mercredi 1 novembre 2017

Un pape qui enseigne l'erreur doit-il être déposé?

Sur la blogosphère catholique, on commence à voir apparaître l'idée d'une procédure de déposition du pape actuel. Il semble que le mouvement soit né aux États-Unis. Soyons sur nos gardes. Selon moi, cette direction est pernicieuse, inutile, susceptible de mener au schisme et aux erreurs du sédévacantisme. Je vous partage le commentaire que je viens de publier sur l'un des blogs qui se font l'écho de cette tentative:

Selon la doctrine la plus commune chez les canonistes (Naz par exemple) déposer un pape, le condamner ou le juger, est impossible dans la pratique. Si un pape enseigne l'erreur, il faut certes lui résister, mais il reste pape jusqu'à sa mort ou sa renonciation. Selon l'adage le premier siège n'est jugé par personne. Huss ou Luther ont pensé que le pape pouvait être déchu. Déposer un pape par un concile d'évêques créerait dans l'Église un trouble plus grand que celui que connaîtrait l'Église avec un pape qui faillirait dans sa mission. Même avec un tel pape, les catholiques sincères ont assez de points de repère dans le magistère infaillible de l'Église pour se diriger sur le chemin du salut. La seule vraie solution, comme Fatima nous l'a montré, est de prier pour le pape.

Pour ceux qui veulent approfondir la question, je conseille de lire ce qu'a écrit à deux reprises l'abbé Pagès, sur son site Islam et vérité:

Le sédévacantisme est une hérésie

Le sédévacantisme est impossible


83 commentaires:

  1. Jean-François M1 novembre 2017 à 20:49

    Bonsoir mon Père,
    Tout d'abord, je vous souhaite une belle fête de la Toussaint.
    En ce qui concerne votre sujet, vous avez raison de dire que le pape ne peut être déposé puisqu'il ne peut être jugé par personne.
    Je suis comme beaucoup de catholiques, très troublé par le comportement, les actes et les dires du pape François. Néanmoins, je pense que Dieu nous l'a donné pour exercer les vertus de Patience, de Foi et d’Espérance. Malgré tout, je pense que certaines personnes peuvent quitter l'Eglise sur "la pointe des pieds".
    Qu'en pensez-vous ?

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  2. C'est ce que je crains chez ceux qui, sous prétexte d'orthodoxie, se lancent de façon exagérée dans des critiques exacerbées du pape. Ils peuvent à la longue devenir schismatiques. Je renvoie à ce que j'ai écrit sur ce thème sur ce blog: Fidélité aux papes et à la chaire de Pierre (au 2 novembre 2016)

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    1. Quand je parlais de quitter l'Eglise sur la pointe des pieds, j’entendais des gens qui ne pratiquent plus ou qui cherchent une autre maison, c'est-à-dire une autre Eglise, comme l'Eglise Orthodoxe. Je dirais que c'est mon cas, je lorgne de ce côté là, tellement notre Eglise prends l'eau comme le disais le regretté Benoit XVI.

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    2. Bonjour révérend père,

      Imaginons que le Pape décide de changer la doctrine dans un sens contraire à la Foi de l'Eglise (ce qu'à Dieu ne plaise !), peut-on refuser d'obéïr tout en restant fidèle ? Comment rester catholique ?

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    3. Je comprends votre tentation! Mais si c'est à cause d'Amoris Laetitia, c'est peine perdue. L'Église orthodoxe a une position beaucoup plus large que nous sur la question des divorcés remariés, avec cette possibilité de nouvelles noces à l'église en cas de divorce, du moins dans certains cas. Si c'est à cause des aberrations liturgiques qui ont cours de nos jours chez nous, je comprends mieux et je ne sais trop quoi vous répondre

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    4. Sinon chercher des lieux où les choses se font correctement

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    5. Merci Cher Père de répondre ainsi à mes question. Il y a bien sur Amoris Laetitia, et je connais la position des Eglises Orthodoxe sur le sujet. Vous avez raison quant aux questions liturgiques qui me troublent mais il n'y a pas que cela. C'est tous les jours que le pape s'éloigne de façon impressionnante de ses prédécesseurs sur le pla, de la doctrine, de la discipline de l'Eglise, etc... C'est très troublant. Ne sommes-nous pas arrivé à l'époque du "Mystère d'iniquité", dont parle St Paul ?

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    6. A l'époque de Léon XIII, on pensait déjà cela par rapport à Pie IX, de même à celle de Jean XXIII par rapport à Pie XII. Et maintenant tout cela est du passé. La lignée des papes a continué

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    7. Réponse à Jérôme: Si ce que vous dites arrivait (mais c'est une pure hypothèse) un jour, il va de soi qu'il faudrait résister au pape et rester fidèle à la foi. Mais beaucoup de théologiens pensent que cela n'arrivera jamais. Dans l'histoire de l'Église, il n'y a jamais eu de pape formellement hérétique. Il y a eu quelques rares d'erreur en matière de foi (Honorius, Jean XXII) sur des points qui n'avaient pas encore été tranchés de manière définitive par un concile ou une sentence ex cathedra.

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  3. Il ne s'agit pas du tout d'un "prétexte" d'orthodoxie mais d'un grave problème d'hétérodoxie, d'ambigüité, voire même d'hérésie soulevé par de nombreux théologiens, prêtres, cardinaux, philosophes catholiques, écrivains, laïcs engagés etc...
    Pourquoi le Pape François refuse-t-il de donner les éclaircissements demandés très respectueusement sur les points soulevés? La controverse pourrait être close en moins d'une journée.
    Au lieu de cela, un silence méprisant et des attaques ad hominem de la part de ceux qui considèrent que toute parole sortant de la bouche du Souverain Pontife est frappée du sceau de l'infaillibilité. Sans compter ceux qui ont été purement "virés" comme le Pr Seifert ou le P.Weinandy débarqué hier par l'USCCB
    Le droit Canon autorise et même encourage les fidèles qui sont dans le trouble par des déclarations ou des actes de la hiérarchie catholique à s'exprimer sans crainte, dans un esprit de dialogue, de miséricorde et d'ouverture d'esprit.
    Où sont le dialogue et la miséricorde tant vantés par le Pape?

