Notre-Dame du Perpétuel Secours |
Un
chrétien est un disciple du Christ. Et un disciple du Christ est
celui qui marche derrière Jésus et suit le même chemin que lui. Or
quel a été le chemin du Christ ? Un chemin en ce monde qui
nous conduit à la vie éternelle. Le chemin de Jésus est celui de
la Croix et de la résurrection. Sur cette terre, Jésus a connu la
souffrance, la contradiction, la persécution et enfin une mort
affreuse sur la Croix. Il s'est humilié et s'est fait obéissant
jusqu'à la mort sur la Croix. C'est pourquoi le Père l'a exalté
par la résurrection et Jésus jouit maintenant dans le ciel d'une
gloire sans fin.
Jésus
a souffert parce qu'il était amour. Déjà, lorsqu'il était enfant,
Jésus souffrait à cause du péché des hommes et de leur
ingratitude envers Dieu. Il ne souffrait pas dans sa chair, comme ce
fut le cas dans sa passion, mais il souffrait déjà dans son cœur.
Dans la crypte du monastère de Chevetogne, au-dessus de la porte
d'entrée, il y a une fresque qui représente le sujet suivant :
Jésus, adolescent, se repose couché, et face à lui, un ange lui
présente les instruments de la passion. Il savait donc dès le début
de sa vie ce que serait sa destinée douloureuse parmi nous. De même
l'icône de Notre-Dame du perpétuel secours nous montre Jésus-enfant
dans les bras de Marie, regardant les instruments de la Passion, qui
lui sont présentés par deux anges, à droite et à gauche du visage
de la Vierge, et se blotissant, effrayé, dans les bras de sa mère.
Christ de Lérins |
Voici
aussi ce qu'écrivait sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus :
Notre-Seigneur au jardin des oliviers jouissait de toutes
les délices de la Trinité, et pourtant son agonie n'en était pas
moins cruelle. C'est un mystère, mais je vous assure que j'en
comprendes quelque chose par ce que j'éprouve moi-même.
Comme
celle du Christ, la joie profonde que connaît le chrétien au cœur
des souffrances n'est pas le simple résultat d'un effort de volonté.
Elle est le fruit d'une certitude. La certitude de faire plaisir à
Dieu et de sauver le monde. Une certitude vécue dans l'obscurité de
la foi pour le chrétien.
Souvenons-nous
de ce que Marie disait à Bernadette à Lourdes : Je
ne vous promets pas d'être heureux en ce monde mais dans l'autre.
Si
nous connaissons la souffrance et l'épreuve, il nous faut être
toujours joyeux et sourire. Pour Marcel Van, dont je viens de parler,
le secret de la sainteté, c'est de transformer la souffrance en
joie. Même pendant la Semaine Sainte, le Christ nous demande d'être
joyeux, car c'est par notre joie que nous le consolons vraiment, et
Jésus n'aime pas du tout que nous lui offrions des sacrifices dans
la tristesse.
Alors,
quand l'épreuve survient, au lieu de nous attrister, de murmurer ou
de nous révolter, demandons à Jésus de nous aider à sourire et à
garder la paix et la joie de l'âme. C'est bien ainsi que nous
pratiquerons ce qu'il nous a dit dans l'évangile de ce jour :
Celui qui ne porte pas sa croix pour marcher à ma suite ne
peut pas être mon disciple.
oui, mon Pere, le disciple du Christ doit etre joyeux mais cette tipe de joi est elle meme un don de Dieu, comme la foi, c'est un don de l'Esprit Saint.., donc a' la base il y a toujours l'intention... et la perseverance... On peut jamais comander au corp de sourire...
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