croire et qu’il ne faut surtout pas faire ! Non, nous ne rêvons pas, nous ne fabulons pas ! Il suffit de consulter les blogs catholiques sérieux de réinformation pour en avoir la confirmation. Et il n’est pas rare d’y voir des allusions voilées ou directes à la fin des temps antichrétiens.

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  16. Ce n’est peut-être pas pour rien qu’on a vu le soir du jour où Benoît XVI a fait l’annonce de sa renonciation trois éclairs fulgurants s’abattre successivement sur le dôme du Vatican.
    Et maintenant, ce sont des bombes qui s’abattent sur ce pontificat :
    • Le livre « The Dictator Pope » de Henry Sir, traduit en français par Mme Jeanne Smits,
    • La succession de scandales sexuels mettant en cause de hauts dignitaires de l’Eglise et que ce pape François protège,
    • Le rapport de Monseigneur Vigano, établi en prenant Dieu à témoin.
    Tout dernièrement, même des jeunes commencent à s’inquiéter d’une telle tournure et à réagir :
    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2018/10/19/un-miracle-australien-6098346.html
    Lettre de 200 jeunes étudiants australiens. Texte émanant de l’Association des étudiants catholiques, qui est la très officielle organisation catholique des étudiants, reconnue par la hiérarchie catholique. Il est signé par tout le bureau de l’association : le président, le vice-président, la secrétaire, le trésorier. Puis par les présidents de l’Association dans quatre Etats, puis par les présidents (etc.) de l’association catholique des universités de Melbourne, de Sydney et de cinq autres universités, sans compter le président de l’Association catholique Newman de l’université du Queesland, club d’étudiants catholiques fondé en 1931…
    Extrait : « Mais nous ne pouvons espérer prendre forme au milieu de la confusion entourant des questions telles que la contraception, la sexualité, la communion pour les divorcés et les non-catholiques, les prêtres mariés et l’ordination des femmes. Une telle confusion est soutenue par de grands prélats qui emploient délibérément un langage ambigu pour traiter de telles questions, malgré les enseignements du Christ, les Pères de l’Église et le dogme clair de l’Église. Une telle ambiguïté n’est ni charitable ni désirée par les jeunes et doit être traitée par ce Synode. Certains des Pères synodaux souhaitent éviter une Église de « règles » qui n'encourageraient pas une relation personnelle avec Jésus-Christ. Cependant, ces règles nous conduisent au Christ, elles l’ont toujours fait. Nous avons besoin que l’Eglise explique pourquoi et comment. Lorsque l'Église évite la vérité au profit du discours politicien, les jeunes n'ont plus que des banalités superficielles pour exprimer leurs croyances. »

    Mais le pontife fait la sourde oreille, reste dans son bunker et continue son offensive tout en organisant sa contre offensive toujours mise en œuvre par ses fidèles lieutenants.