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    1. Oui tout cela est incompréhensible. Si le pape ne répond pas, il a ses raisons, mais je ne les vois pas. Espérons que les demandes de clarification finiront par être entendues. De toute manière il faut jusqu'à preuve du contraire interpréter le magistère actuel à la lumière du magistère antérieur, en matière doctrinale. En matière pastorale, le magistère peut par contre changer les choses.

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  4. On ne peut pas juger le pape. Bien.
    Peut-on se demander si sa désignation a été canoniquement valide ?
    En effet, des questions se sont posées qui ont été occultées et sont donc restées sans réponse.

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    1. Oui il reste le cas où le pape actuel serait en fait un antipape, élu de manière non canonique. Réponse: quand Benoît XVI a renoncé au pontificat ( ce que je trouve regrettable car il y avait d'autres solutions) personne n'a douté qu'il le faisait en toute liberté. Tous les cardinaux, y compris les plus ratzingériens, sont allés au conclave, avec la persuasion que le Siège apostolique était vacant et qu'il fallait y pourvoir en élisant un nouveau pape. Aucun cardinal dans la suite n'a remis en cause la validité de l'élection. En outre l'Église d'aujourd'hui dans son unanimité morale n'a aucun doute que le pape actuel c'est François. Il n'y a donc aucun doute à avoir. Nous ne sommes pas heureusement à l'époque du grand schisme, quand on ne savait plus que penser.

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    2. Pour ceux qui ont la mémoire courte, je rappelle ceci. En 1964, Paul VI a réduit le jeûne eucharistique à une heure, après Pie XII qui avait institué un jeûne de trois heures. Or pendant des siècles le plupart des théologiens (saint Alphonse par exemple) pensaient que le jeûne à partir de minuit (qui est encore la règle chez les orthodoxes) était une tradition apostolique, que l'Eglise ne pouvait modifier. Je me souviens que dans un monastère orthodoxe en Roumanie, on m'avait empêché de boire une tasse de café le dimanche matin. Aucune boisson ni nourriture avant le repas de midi et pourtant je n'avais nullement l'intention de communier, étant catholique. Finalement j'ai bu un café à un distributeur automatique dans le hall d'un hôtel

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  5. Hé,ben dis donc ! Je croyais que les moines étaient des gens sérieux qui ne buvaient jamais et ne mentaient jamais. Décidément, tout a changé en peu de temps.

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  6. J'ai lu quelque part (à vérifier !) que la renonciation de Benoît XVI comportait une erreur grammaticale qui en droit canon invaliderait la renonciation. Si c'était vrai, nous pourrions être dans une invalidité subie et non calculée.
    Donc potentiellement permise par le Ciel dans un but qui nous apparaîtrait plus tard. Ceci nous éviterait de penser que l'Esprit Saint a volontairement désigné celui qui jette l'Eglise dans cette situation. Tout comme Judas n'aurait pas été appelé par Jésus mais aurait voulu suivre Jésus avec insistance, espérant qu'il soit un sauveur temporel et un roi terrestre, et pour en être un des ministres puissants. (révélations privées, cf M. Valtorta)

    A vérifier et à méditer.
    Toujours dans la prière pour celui qui occupe la chaire de Saint Pierre.
    DD

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    1. Oui c'est une chose à examiner: l'invalidité de la renonciation pour un motif autre que celui du manque de liberté (vice de forme). Mais aucun cardinal n'a signalé la question, y compris parmi ceux qui sont perplexes face à certains aspects du pontificat actuel.

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    2. Certains prétendent même que Benoît XVI, fin latiniste aurait volontairement fait cette faute, pour bien montrer au monde que sa renonciation était forcée. Pour preuve avant sa renonciation, les terminaux bancaires du Vatican, n'étaient pas opérationnels et après sa renonciation, ces derniers étaient opérationnels. De plus, avez-vous entendu parler du groupe "St Gall" qui se réunissait en suisse et qui comptait la fine fleur des prélats progressistes. certains membres cardinaux ont dit qu'ils avaient élu celui qui allait devenir François pour moderniser l'Eglise. Qu'en pensez-vous mon père ?

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  7. Certains disent ceci... certains disent cela. Tout cela est très vague. Il y a suffisamment de cardinaux latinistes qui auraient pu signaler la chose à l'époque. Or aucun n'a remis en cause la démission de Benoît XVI. Il faut arrêter de rêver. Quelle est du reste cette faute de latin? En outre cela invalide-t-il la renonciation. Quand on disait la messe en latin, des prêtres faisaient des fautes de latin. On n'a jamais remis en cause la validité de ces messes!

