Il y a quelques temps, j'ai publié un ensemble de réflexions sur la prière du cœur ou prière de Jésus, dans la tradition orientale. Je voudrais vous parler maintenant d'une variante occidentale de cette prière: l'acte d'amour incessant, que l'on trouve dans la vie mystique de sœur Consolata Betrone, une religieuse capucine italienne de la première moitié du siècle dernier.
Voici en français une très belle étude sur cette sainte religieuse: Jésus parle au monde. Message du cœur de Jésus à Sœur Consolata Betrone, par le P. Lorenzo Sales, aux éditions du parvis, Hauteville (Suisse), 1994.
Consolata a été particulièrement marquée par le message spirituel de sainte Thérèse de Lisieux, en particulier par la petite voie de l'enfance spirituelle. Et formée et guidée par Jésus, elle a cherché à rendre cette voie accessible à tous, en lui conférant ainsi une forme populaire. Cette voie s'adresse à tous, mais selon Consolata, d'une manière spéciale aux pécheurs, en particulier aux âmes sacerdotales ou religieuses, qui dans leur passé ont failli gravement, en leur donnant ainsi la possibilité de rattraper le temps perdu en réparant dans l'amour et la prière leurs fautes passées. Car le message du Sacré-Cœur à Consolata est lui aussi un message de miséricorde, donnant l'assurance du salut éternel aux âmes qui se confieront à lui et persévéreront dans la petite voie de l'amour confiant.
La formule de prière enseignée par Jésus à cette religieuse capucine est la suivante: Jésus, Marie, je vous aime. Sauvez les âmes. Il s'agit donc d'une brève formule à répéter dans sa prière personnelle ou même à dire mentalement dans le courant de nos journées. Regardons-la de plus près.
Il s'agit d'abord d'un simple acte d'amour pour Dieu et pour le prochain. Jésus nous demande de ne pas trop nous morfondre à cause de notre misère, mais de le regarder, de contempler son cœur, plein de bonté, et de lui redire sans cesse notre amour. On y joint la Sainte Vierge, que nous devons aimer après Jésus par-dessus tout, elle qui est notre mère du ciel et qui ne cesse d'intercéder pour nous. Enfin nous portons dans notre prière toutes les âmes, des vivants et des défunts, spécialement des pécheurs en danger de se perdre, et nous prions pour le salut de tous, afin que la divine miséricorde se répande sur la terre entière.
Jésus a promis que chacune de ces invocations peut sauver une âme. Donc plus nous disons la prière, plus nous contribuons au salut du monde. Cette prière tient lieu à toute autre prière que nous pourrions faire. Si nous disons cet acte d'amour incessant, Jésus se charge de toutes nos intentions, pour nous, pour ceux que nous aimons, pour l'Eglise toute entière et pour le monde entier.
Par exemple, Jésus a accordé à Consolata la conversion de certaines personnes, non pas à cause des pénitences qu'elle faisait pour elles, mais en réponse à l'acte d'amour incessant, qu'elle ne cessait de faire dans sa prière contemplative. Durant la guerre civile espagnole, Jésus a accordé la victoire sur le communisme, en réponse à la supplication de Consolata, qui n'a jamais cessé de redire l'acte d'amour incessant. Nous voyons donc que les plus grandes causes suscitant notre intercession sont gagnées par cette simple voie d'amour qu'est l'acte incessant d'amour: Jésus, Marie, je vous aime. Sauvez les âmes.
Cette prière a aussi une grande valeur propitiatoire. Elle répare nos fautes et celles du monde entier. Une seule invocation peut réparer mille blasphèmes, selon les dires de Jésus. Et dire l'acte d'amour incessant nous obtient le pardon de toutes les fautes de notre vie.