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  17. Bien sûr, la stratégie bergoglienne commence à s’essouffler, à ne plus pouvoir cacher ses erreurs particulièrement manifestées par leurs résultats désastreux et dévastateurs qui sont régulièrement dénoncées par des ecclésiastiques de haut rang dont le cardinal Raymond Burke :
    • https://gloria.tv/article/BEya77XGpLkg6SKE8HWJZkfb9
    Les ennemis de l'Église se réjouissent de "l'assaut dévastateur en cours" contre l'autorité donnée à l'Église par Dieu, et qui proviennent de l'intérieur de son corps et "même de sa tête", a déclaré le cardinal Raymond Burke à Bratislava, en Slovaquie, le 27 avril.
    • https://gloria.tv/article/QgU3yPgNdoYK4efKxTCa2bgkF
    Le pape François ne peut pas permettre qu'une conférence épiscopale ou un évêque individuel fasse quoi que ce soit de contraire à la doctrine et à la pratique de la foi, a déclaré le cardinal Raymond Burke dans une interview de Gloria.tv organisée par le philosophe autrichien Thomas Stark.
    Le cardinal Burke a qualifié "d'absurde" la proposition que les protestants allemands soient "autorisés" à recevoir la sainte communion.
    Il espère que François corrigera ceci : "Autrement, l'Église catholique romaine finit dans la même situation que les dénominations protestantes qui se multiplient de plus en plus."
    En outre, le cardinal Burke a commenté le récent déni de l'existence de l'enfer et l'immortalité de l'âme humaine, notant qu'il n'y a pas eu une correction appropriée de la part du Saint-Siège.
    Selon le cardinal Burke, la situation actuelle dans l'Église fait courir le risque "d'un schisme".
    • https://gloria.tv/article/WwSq6fNKkmDi3im2h6wU1ZRY1
    Le cardinal Burke trouve "absurde" de penser que François peut être autorisé à enseigner des choses qui ne sont pas conformes à l'enseignement solennel de ses prédécesseurs.
    • https://reinformation.tv/australie-cardinal-burke-college-cardinaux-accord-saint-siege-chine-smits-89426-2/
    Le Collège des cardinaux, qui devra tôt ou tard élire le prochain pape, est "très mal engagé" - a déclaré le cardinal Raymond Burke à The Australian.com.au le 21 octobre.
    Il a mentionné que le pape François n'avait pas convoqué de réunion de cardinaux depuis quatre ans [bien qu'il aime parler de "dialogue" et de "collégialité"].
    La dernière fois que François a réuni les cardinaux - qui sont supposés être ses plus proches collaborateurs - était en février 2014, afin de les exposer à un discours au cours duquel le cardinal Walter Kaspers a propagé le sacrilège de la communion pour les adultères.
    De plus, le cardinal Burke a qualifié l’accord secret entre François et les communistes chinois de "absolument inacceptable" et de "trahison de tant de confesseurs et de martyrs qui ont souffert pendant des années et ont été mis à mort."
    Et ce ne sont que quelques exemples parmi les dizaines que l’on peut trouver sur le Web.

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  18. Mais cela n’élude en rien la menace que pourrait générer le prochain conclave pour l’élection du successeur de ce François Pape :
    http://benoit-et-moi.fr/2018/actualite/une-eglise-moins-romaine.php
    Le Pape François opère ces trois principaux changements au cours de la semaine de son cinquième Consistoire. Avec ce consistoire, le Collège des Cardinaux a finalisé un virage: désormais, les cardinaux créés par le Pape François sont plus nombreux que les autres, si l'on considère les cardinaux de moins de 80 ans et donc électeurs dans un conclave.

    On comprend de suite que le prochain pape ne serait pas dans la lignée de Benoît XVI mais plus certainement dans celle de Jorge Bergoglio puisque cette majorité de cardinaux électeurs qu’il a nommés s’empresserait de perpétrer le système qui leur prodigue et protège leurs privilèges,
    d’autant plus que la validité de leur nomination est tributaire de la validité de l’élection de Jorge Bergoglio, laquelle accumule de plus en plus des éléments d’invalidité.
    En outre, des allusions à un schisme silencieux ou déclaré commencent à se faire plus nombreuses.
    Il y a donc bien des raison sérieuses de procéder à la « revendication du sanctuaire » par la démonstration de l’invalidité de la renonciation de Benoît XVI et, par voie de fait, de l’élection de Jorge Bergoglio.
    Bien sûr, tout cela se passe sans que personne ne fasse ouvertement référence à Dn 11/31 et Dn 8/13-14 mais tout semble se dérouler comme l’a relaté cette vision. Et on peut quand même présumer que Benoît XVI n’est pas le dernier à y avoir pensé.

    Curieusement, viennent d’être publiées par le journal allemand BILD le 20.09.2018 deux lettres privées censées avoir été écrites par le pape Benoît XVI au cardinal Brandmüller en novembre 2017 pour répondre à des critiques lui adressées par ce même cardinal lors d’une interview en octobre 2017.
    http://benoit-et-moi.fr/2018/benot-xvi/les-deux-lettres-de-benoit-xvi.html
    http://benoit-et-moi.fr/2018/benot-xvi/des-lettres-surprenantes-de-benoit-xvi.html
    http://benoit-et-moi.fr/2018/benot-xvi/des-lettres-surprenantes-de-benoit-xvi-suite.html
    http://benoit-et-moi.fr/2018/benot-xvi/les-messages-secrets-des-lettres-de-benoit-xvi.php

    Et lorsqu’on prend la peine de les « décortiquer » ou de les « passer au scanner », on peut y discerner, comme inscrit en filigrane entre les lignes :
    • des allusions à une renonciation forcée, faite sous pression et donc invalide,
    • la réaffirmation et la valorisation de sa papauté légitime,
    • une interpellation suggérant la réaction.
    Ces lettres suscitent même un peu l’impression qu’elles constituent un avertissement et qu’elles relèvent d’une stratégie convenue entre ces deux hommes qui sont de grands amis. On peut en tirer une trentaine de réflexions et au moins la conclusion que Benoît XVI est conscient de la dévastation de l’Eglise.