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    1. "Commissum" au lieu de "commisso"
      • La renonciation du pape est prévue au canon 332 paragraphe 2 du Code de droit canonique : « S’il arrive que le Pontife Romain renonce à sa charge, il est requis pour la validité que la renonciation soit faite librement et qu’elle soit dûment manifestée, mais non pas qu’elle soit acceptée par qui que ce soit » et au canon 44 paragraphe 2 du Code des canons des Églises orientales (qui dit la même chose). La seule condition pour que la renonciation soit valide est qu'elle soit faite « librement et se manifeste correctement ». (Extrait de : https://fr.wikipedia.org/wiki/Renonciation_du_pape)
      • La déclaration « declaro me ministerio Episcopi Romae Successoris Sancti Petri, mihi per manus Cardinalium die 19 aprilis MMV commissum renuntiare » « je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome, successeur de Saint Pierre, qui m’a été confié des mains des cardinaux le 19 avril 2005″ ne serait pas valide. La phrase en latin est inintelligible parce qu’elle contient une erreur grammaticale, car « commissum » , qui dépend de « ministère », est complément du verbe renoncer, et devrait être au datif pour concorder ; c’est à dire que Benoît XVI aurait dû dire « commisso ». La preuve de cette erreur sur l’enregistrement , à 1mn31 :http://www.youtube.com/watch?v=jJfjo8XxrJM
      • Dans le droit canon traditionnel tout rescrit, bref ou bulle du pape qui contient une faute de latin est nul. Saint Grégoire VII (Registrum 1.33) déclara nul un privilège accordé à un monastère par son prédécesseur Alexandre II, « en raison de la corruption de la latinité », qui constitue « un signe tout à fait évident ». La décrétale Ad audientiam du pape Lucius III, qui figure dans le corps du droit canon (Décrétales de Grégoire IX, l. I, titre III, de Rescriptis, c. XI) pose que « la fausse latinité invalide un rescrit du pape ». Le pape interdit de prêter foi à une lettre pontificale « puisqu’elle contient une faute de construction évidente ». La glose (dans le texte officiel corrigé publié sur ordre du pape Grégoire XIII en 1582) explique à ce propos qu’un rescrit du pape « ne doit contenir aucune faute », puisqu’il est « élaboré avec beaucoup de temps ». Une faute de latin constitue une telle présomption de nullité qu’aucune preuve du contraire ne peut être admise. En outre, Benoît XVI est quelqu’un de supérieurement intelligent et il serait surprenant qu’il ait commis une telle erreur grammaticale dans un texte qu’il a eu tout le temps d’écrire et relire, à moins de la faire intentionnellement pour attirer notre attention.
      • Lors de sa dernière audience générale, Benoît XVI nous a peut-être donné un autre signe lorsqu’il a dit qu’il quittait ses fonctions « pour le bien de l’Église ».
      http://marcchapitre13.e-monsite.com/pages/autour-de-la-renonciation-de-benoit-xvi.html
      http://lesamisdegarabandal.com/fin%20des%20temps.html
      http://benoit-et-moi.fr/2014-I/benoit/qui-a-pousse-benoit-xvi-a-partir.html
      http://docteurangelique.forumactif.com/t18566-la-non-validite-du-renoncement-de-benoit-xvi
      http://www.ilestvivant.com/benoit-xvi-merci/
      https://fr.novopress.info/132011/un-acte-nul-etranges-fautes-de-latin-dans-la-renonciation-de-benoit-xvi/
      http://garabandalvoiedusalut.unblog.fr/2013/10/08/invalidite-de-la-renonciation-de-benoit-xvi/

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    2. Sur le site officiel du Vatican, la faute de latin, faite lors du consistoire, est corrigée. On lit bien « commisso ». Si cette correction a été faite ensuite par Benoît XVI, n'est -ce pas qu'il a voulu valider son acte de renonciation ? Il serait intéressant de savoir de quel pape Benoît XVI fait maintenant mémoire lorsqu'il célèbre la messe : pro papa nostro Francisco ou pro indigno servo tuo. En tout cas cous soulevez une question capitale. Il faudrait connaître l'avis de bons canonistes comme le cardinal Burke. Puis étudier la situation de l’Église dans le cas où nous aurions un antipape. Les nominations qu'il fait ne sont plus valides. Quelle sera la validité du prochain conclave avec en son sein des cardinaux non validement créés ? Affaire à suivre, comme on dit. Pour le peu que je sache, Benoît XVI reconnaît bien en François le pape légitime actuellement.

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    3. Merci la publication qui vous honore et pour votre suivi.
      Effectivement, le Vatican s’est empressé de corriger. Avec ou sans l’accord de Benoît XVI ? Rien ne le dit. On n'est plus à une "pirouette" près.
      Quand à sa célébration de la Sainte Messe, Benoît XVI sait mieux que quiconque, et devant Dieu, ce qu’il est encore et ce qu’il fait, avec qui il doit être en unité.
      Et quant à sa reconnaissance « officielle » du pape François, elle pourrait très bien n’être qu’apparente comme tout le reste et n’être consentie que sous de quelconques pressions, les mêmes qui l’auraient conduit à la renonciation. Il est étonnant que, déchargé de ses fonctions, ce Saint Père ne soit pas encore revenu en séjour dans son Allemagne natale. Est-il vraiment libre ?
      Le cardinal Raymond Burke ne va évidement pas trancher cette question maintenant puisqu’il a déposé les « dubia », procédure qui se doit de suivre rigoureusement le droit canonique. Mais le brave cardinal sait bien que la question soulevée est immensément grave et tragique jusqu’à lui faire évoquer « la fin des temps » :
      https://gloria.tv/article/vXNa49iii6ws3huejLZ4AaqbH
      http://reinformation.tv/conference-cardinal-burke-coeur-marie-burke-73365-2/
      Extrait : « Vers la fin de la conférence, un jeune pasteur d’âmes s’est approché de moi et m’a demandé : « Eminence, pensez-vous que nous sommes à la fin des temps ? » L’expression de son visage montrait à quel point cette question était sincère ainsi que la profonde inquiétude qui l’avait suscitée. Je n’ai pas hésité à répondre : « Cela se pourrait. »
      http://reinformation.tv/cardinal-raymond-burke-crise-eglise-fin-temps-idolatrer-pape-smits-73361-2/
      De plus en plus d’éléments accablent Jorge Bergoglio et « Il n'y a rien de caché qui ne doive être manifesté et rien n'est demeuré secret que pour venir au grand jour » (Mc 4:22) d’autant plus lorsqu’il s’agit des affaires de Dieu qui est amour et lumière. On peut s’attendre à ce que Benoît XVI qui sait tant de choses qui le font souffrir proclame un jour, bientôt d’ailleurs (vu son âge), cette vérité conforme à la réalité surtout si une nouvelle liturgie « œcuménique » devait remplacer la Sainte Messe en abolissant ainsi la réalité du perpétuel sacrifice qui fait toute l’authenticité de la Sainte Eglise catholique du Seigneur Christ Jésus.
      Dans ces conditions, il devient tout à fait superflu de s’inquiéter de la validité du prochain conclave, mais extrêmement urgent de se poser les bonnes questions, de trouver les bonnes réponses et de tirer les bonnes conclusions qui s’imposent à la raison. Car cette fois, même les bons canonistes ne parviendront pas à régler le problème. C’est pourquoi, Dieu Trinité va le faire Lui-même afin que soit sauve sa promesse : « Et les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre elle ! ».
      Bien à vous dans le Seigneur Christ Jésus.