Comment faire? Je dirais comme pour la prière de Jésus: on peut prendre un temps de prière devant le tabernacle ou une statue de Notre-Dame à l'enfant et redire calmement et lentement la prière proposée à sœur Consolata. On peut la dire chaque fois qu'on y pense, par exemple lorsqu'on passe devant une image sainte. On peut la redire dans l'action de grâce silencieuse après la communion. Venons-nous de commettre quelque faute? Restons calme et redisons simplement la petite invocation pendant quelques instants. Demandons au Seigneur de nous guider.
Cette prière ne nous empêche pas de rester fidèle à nos autres prières habituelles, comme le chapelet. Faisons du reste de toutes nos prières des actes d'amour envers Dieu. Cette prière se combine avec toutes les formes de vie spirituelle et avec tous les états de vie. Elle peut nous mener insensiblement à une vie contemplative où tout est unifié par la seule pratique de l'amour.
La formule de prière enseignée par Jésus à cette religieuse capucine est la suivante: Jésus, Marie, je vous aime. Sauvez les âmes. Il s'agit donc d'une brève formule à répéter dans sa prière personnelle ou même à dire mentalement dans le courant de nos journées. Regardons-la de plus près.
Il s'agit d'abord d'un simple acte d'amour pour Dieu et pour le prochain. Jésus nous demande de ne pas trop nous morfondre à cause de notre misère, mais de le regarder, de contempler son cœur, plein de bonté, et de lui redire sans cesse notre amour. On y joint la Sainte Vierge, que nous devons aimer après Jésus par-dessus tout, elle qui est notre mère du ciel et qui ne cesse d'intercéder pour nous. Enfin nous portons dans notre prière toutes les âmes, des vivants et des défunts, spécialement des pécheurs en danger de se perdre, et nous prions pour le salut de tous, afin que la divine miséricorde se répande sur la terre entière.
Jésus a promis que chacune de ces invocations peut sauver une âme. Donc plus nous disons la prière, plus nous contribuons au salut du monde. Cette prière tient lieu à toute autre prière que nous pourrions faire. Si nous disons cet acte d'amour incessant, Jésus se charge de toutes nos intentions, pour nous, pour ceux que nous aimons, pour l'Eglise toute entière et pour le monde entier.
Par exemple, Jésus a accordé à Consolata la conversion de certaines personnes, non pas à cause des pénitences qu'elle faisait pour elles, mais en réponse à l'acte d'amour incessant, qu'elle ne cessait de faire dans sa prière contemplative. Durant la guerre civile espagnole, Jésus a accordé la victoire sur le communisme, en réponse à la supplication de Consolata, qui n'a jamais cessé de redire l'acte d'amour incessant. Nous voyons donc que les plus grandes causes suscitant notre intercession sont gagnées par cette simple voie d'amour qu'est l'acte incessant d'amour: Jésus, Marie, je vous aime. Sauvez les âmes.
Cette prière a aussi une grande valeur propitiatoire. Elle répare nos fautes et celles du monde entier. Une seule invocation peut réparer mille blasphèmes, selon les dires de Jésus. Et dire l'acte d'amour incessant nous obtient le pardon de toutes les fautes de notre vie.
Comment faire? Je dirais comme pour la prière de Jésus: on peut prendre un temps de prière devant le tabernacle ou une statue de Notre-Dame à l'enfant et redire calmement et lentement la prière proposée à sœur Consolata. On peut la dire chaque fois qu'on y pense, par exemple lorsqu'on passe devant une image sainte. On peut la redire dans l'action de grâce silencieuse après la communion. Venons-nous de commettre quelque faute? Restons calme et redisons simplement la petite invocation pendant quelques instants. Demandons au Seigneur de nous guider.
Cette prière ne nous empêche pas de rester fidèle à nos autres prières habituelles, comme le chapelet. Faisons du reste de toutes nos prières des actes d'amour envers Dieu. Cette prière se combine avec toutes les formes de vie spirituelle et avec tous les états de vie. Elle peut nous mener insensiblement à une vie contemplative où tout est unifié par la seule pratique de l'amour.
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