jeudi 9 juillet 2020

Le virus de la peur


Sur un site italien,Stilum Curiae, on a publié récemment un petit dialogue imaginaire entre deux démons ! C'est bien sûr inspiré par le célèbre livre intitulé Tactique du diable, de l'anglican C. S. Lewis, publié pendant la seconde guerre mondiale, un livre rempli de réflexions profondes sur notre époque. On a dit que s'il y a eu le Covid19, il y a eu plus encore le virus de la peur. C'est le moment de rappeler la célèbre et historique parole de Saint Jean-Paul II : « N'ayez pas peur ». Et de nos jours les propos de Professeur Raoult : « Cessez d'avoir peur de cette épidémie » vont dans le même sens. Voici du reste ce petit dialogue qui peut nous faire réfléchir :
  • Et comment as-tu fait pour amener autant d'âmes en enfer à l'époque ?
  • Grâce à la peur
  • Oh oui, excellente stratégie : vieille et toujours actuelle. Mais de quoi avaient-ils peur ? Peur d'être torturés ? Peur de la guerre ? Peur de la faim ?
  • Non. Peur de tomber malade
  • Mais personne d'autre ne tombait malade à l'époque ?
  • Si, ils tombaient malades
  • Personne d'autre ne mourait ?
  • Si, ils mouraient
  • Mais il n'y avait pas de remède à la maladie ?
  • Il y en avait
  • Alors je ne comprends pas
  • Comme personne d'autre ne croyait ou n'enseignait sur la vie éternelle et la mort, ils pensaient qu'ils n'avaient que cette vie, et ils s'y accrochaient de toutes leurs forces, même si cela leur coûtait leurs affections (ils ne s'embrassaient plus, ne se saluaient plus, ils n'ont eu aucun contact humain pendant des jours); leur argent (ils ont perdu leur emploi, dépensé toutes leurs économies, et pensaient encore avoir de la chance parce qu'ils n'avaient pas à gagner leur pain) leur intelligence (un jour, la presse disait une chose et le lendemain elle se contredisait, pourtant ils croyaient à tout), leur liberté (ils ne sortaient pas de chez eux, ne marchaient pas, ne rendaient pas visite à leurs proches... C'était un grand camp de concentration pour prisonniers volontaires! Ahahahah!). Ils ont tout accepté, tout, tant qu'ils pouvaient prolonger leur misérable vie un jour de plus. Ils n'avaient plus la moindre idée que c'est Lui, et Lui seul, qui donne la vie et la termine. Ça c'est passé comme ça! Ça n'avait jamais été aussi facile.  

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