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  19. Etrange aussi, les propos tenus peu de temps après, le 13 octobre 2018 (101 ans après Fatima), par Monseigneur Nicolas Bux, ami de Benoît XVI, lors d’un entretien avec Aldo Maria Valli. On dirait que cet entretien, très sérieux sur le fond, se fait dans la suite des deux lettres de Benoît XVI.
    https://www.riposte-catholique.fr/archives/147825
    Mgr Bux recentre le débat, dans la suite d’Amoris Laetitia, sur :
    • Les « dubia » déposés par quatre cardinaux (tête de l’Eglise).
    • La « Correctio filialis de haeresibuspropagatis (Correction filiale à cause de la propagation des hérésies), (qui sont maintenant deux cent cinquante signataires, sans compter des milliers d'adhérents
    Cet évêque honorable est bien connu pour avoir soutenu la « correctio filialis ». Cette interview vaut la peine d’être lue et contient des passages scabreux dont surtout l’un qui propose, dans le cas d’hérésie avérée du pape, d’examiner la validité juridique du renoncement de Benoît XVI :
    Question : Excusez-moi Mgr Nicola Bux, dites-vous qu’en cas d’hérésie, tout comme un chrétien hérétique cesse d’être membre de l’Église, même le Pape cesserait d’être Pape et le Chef du Corps ecclésial, et qu’il perdrait toute juridiction ?
    Oui, l’hérésie affecte la foi et l’appartenance à l’Église, qui sont la racine et le fondement de la juridiction. C’est la pensée des Pères de l’Église, en particulier de saint Cyprien, qui était confronté à Novatien, antipape sous le pontificat du Pape Corneille (cf. Lib. 4, Ep. 2). Tout croyant, y compris le Pape, du fait de l’hérésie, se sépare de l’unité de l’Église.
    ……..
    Comme vous pouvez le constater, la question du jugement du pape hérétique présente de nombreuses difficultés pratiques, théologiques et juridiques. Peut-être – et je le dis précisément d’un point de vue pratique – serait-il plus facile d’examiner et d’étudier plus précisément la question de la validité juridique du renoncement du pape Benoît XVI, à savoir s’il est total ou partiel (« à mi-chemin », comme on l’a dit) ou douteux, puisque l’idée d’une sorte de papauté collégiale me semble résolument contraire à l’Évangile. En effet, Jésus n’a pas dit : « Tibi dabo claves … » en se tournant à la fois vers Pierre et André, mais il l’a dit seulement à Pierre ! C’est pourquoi j’affirme qu’une étude approfondie de la renonciation pourrait peut-être être plus utile et plus profitable, tout en contribuant à résoudre des problèmes qui nous semblent aujourd’hui insurmontables. On a écrit : « Le temps des épreuves les plus redoutables pour l’Église viendra. Les cardinaux s’opposeront aux cardinaux et les évêques aux évêques. Satan se mettra en travers de leur chemin. Même à Rome, il y aura de grands changements » (Xavier Gaeta, Fatima, toute la vérité, 2017, p. 129). Et ce grand changement, avec le pape François, nous pouvons le voir de façon palpable, étant donné son intention claire de marquer une ligne de discontinuité ou de rupture avec les pontificats précédents. Cette discontinuité – une révolution – génère des hérésies, des schismes et des controverses de toutes sortes. Et tout cela nous conduit au péché.

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  20. Cette interview serait-elle un dernier avertissement lancé au pape François ?
    Les propos aussi clairement et fermement énoncés ne laissent guère de doute à ce sujet.

    Le pape François va-t-il y donner une suite positive ?
    Certainement pas ! Mais fort du pouvoir de son magistère même fallacieux, il pourrait bien en user pour mâter toute opposition par la menace de l’excommunication. Et ce sera son erreur fatale.