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    4. Je ne sais quelles sont vos compétences en théologie ou en droit canon. En tout cas je vous soumets une question précise et j'aimerais que vous y répondiez, car le débat que vous avez lancé est passionnant. La question que je vous pose est la suivante: La doctrine canonique de l'erreur commune ne s'applique-t-elle pas à la situation actuelle de la papauté? 99% des catholiques sont persuadés que le pape légitime actuellement est Jorge Bergoglio. Par conséquent, même pour ceux qui en doutent, ce pape est pourvu de la juridiction suprême et universelle dans l'Eglise.

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    5. Merci pour votre suivi.
      Daignez croire que je ne vais pas manquer de vous répondre. Mais cela va me prendre du temps. Car mon problème est précisément celui de la situation que vous décrivez : le fait que « 99 % des baptisés catholiques sont persuadés que le pape légitime actuel est Jorge Bergoglio ».
      En réalité, ils ne sont persuadés de rien du tout car il n’est pas difficile de démontrer qu’ils vivent dans l’ignorance, l’insouciance, l’inconscience et l’indifférence envers « les affaires de Dieu et de son Eglise ». Le problème est donc que le pourcent restant est confronté à la raison du plus grand nombre, ce qui, évidement, lui vaut d’énormes difficultés à faire entendre et valoir sa raison même en opposant des arguments probants. Le problème est que le grand nombre fait délibérément et obstinément abstraction de la réalité, ne veut rien voir ni savoir, et de la sorte fait abandon de la vraie foi tout en lui substituant une « religion à la carte » pour se donner bonne conscience et se rassurer. Et c’est tout simplement cela qui fait la force puissante des ennemis de la Sainte Eglise du Christ qui peuvent agir à leur guise, sans rencontrer d’opposition ferme. C’est ce qui génère la grande apostasie dont le dénouement ne peut qu’être apocalyptique. Le problème est le même qu’il y a deux mil ans.
      Et d’emblée, au vu des résultats, toujours les résultats, je doute que la doctrine canonique de l’erreur commune puisse être invoquée car il y a un refus délibéré et obstiné de s’informer, de s’instruire d’une réalité qui est ou qui pourrait être spécieuse, fallacieuse. Dieu est infiniment logique, la Vérité est infiniment logique, la réalité est intrinsèquement logique. Qu’adviendrait-il si Dieu n’était plus logique ? Etre logique, sincère, sérieux, réaliste et complet permet déjà d’approcher amplement la vérité. Dans cet esprit, il faut bien reconnaître que le pontificat actuel est à contre courant de tous les pontificats antérieurs. Trop facile que pour être vrai !. Foi légère et facile, croix légère et facile, croix de liège dans la vision du troisième secret de Fatima.
      J’espère que, pour la circonstance, les longs commentaires ne vous dérangent pas et ne perturbent pas votre blog. Car il est bien difficile d’exposer en quelques lignes des réalités immensément graves surtout quand il faut convaincre des personnes qui n’y voient absolument rien de grave ou qui agissent comme si de telles réalités n’existaient pas du tout.
      Bien à vous dans le Seigneur Christ Jésus.

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    6. Dans la logique, et la foi n’est que logique, cette doctrine ne peut pas s’appliquer parce que le grand nombre de 99 % n’est pas sincère dans ses convictions, n’est pas justifié dans son ignorance :
      • il vit volontairement dans l’ignorance, l’insouciance, l’inconscience et l’indifférence envers les « affaires de Dieu et de son Eglise », il ne cherche pas à s’en instruire.
      • il fait délibérément et obstinément abstraction de la réalité.
      • il fait abandon de la vraie foi tout en lui substituant une « religion à la carte » pour se donner bonne conscience et se rassurer.
      • il s’est ainsi placé lui-même dans les conditions de « l’erreur commune » et en a généré les causes. « L’erreur commune » en devient le résultat d’une erreur recherchée, désirée et acceptée.
      • il est évident que c’est l’apostasie du grand nombre qui a permis l’émergence du faux pape. Sans cette apostasie, il n’aurait pas convoité le trône pontifical sachant bien que ses « réformes » n’auraient pas été acceptées mais systématiquement désavouées.
      • « L’erreur commune » ne peut pas être justifiée par l’apostasie commune, par l’aveuglement injustifié.
      • L’état de « l’erreur commune » n’est pas fondé sur la sincérité : cela se vérifie par le peu de réactions dans la suite de Amoris Laetitia, des « dubia », de la « correctio filialis » et de tant d’autres comportement douteux de François qui devraient susciter le « doute commun ».
      • Ainsi, seul le petit nombre qui s’oppose à Jorge Bergoglio est justifié par « l’erreur commune ».

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    7. Vous êtes vraiment quelqu’un de bien, frère André.
      Grâce à vous, je peux constater que la puissante intercession du Cœur Immaculé de Marie est bien effective, n’est pas du tout de l’illusion, et espérer que d’autres vont être comme vous afin que le plus grand nombre puisse acquérir la certitude que nous ne vivons pas du tout la fin de l’Eglise catholique et du christianisme mais l’aube nouvelle de son triomphe qui s’annonce déjà.
      Que les doux cœurs unis de Jésus et de Marie vous gardent dans les épreuves.

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  8. Il est manifeste en effet que les signes précurseurs de l'antéchrist sont déjà visibles. Mais le temps de Dieu n'est pas le nôtre. La parousie peut avoir lieu prochainement ou dans plusieurs siècles. La prophétie des papes voit en Benoît XVI le dernier des papes (de l'histoire? ou d'une période de l'histoire?). Ensuite, on parle de Pierre le romain et du jugement final. Je verrais plutôt le dernier pape comme un martyr de l'antéchrist (Fatima?). Je sais que Soloviev nous parle d'un antipape, fabriqué par l'antéchrist, à l'époque du dernier pape légitime, Pierre II. Mais son récit est bien sûr imaginaire et symbolique. Dans ce récit, l'antipape est créé alors que le vrai pape n'a pas démissionné. Il est vrai que pour Soloviev à l'ultime période de l'histoire, la plupart des catholiques, évêques en tête, suivront l'antéchrist. Enfin en ce qui concerne l'abolition du sacrifice perpétuel, les dernières nouvelles nous apprennent que le projet de messe œcuménique était un fakenews. Je vous incite donc à être attentifs aux signes des temps mais à ne pas trop vite croire tout ce que l'on dit sur le web. Il y a une chose qui par contre est irréfutable. Dans les derniers temps seront dans le vrai seulement ceux qui seront sous le manteau de Notre-Dame.