    On peut présumer que ceux qui s’opposent de la sorte à ce pape François ne le font pas à l’aveuglette sans d’abord avoir envisagé la « solution finale » et sans avoir déjà rassemblé les éléments nécessaires pour l’opérer. Tout cela peut donc aller très vite.
    La simple logique et la simple raison permettent de conclure et même d’affirmer que, par la volonté de Dieu et celle des hommes qui Le servent, ce pontificat dévastateur ne peut que très mal se terminer.
    La cause de ceux qui persistent à soutenir Jorge Bergoglio est donc une cause perdue d’avance.
    D’une façon comme de l’autre, il va surgir un grand bouleversement dans l’Eglise, le sanctuaire sera revendiqué, et certainement pas dans quelques années, mais très bientôt.

    Evidement, il ne faut pas se faire d’illusion !
    Il suffit de raisonner un peu pour réaliser que la « revendication du sanctuaire » ne va pas tout arrangé ni tout terminer pour deux raisons majeures :
    1. Il n’y a pas que le pape qui fait ou qui défait l’Eglise, il y a aussi tous les baptisés. Si le « prince dévastateur » a pu surgir, ce n’est que dans la suite de la grande apostasie stipulée par 2 Th 2/3, décrite par 2 Th 2/9-10, Ap 13/4-8 et Ap 17/2-8. Ce n’est donc pas lui seul qui a généré cette apostasie, il n’a fait qu’en profiter pour la conduire à son sommet. Et ce n’est donc pas sa chute qui va permettre d’éradiquer soudainement les innombrables causes et conséquences de cette grande apostasie. Il faudrait pour cela des dizaines d’années. Le site francophone Proliturgia, sérieux, modéré, pondéré nous rapporte régulièrement l’état de décadence de la liturgie et de la pratique religieuse. Il en est de même du site « benoît-et-moi ». Il y a bien quelques réactions positives mais ce ne peut être que les « bourgeons d’un printemps nouveau » qui s’annonce car « On ne met pas non plus du vin nouveau dans des outres vieilles ; autrement, les outres éclatent, le vin se répand et les outres sont perdues. Mais on met du vin nouveau dans des outres neuves, et l'un et l'autre se conservent. " (Mt 9/17)
    2. la « trame de fond », la « toile de fond » fait que presque tous les gouvernements de la terre sont devenus hostiles à l’Eglise catholique et formulent des lois qui neutralisent l’évangélisation, qui luttent contre l’Eglise du Christ.
    Il n’y a donc vraiment plus qu’une manifestation glorieuse du Seigneur qui puisse ébranler le monde et le sortir de son illusion collective universelle irréversible.
    • Ap 11:14 : « Le deuxième " Malheur " a passé, voici que le troisième accourt ! »
    • Ap 11:15 : « Et le septième Ange sonna... Alors, au ciel, des voix clamèrent : " La royauté du monde est acquise à notre Seigneur ainsi qu'à son Christ ; il régnera dans les siècles des siècles. »

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  21. Cher frère André,
    Merci beaucoup pour votre accueil, pour l’examen des textes vous soumis et pour la publication que vous avez daigné en faire.
    Vous me rassurez ainsi sur le fait que les réflexions formulées ne sont pas contraires à la bonne foi et ne sont pas de nature à induire en erreur d’éventuelles personnes intéressées dont je suis évidement la première. Et cela, d’autant plus que ces réflexions ont déjà été déposées et publiées sur d’autres blogs catholiques pratiquant aussi la modération mais sans que je ne puisse avoir en retour la certitude qu’elles avaient été examinées par une personne possédant vos compétences en la matière. Le fait est que je n’ai aucune formation religieuse spécifique et que des éléments pourraient donc m’avoir échappé. Votre participation m’a donc été très précieuse.

    Vous vous étonnerez peut-être que je n’ai pas répondu – littéralement – à votre question fondamentale. Mais, les réflexions formulées ne peuvent être crédibles et valorisées que si elles permettent aux personnes de bien saisir ce qui est exprimé et d’en tirer les conclusions correctes qui s’imposent à la raison et à la bonne foi. Car on ne peut vraiment croire et vivre que ce qu’on a cherché et trouvé soi-même, ce dont on a bien pris conscience. Normalement, l’ouvrage contient tous les éléments nécessaires pour bien faire apparaître la réponse, et c’est ce qui peut conférer la certitude qu’il est bien fondé. Car en plus, même si on a bien tout compris et trouver la réponse, il reste encore à y croire, ce qui constitue vraiment une épreuve de foi.
    C’est de toute évidence la foi qui permet de comprendre, de croire ce qu’on a compris et de le vivre en réalité.

    Cet événement décrit en six points par Dn 11/31 et auquel le Seigneur Jésus–Christ nous renvoie est flagrant. Mais le fait qu’apparemment, très peu soient parvenu à le discerner confirme combien l’abandon de la foi est presque généralisé, combien le grand nombre des baptisés vit dans l’insouciance et l’inconscience des « affaires » de Dieu et de son Eglise. C’est ainsi qu’il est devenu facile de manipuler l’esprit des baptisés et de leur faire croire que certains qui luttent vraiment pour le Seigneur Christ Jésus sont de « Grands Accusateurs » luttant contre son Eglise catholique romaine. C’est un faux témoignage semblable à celui qu’on a formulé à l’encontre de Jésus pour Le condamner. C’est un des « prodiges étonnants » dont parle Ap 13/13 et qui inverse, bouleverse la réalité et la Vérité, qui « change les temps et le droit » (Dn 7/25). Un autre prodige va bientôt surgir : « jusqu’à faire descendre – aux yeux de tous - le feu du Ciel sur la terre » Ap 13/13). La pire des sentences qui peut être décrétée à l’encontre d’un baptisé : l’excommunication. C’est celle qu’a craint un moment le brave cardinal Raymond Burke selon ce qu’il exprimait le 17.04.2018 sur LifeSiteNews. http://www.microsofttranslator.com/bv.aspx?ref=SERP&br=ro&mkt=fr-BE&dl=fr&lp=DE_FR&a=http%3a%2f%2fmutterdererloesung.de%2fAktuelles%2ffranziskus%2f2018_04_17%2520wenn%2520bergoglio%2520%2520Kard%2520Burke%2520exkommuniziert.htm
    Il est à supposer qu’il a présentement compris qu’une telle excommunication serait sans valeur aux yeux de Dieu ni aux yeux des hommes bien avisés, mais qu’elle tournerait son témoignage en dérision aux yeux de ceux qui ne sont pas avisés. Et il en sera de même pour Monseigneur Carlo Vigano et Monseigneur Nicolas Bux. Ces personnages savent donc bien ce qui les attend et ce qu’il leur reste à faire. Quant à nous, il nous revient d’être bien avisés afin de ne pas nous tromper dans le choix décisif auquel nous allons être confrontés.

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  22. Vous serez bientôt fixé sur la probabilité de tout ce que je vous ai exposé. Car il y a peu de chances que je me sois trompé selon ce que plusieurs évêques et cardinaux ont exprimé ces derniers temps, dont Monseigneur Nicolas Bux. Et certainement que ce synode qui se termine va encore accentuer l’état de décomposition de l’Eglise. Le contenu du document final du synode sur les jeunes s’avère déjà contenir pirouettes et entourloupettes en suffisance pour ranimer et amplifier toute la controverse déjà suscitée par le synode sur la famille d’octobre 2015.
    https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/
    On peut déjà relever une réflexion inquiétante de Mme Jeanne Smits à propos du paragraphe 45 :
    « C'est en gros ce que reconnaît ce paragraphe, mais ce sont les derniers mots qui en sont les plus importants : la perspective de la cohabitation pacifique. C'est tout le sens du mondialisme qui, comme le montrent tant de documents des institutions internationales, juge la religion conçue comme vraie et exclusive de toutes les autres comme menace pour la paix et fauteuse de guerres et autres troubles. »
    Et ce n’est pas de l’exagération quand on prend connaissance d’une décision de la C.E.D.H. (Cour européenne des droits de l’homme) à propos des critiques formulées envers l’islam :
    https://www.lesalonbeige.fr/le-cedh-defend-lislam/
    http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2018/10/26/fourriers-de-l-islam-6100203.html