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  9. Je viens de lire l'excellente conférence que le cardinal Burke a faite à Louisville. Aucun doute, pour lui François est le pape légitime
    Voici deux citations:
    Il ne peut y avoir place dans notre façon de penser ou d’agir pour le schisme qui est toujours et partout erroné. Nous devons être prêts à accepter quelque souffrance qui puisse survenir, au nom du Christ et de son Corps mystique, notre Sainte Mère l’Eglise.
    Étant donnée la nature particulière des épreuves que traverse l’Eglise en notre temps, nous devons sauvegarder spécialement notre foi en l’office pétrinien et notre amour pour le successeur de saint Pierre, le pape François. Notre Seigneur a constitué son Eglise sur la ferme fondation de saint Pierre et de ses successeurs. Le ministère de saint Pierre est essentiel à la vie de l’Eglise. Renouvelons chaque jour notre foi en l’Eglise et en l’office du pontife romain qui lui a été donné de source divine, et prions avec ferveur pour le pontife romain afin qu’il puisse servir le Christ en toute obéissance et en toute générosité.

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    1. A frère André,
      Merci d’avoir bien voulu prendre connaissance de cette conférence du cardinal R. Burke dont vous avez raison de dire qu’elle est excellente. Il ne faut bien sûr pas perdre de vue qu’elle s’adresse à tout baptisé et qu’elle a été rédigée dans la certitude qu’elle serait certainement soigneusement examinée par le Vatican, ce cardinal n’étant pas du tout apprécié par le pape François, il n’y a pas besoin d’encore le démontrer par tant de liens Web.
      Peut-on donc s’attendre à ce que le cardinal qui a déposé « les dubia » auprès du pape, selon une procédure rigoureusement canonique, va soudainement se mettre à critiquer le magistère du pape ? Qu’adviendrait-il de sa démarche ? Elle serait réduite en cendres sur le champ. Et de même pour ceux qui ont déposé la « correction filialis ».
      « Voici que je vous envoie comme des brebis au milieu des loups ; montrez-vous donc prudents comme les serpents et candides comme les colombes. » (Mt 10:16)

      Je ne sais pas si vous avez fait comme moi. J’ai copié la conférence sur un document Word, puis la réduire par changement de police (7 pages A4) et souligné tous les passages « incendiaires » en jaune. Et bien, il y a de quoi en attraper la jaunisse ! Je vous assure que si tout catholique « qui s’intéresse vraiment aux affaires de Dieu et de son Eglise » en faisant autant, il ne retiendrait rien du passage qui semble vouloir légitimer le pape François, il ne pourrait que se poser des questions sur le comportement réel et bien connu de ce personnage en oubliant l’appel à la fidélité que fait le cardinal.
      Daignez ne pas m’en vouloir si je vous apparais contrariant, mais il ne saurait qu’en être ainsi par devoir, non pas par plaisir.

      Raymond Burke fait à plusieurs reprises la description de ce qu’un bon et vrai pape doit être. Y avait-il donc lieu de le rappeler ? Et pourquoi ? Tous ces propos semblent bien suggestifs et comme une invitation à vérifier si c’est bien le cas en la personne du pontife actuel. Autrement dit, Raymond Burke nous avertit clairement : « Voilà ce que vous devriez avoir ! Qu’avez-vous ? Que va-t-il en advenir ? »

      Etrangement, il commence par parler de Benoît XVI, puis du cardinal Meisner, puis cite les deux papes précédents en exemple (Jean-Paul II et Benoît XVI), puis de Paul VI, puis de la Sainte Vierge Marie, …
      Ce n’est vraiment que dans les tous derniers paragraphes qu’il rappelle, comme vous l'avez fait la nécessiter d’être fidèle au pape. Mais le message est clair, et, comme disait Paul VI : « Comprenne qui pourra ! ». Et saint Matthieu avait déjà dit la même chose : « « Que le lecteur comprenne ! »
      Bien à vous, fraternellement en Jésus-Christ.

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  10. Au frère André,
    En supposant que la publication du dernier commentaire (25.11.2017-12.35) est une autorisation de faire suivre « la grosse artillerie »., en plusieurs suite
    Ma démonstration pourrait être simple et rapide : les événements de la fin des temps antichrétiens se succèdent et se remarquent déjà par leurs résultats, se compliquent et se précipitent à grands pas vers leur dénouement final qui va faire la démonstration éclatante que la doctrine canonique de l’erreur commune n’est pas du tout, dans le cas qui nous occupe, justifiée aux yeux de Dieu.
    Mais vous allez sans doute m’opposer que c’est une démonstration aléatoire et faite par l’absurde. Elle ne sera reçue et comprise que par 1 % et réfutée par 99 % qui précisément sont inconscients qu’ils génèrent eux-mêmes la cause de la controverse en suscitant une illusion collective universelle irréversible.
    Dans ce cas de confusion extrême, d’abstraction délibérée et obstinée de la réalité, il n’y a que les résultats qui peuvent départager ce qui est vrai et ce qui est faux, ce qui est réalité et ce qui n’est qu’illusion.
    Il n’y a pas que 1 % de catholiques qui sont convaincus que nos temps contemporains sont ceux que décrit la vision apocalyptique de Jean, il y a aussi le gros pourcentage des orthodoxes russes mais qui sont en dehors de la réalité en générant ainsi un potentiel de conflits qui pourraient nous affecter durement.
    Voici un lien vers un article de Mme Jeanne SMITS qui est une dame très sérieuse, crédible et perspicace : http://reinformation.tv/fin-histoire-proche-patriarche-cyrille-moscou-forces-saines-bloc-smits-77551-2/
    Lorsqu’on examine - sérieusement - un tel article, il y a de quoi en ressentir certaines inquiétudes pour le proche avenir : les orthodoxes russes se persuadent qu’ils peuvent retarder le dénouement final de la Parousie en « ralliant toutes les forces saines ». Et ils sont étroitement liés au pouvoir en place.