    En octobre 2015 : programmation de la dillution ou désintégration de la Sainte Eucharistie.
    En octobre 2018 : programmation de la dilution ou désintégration du christianisme et de l’Eglise catholique romaine du Christ.
    Le pseudo messianisme (article 675 du C.E.C.) est tout prêt d’être instauré :
    http://dieuetmoilenul.blogspot.be/2018/04/le-cardinal-burke-corriger-le-pape-pour.html
    « Ce que vous décrivez est une situation apocalyptique ...
    »Toute cette situation me semble refléter de façon toujours plus précise le Message de Notre-Dame « de Fatima qui a mis en garde contre le mal — un mal même plus grave que les graves maux subis « par la propagation du Communisme athée — qui est l'apostasie de la Foi au sein du Église. Le « paragraphe 675 du Catéchisme de l'Église Catholique nous enseigne qu'« avant l’avènement du « Christ, l’Église doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants » et que « la persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre dévoilera le « mystère d’iniquité » sous la « forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes « au prix de l’apostasie de la vérité ».
    Chez nous, on dit que « le bac finit toujours par se retourner sur le cochon ! ».

    De la sorte, si près du dénouement, je n’ai plus rien d’autre à dire qu’à vous renouveler mes remerciements pour votre aide précieuse et à vous souhaiter de pouvoir aviser le plus grand nombre d’âmes possibles.

    Bien à vous dans la vive espérance en Notre Seigneur Jésus-Christ.

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    1. Au commentateur anonyme qui a publié tous ces commentaires: Comme je l'ai déjà dit vos commentaires sont publiés dans le respect de toutes les opinions mais ils n'engagent que vous. Quant à moi, je ferai une seule remarque. A différentes époques on a fait des conjectures sur l'avenir de l'Eglise, à partir des textes apocalyptiques de la Sainte Ecriture. A chaque fois on s'est trompé! Soyons donc plutôt prudents et silencieux. Comme le Seigneur l'a dit à don Bosco, l'avenir de l'Eglise est à Dieu. Ce qui compte c'est de vivre sa foi au jour le jour, sans chercher à scruter l'avenir, et en faisant confiance au pape et à la hiérarchie de l'Eglise.

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  23. Conclusions.
    Evidemment, ces commentaires n’engagent que leur auteur qui espère bien quand même ne pas être le seul au monde à penser de la sorte, sans quoi, mieux vaudrait pour lui tout effacer. Tout au moins, cela peut être une bonne occasion de se forger au discernement. La Vérité est-elle bien dans ce qu’on nous dit ou dans ce qu’on nous cache ? La controverse est toujours utile à quelqu’un.

    L’objectif de l’ouvrage proposé n’est pas tant de scruter l’avenir de l’Eglise lequel effectivement n’appartient qu’à Dieu et non pas aux hommes selon ce qu’en fait d’ailleurs bien ressortir la Sainte Ecriture.
    Il est bien plus de scruter le présent de l’Eglise précisément afin de vivre sa foi au jour le jour sans autre objectif que l’espérance du royaume éternel et surnaturel de Dieu puisqu’il n’y a pas d’autres options connues et que même celle-là n’est presque plus enseignée.
    Et ce sont précisément ceux qui s’efforcent de vivre leur foi au jour le jour qui s’intéressent aux affaires de Dieu et de son Eglise dans le souci de sanctifier le nom du Père, d’œuvrer à la venue de son règne et de faire sa volonté, sur la terre comme au ciel.
    Mais c’est précisément de la sorte qu’ils se retrouvent confrontés à des nouveautés qu’on leur impose comme vérités de foi alors qu’elles n’ont jamais été enseignées avant l’an 2013 et qu’elles sont vivement contestées par une partie de la hiérarchie ayant une autorité incontestable et irréfutable dans l’Eglise. Il est notoire que ces personnes, au lieu de garder le silence, ne manquent pas de se faire entendre et d’inviter les personnes de leur rang à en faire autant puisque la charge qu’ils ont acceptée les rend hautement responsables du salut d’autrui.
    Et c’est implicitement, selon le témoignage de ces personnes autant qu’au nom de la même foi en Jésus-Christ, que des baptisés catholiques se retrouvent, en conscience, obligés de tirer les conclusions qui s’imposent à la bonne foi autant qu’à la raison pour ne pas faire un déni de la Révélation, de la raison et de la réalité, ce qui ne peut que générer l’illusion de la foi.
    Forcément on ne saurait manquer de se poser la question essentielle : qu’est-il en train d’advenir de la Sainte Eglise catholique instituée par le Seigneur Jésus-Christ ?

    Il n’est donc pas du tout question de vaine et malsaine curiosité sur le proche avenir de l’Eglise mais de réalités qui obligent au questionnement selon la foi et la raison bien mises en évidence par l’encyclique « Fides et ratio » de St Jean-Paul II :
    1. La situation de deux papes – présumés légitimes – coexistant au Vatican est tout à fait anormale. Et ce n’est point une hérésie que de se poser des questions à ce sujet, bien au contraire puisque le fait aussi un certain nombre de personnes ecclésiastiques ayant autorité reconnue dans l’Eglise et par l’Eglise, faisant partie de la hiérarchie.

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  24. 2. Des décisions prises et appliquées dans la suite du synode d’octobre 2015 apparaissent tout à fait contraires à l’enseignement traditionnel de l’Eglise. Et ce n’est point une hérésie que de se poser des questions à ce sujet puisqu’un certain nombre de personnes ecclésiastiques ayant autorité reconnue dans l’Eglise et par l’Eglise en ont fait part au pape selon une procédure canonique valable.
    3. Il apparaît déjà qu’il en sera de même dans la suite du synode d’octobre 2018.
    4. Les nombreux scandales générés au sein de la hiérarchie de l’Eglise et ayant fait de nombreuses victimes constituent envers l’Evangile un contre témoignage qu’il n’est pas permis de soutenir sans risquer de causer un grave préjudice aux âmes des baptisés catholiques.
    5. La hiérarchie de l’Eglise est ainsi à présent toute divisée. Il devient donc difficile d’accepter, au nom de la confiance au pape et à la hiérarchie, d’avaliser ce qui précisément génère l’estompement de cette confiance et l’implosion de l’Eglise. Cela ne saurait plus fonctionner sans qu’on daigne d’abord nous préciser ce qu’on doit encore croire et ce qu’on ne doit pas croire, qui peut-on encore suivre et qui ne doit-on plus suivre. A défaut, le schisme est certain sans qu’on puisse réellement désigner ceux qui sont schismatiques. Si le Seigneur exige l’obéissance, ce ne peut jamais être pour permettre et commettre le mal.

    En ce qui concerne les fausses conjectures élaborées par le passé, leur fausseté ne peut pas constituer une raison impérieuse pour invalider systématiquement toute autre conjecture qui leur est ultérieure. Ce serait d’emblée éluder la conjecture formulée par la Sainte Ecriture elle-même et qui, forcément, doit trouver son actualisation indéfectible dans le temps. Et ce n’est qu’une question de faire la volonté de Dieu particulièrement en ce qui concerne le salut des âmes.
    La question qui s’impose donc à la raison autant qu’à la bonne foi d’ailleurs n’est pas de tout rejeter systématiquement au nom de la prudence mais de déterminer formellement ce qui est vrai et ce qui est faux, ce qui est probable et ce qui est improbable, ce qui est conforme à la Révélation et à la réalité et ce qui ne l’est pas.

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  25. Sur base de critères servant à établir la rectitude et la probabilité d’une conjecture, il est aisé de déterminer les causes pour lesquelles des conjectures trop précoces ne pouvaient que s’avérer fausses. Ces mêmes critères et ces mêmes causes doivent permettre de statuer sur la rectitude ou la fausseté de toute autre conjecture. On peut d’emblée distinguer certains critères majeurs :
    1. la conjoncture exceptionnelle d’événements dans l’Eglise du 20ème siècle, répandue et connue dans le monde entier, comptant 1,2 milliard de baptisés parmi 7 milliards d’êtres humains. Cela ne s’est encore jamais vu dans les siècles antérieurs et ne relève pas du hasard.
    2. la parfaite corrélation entre les événements contemporains et les textes de la Sainte Ecriture relatant anticipativement les événements de la fin des temps antichrétiens. Cela n’a encore jamais pu se vérifier dans les siècles antérieurs et ne relève pas du hasard.
    3. l’unicité de certains événements relatés par la Sainte Ecriture et qui ne peuvent se produire qu’une seule fois dans les circonstances qu’elle précise afin qu’il n’y ait pas de confusion possible sur l’époque de leur actualisation, qu’on ne puisse pas dire qu’on a déjà vu cela ou qu’on pourrait encore le revoir,
    4. la rigueur historique et chronologique dans la succession des événements anticipativement relatés par la vision apocalyptique de St Jean. Ce qui s’est passé en 1917 ne peut pas être situé dans le temps en 2017.

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