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  11. (suite 1)
    On ne va pas fabuler, mais si, dans de telles convictions, les russes se mettaient en tête d’assainir ce qui n’est pas sain à leurs yeux, cela pourrait susciter bien des problèmes dont l’Ouest (discrédité) n’est pas conscient.
    Bien sûr, leurs certitudes sont erronées. Et d’emblée, Jeanne Smits fait remarquer qu’une possibilité de retarder le dénouement apocalyptique est « introuvable parmi les dogmes catholiques ». Mais cela reste un bel exemple de ce que l’errance peut générer comme possibles résultats néfastes.
    Les propos et les certitudes du Patriarche Cyril de Moscou démontrent amplement qu’il n’est pas possible d’interpréter correctement la vision apocalyptique de St Jean en dehors de la « sphère catholique » parce qu’elle donne la vision de quatre éléments majeurs qu’on ne retrouve, tous à la fois, que dans la Saine Eglise catholique :
    1. La Très Sainte Vierge Marie en tant que Sainte – Immaculée conception – Elevée au Ciel – et surtout Mère du Christ, Mère de Dieu : les protestants n’en croient rien du tout et les orthodoxes ne la reconnaissent pas comme Mère de Dieu, ils ne récitent pas la deuxième partie de l’Avé.
    2. Le Vicaire du Christ, le pape, le magistère du pape qui garanti l’unité de l’Eglise : les protestants et les orthodoxes ne le reconnaissent pas.
    3. Les saints : les protestants n’y croient pas. Pour eux, quand on est mort, on doit attendre le jugement dernier pour savoir qui est saint.
    4. Et, par-dessus tout, la Sainte Eucharistie – la sainte Présence Réelle du Seigneur Christ : les protestants n’y croient pas et ne voudront jamais y croire. En outre pour la doctrine protestante : le baptême n’efface pas du tout la faute originelle et, pour certains, Jésus n’est pas le Fils de Dieu fait homme, mais le premier des hommes qui s’est élevé vers Dieu le Père et qui a parfaitement fait sa volonté devenant ainsi le premier Fils de Dieu d’entre les hommes.
    Ces quatre éléments montrent combien l’Apocalypse ne concerne que l’évolution dans la Sainte Eglise catholique du Christ et que celle-ci est l’unique Eglise authentique du Seigneur Christ Jésus.

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  12. (suite 2)
    De ce fait, tant les orthodoxes que les protestants ne peuvent que commettre des erreurs d’interprétation de l’Apocalypse :
    1. Pour les catholiques avertis, la TSV Marie à Fatima (1917) est la pleine actualisation de « la dame enveloppée de soleil » de Ap 12:1-6. « elle est enceinte et crie dans les douleurs et le travail de l'enfantement. » (Ap 12:2). La Mère de Dieu, Mère du premier Avent, est aussi Mère de cet « enfantement » mystérieux qui est le second Avent, l’Avènement universel de Notre Seigneur Christ Jésus, Lequel (c’est bien dit partout) a confié cette mission à sa Mère, et c’est bibliquement bien logique.
    « L’énorme dragon rouge feu » (Ap 12 :3) est le symbole du communisme (rouge/sang – feu/guerres). Il est « En arrêt devant la Femme en travail, le Dragon s'apprête à dévorer son enfant aussitôt né. » (Ap 12:4). A remarquer que la révolution communiste commence le 20.10.1917 en même temps que Fatima, « en arrêt devant la femme ». C’est déjà dire combien le communisme va faire des ravages immenses et constituait la préoccupation majeure de la TSV Marie demandant par après a consécration de la Russie qui n’a pas encore été effectuée correctement selon les modalités spécifiées.
    Pour les protestants, Ap 12:1 est actualisé par la reconstitution d’Israël. C’est une dérive vers le sionisme. Ils attendent donc la reconstruction du Temple de Salomon et croient que cela va bientôt se faire.
    Les orthodoxes ne reconnaissant pas Marie comme Mère de Dieu ne voient pas l’immense portée prophétique de Fatima et de l’apocalypse pour leur propre nation
    2. Pour les catholiques avertis, le personnage dont parle Ap 13 :11-16 - Ap 16:13 - Ap 19:20 et 2Th2 ne peut être que le chef religieux de l’Eglise catholique. C’est « la clef de l’énigme » qui explique tout. Sans cette clef, on ne peut plus rien comprendre de l’Apocalypse ni même de la réalité de l’actualité. Et c’est ce qui se passe pour les protestants et les orthodoxes dont on voit bien dans leurs entreprises qu’ils sont vraiment inconscients et ignorants de ce qui se passe, notamment dans le domaine de l’unification des Eglises dites chrétiennes, quoique les protestant soient moins dupes que les orthodoxes.

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    1. Les orthodoxes croient que Marie est Mère de Dieu. Ils répètent sans cesse à la messe et à l'office: Très sainte Mère de Dieu, sauve-nous (presjataja bogoroditse spasi nas en slavon) et leur principale prière à Marie est: plus vénérable que les chérubins et plus glorieuse que les séraphins, o Vierge qui as enfanté le Verbe de Dieu, tu es vraiment la Mère de Dieu, nous te magnifions!

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  13. (suite 3)
    De la sorte, autant les orthodoxes que les protestants ne considèrent pas Fatima comme événement essentiel ouvrant la porte sur le temps de la fin des temps et commettent une cascade d’erreurs :
    1. ils ne discernent pas les signes des temps, les « marqueurs » qu’ils ont sous les yeux ni les passages des Ecritures qui confirment ces signes (Daniel – Evangiles – Epîtres aux Thessaloniciens – Apocalypse) ni les renseignements donnés par de nombreuses autres prophéties (Saint Malachie, Léon XIII, La Salette, Akita, ….)
    2. ils ne parviennent pas à se situer correctement dans « la plage chronologique du temps » de la fin des temps et se retrouvent ainsi en dehors de la réalité, en dehors du temps, en dehors des événements de l’actualité, tout en continuant de générer le dénouement final inéluctable.
    3. ils ne savent pas discerner l’actualisation de certains événements de la vision apocalyptique ni présumer de leur évolution décrite, ils réfutent la réalité ou en font abstraction. Et bien sûr, cela n’empêche en rien la réalité de subsister ni de poursuivre son chemin. Il va donc y avoir beaucoup de surprise.
    Si tout ceci est valable pour les orthodoxes et les protestants, ce l’est évidement tout autant pour les catholiques qui ont perdu la vraie foi au vrai Christ et à sa vraie Eglise.

    A noter que les quatre éléments qui constituent les quatre grandes différences distinguant L’Eglise catholique des autres Eglises chrétiennes constituent tout autant les quatre obstacles majeurs à l’unification de ces Eglises en la rendant impossible à réaliser puisque les autres Eglises réfutent certaines ou chacune de ces réalités.
    Or, nous assistons, dans l’Eglise catholique même, à une tentative d’éluder ces quatre obstacles tout simplement en les contournant ou en les supprimant pour faciliter l’unification des Eglises dites chrétiennes.
    Et c’est évidement un comportement anticatholique qui génère les mêmes erreurs d’interprétation de la vision apocalyptique que font les orthodoxes et les protestants. C’est même ce comportement anticatholique qui fait toute la réalité de la fin des temps.

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    1. Il y a des pèlerinages anglicans à Fatima. Je connais un évêque anglican qui s'y est rendu en mai de cette année, avec un groupe de leurs fidèles et trois autres évêques.Il s'appelle Jonathan Goodall.

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  14. (suite 4)
    Dans ce contexte d’erreurs en cascade, il n’y a rien d’improbable à ce que des nations en arrivent à certaines dérives jusqu’à générer des conflits militaires. Et ce n’est pas de la fiction :
    1. En 2016, le gouvernement allemand a encouragé ses citoyens à faire des provisions de nourriture : « Dans un livre blanc publié à la mi-juillet, les autorités allemandes pointaient en particulier la menace potentielle que constitue la Russie, qui «remet ouvertement en question la paix en Europe», notamment après l’annexion de la Crimée. Le «Frankfuter Allgemeine Zeitung» cite également le risque de «conflits hybrides», attaque informatique ou sabotage, combinés ou non avec l’usage d’armes de destruction massive. »
    https://www.letemps.ch/monde/2016/08/22/lallemagne-encourage-citoyens-faire-reserves-nourriture
    2. Dans une interview de 1979, Jacinta, voyante de Garabandal, parle d’une invasion : « Oui, c'était une invasion, ou du moins quelque chose qui ressemblait à une invasion ; quelque chose qui était un grand mal et où le communisme jouait un grand rôle, mais je ne me souviens pas quels pays ou régions seraient frappés. La Sainte Vierge nous engageait avec insistance à prier (pour qu'elle soit évitée). Ces événements difficiles auront lieu avant l'Avertissement, qui viendra quand la situation sera au pire. »
    http://www.ourlady.ca/translations/French/lAvertissementplus.htm
    3. Sœur Lucie de Fatima : « La Très Sainte Vierge, plusieurs fois, aussi bien à mes cousins François et Jacinthe qu’à moi-même nous a dit que la Russie sera l’instrument du châtiment de Dieu pour le monde entier si nous n’obtenons pas auparavant sa conversion » Sœur Lucie a bien dit qu’on ferait la consécration de la Russie, mais bien tard. Cela laisse présumer qu’on la fera lorsque des événements auront fait prendre conscience qu’il est impérieux de la faire correctement.
    4. Dans un courrier adressé à ses amis le 5 mars 2014, le Père Gruner (défenseur inlassable de la causse de Fatima) relate une affaire particulièrement étonnante : à la fin de son séjour à Rome, en octobre 2013, après une campagne centrée sur la Consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie et le 3° Secret de Fatima, que la presse n’a pu ignorer, l’énergique religieux canadien a reçu un appel téléphonique de l’ambassade de Russie à Rome qui désirait le rencontrer ! Après en avoir référé à un cardinal qui était également son ami, ce dernier l’a encouragé à rencontrer les Russes. Le Père Gruner s’est donc rendu à Rome à l’Ambassade de Russie qui voulait connaître la véritable teneur du Message de Fatima, des prophéties de Notre Dame et ses promesses !
    Il est assez étonnant de noter que l’Ambassade de Russie à Rome ait préféré s’adresser au Père Gruner avant son retour au Canada plutôt qu’à des représentants de la Curie romaine au Vatican.
    5. la Russie n’a pas été consacrée valablement :
    http://reinformation.tv/cardinal-burke-russie-pas-consacree-notre-dame-fatima-smits-75580-2/
    6. La Russie ne s’est pas convertie :
    http://reinformation.tv/colloque-occident-contre-europe-douguine-alexandre-russie-poutine-konstantin-malofeev-smits-68478-2/
    N’oublions pas qu’une alliance ferme avec la Chine toujours communiste et avec l’Iran toujours musulman ne relève pas vraiment d’une véritable conversion au catholicisme. Et les guerres de religion en Orient risquent de rebondir de façon surprenante.

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  15. (suite 5 – fin)
    Mais si l’on prétend que tout ceci ne relève que de la fabulation, alors, ce n’est pas gagné, c’est même perdu d’avance, et mieux vaut laisser toute la place à la réalité qui ne trompe jamais mais qui peut être source de désolation. Cependant, jamais l’illusion ne parviendra à l’emporter sur la réalité, car elle n’est que néant qui ne peut générer que le néant, mensonge qui ne peut générer que le mensonge et la destruction »
    L’illusion d’aujourd’hui, c’est l’abstraction de la Vérité et de la réalité, l’abstraction ou le rejet de la vraie foi au vrai Christ et à sa vraie Eglise. Son « marqueur » indéniable est l’absence de la vertu théologale de l’Espérance chrétienne.
    L’illusion, l’abstraction, l’oubli ou la négation de la réalité, condamne les hommes à reproduire sans cesse les mêmes erreurs. Benoît XVI disait en 2012 : « Ce qui est inquiétant, c’est que le mal prend le dessus sur le bien ». Et quand on sait que les moyens du mal atteignent des proportions démesurées, la raison est forcément du côté de ceux qui s’en inquiètent.

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    1. Merci frère André.
      Pardonnez-moi, j'ai pensé un instant que ce serait trop dur pour vous. J'en suis désolé.
      Que Dieu vous garde dans sa paix, sa joie et la vive espérance qu'Il nous donne.
      A.N.

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  16. Frère André,
    Merci pour votre rectification du 26.11.2017/08.54.
    Vous avez raison, c’est l’Immaculée Conception et l’Assomption (ou Dormition) qui ne sont pas dogmatisées chez les orthodoxes. Cependant, ils ne récitent pas le Rosaire (la salutation angélique). Leur chapelet de 300 grains consiste en des invocations : « Seigneur Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi » - « Très Sainte Mère de Dieu, sauve-moi »
    http://orthodoxologie.blogspot.be/2008/04/priere-avec-le-chapelet-orthodoxe.html
    Vous aurez ainsi pu remarquer que je ne suis pas du tout théologien et n’ai pas de formation religieuse spécifique. Je ne procède que de la connaissance que donnent les prodigieux moyens d’informations d’aujourd’hui avec des moteurs de recherche très développés, moyens qui sont à la portée du grand nombre. Le surplus de connaissances que cela peut donner ne sait évidement pas combler tout ce qu’on ignore encore.
    Et moi, j’aurai pu remarquer que vous lisez attentivement les commentaires (même les longs et fatiguants exposés …) qui vous sont transmis. Je vous en remercie vivement, cela fait la richesse de votre blog. Daignez me croire très désireux de vous voir faire la critique la plus rigoureuse possible de ce que je vous soumets, sans quoi, ce serait inutile. Et cela, d’autant plus que vous acceptez bien charitablement la partie de « ping-pong ».
    Je dois encore répondre à votre suite du 25.11.2017/10.54 (en long et en large, avec plusieurs suites, …), et puis je cesserai de vous tourmenter.
    Bien à vous, fraternellement dans le Seigneur Christ Jésus.
    A.N.

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  17. Cher Frère André,
    Ainsi qu’annoncé, je vais vous transmettre toute une série de petits exposés en réponse à votre suite mais traitant aussi du sujet de façon générale. Certains sont vraiment « incendiaires » pouvant même générer des sources d’ennuis pour vous. Je comprends donc tout à fait que vous vous reteniez de les publier. Je vous les transmets quand même à toute fin que vous pourriez juger utile dans votre ministère et parce que la vérité commande d’aller jusqu’au bout de ce qu’on a entrepris,, sans quoi, tout ce qu’on a déjà fait n’a plus rien de réaliste, n’est plus qu’illusion.
    Quand vous aurez fini de les lire, vous penserez certainement que tout cela n’est pas possible, n’est que rêve, fabulation et fantasme. Il ne faut pas vous en étonner, cela m’arrive aussi. Et c’est tout à fait sur ce résultat que compte l’Adversaire pour nous susciter le désir de ne rien en croire et pour pouvoir ainsi agir à sa guise. Mais je sais, selon les articles que vous avez publiés, que vous êtes préparé à cette éventualité. Il ne vous reste plus qu’à bien en cibler l’époque.
    En ce qui me concerne, je suis convaincu que tous ceux qui vont suivre « les deux témoins » de l’Apocalypse (groupe « dubia » et groupe « correctio filialis) vont être comme eux excommuniés sans que cela n’ait de valeur évidement. Ce sont ceux qui ne veulent pas Suivre Jorge Bergoglio dans sa « protestantisation » de l’Eglise catholique et qui veulent rester fidèles à Jésus-Christ et à sa véritable Eglise déjà « éclipsée ».
    Le présent transmis n’est bien sûr pas destiné à être publier.
    Après cela, je pense bien que j’en aurai dit en suffisance et qu’il n’y aura plus rien à ajouter.
    Bien à vous dans le Seigneur Christ Jésus.

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  18. La prophétie des papes de Saint Malachie.
    Cette prophétie a fourni toutes les preuves de son authenticité malgré ses nombreux détracteurs. Saint PIEX y croyait. Lorsqu’on veut bien l’analyser en profondeur, on est stupéfait de constater qu’elle n’a d’autre raison d’être que de situer très correctement dans « la plage chronologique du temps » de la fin des temps le dernier occupant du trône pontifical après Benoît XVI. Sans cette raison, les devises attribuées aux papes successifs (dont la prophétie tient même compte de l’allongement progressif de la durée de vie) n’ont plus de raison d’être, n’ont plus de sens, ne sont plus que des « amuse gueule ». Il se dit même qu’au Vatican, tout en ignorant officiellement cette prophétie, on s’en est officieusement inspiré pour ne pas précipiter la fin des temps. Et quand on sait tout ce qu’on a fait endurer à Benoît XVI, on peut dire qu’il a été et qu’il est encore martyr du système antichrist ainsi que le décrit la vision du troisième secret de Fatima. A noter que cet homme qui, manifestement, connaît toutes ces choses porte sur lui le fardeau d’une conjoncture de nombreuses prophéties en train de se rejoindre, de se recouper, de s’authentifier les unes les autres, de s’actualiser dont celle de 2TH2:7.
    Bien sûr, face à l’angoissant dénouement qu’annonce cette prophétie, on cherche des échappatoires bien illusoires et dérisoires ou bien des moyens de tromper, de détourner de la réalité en prétendant que :
    • Ce n’est pas St Malachie qui aurait rédigé ces écrits, ce qui n’est pas à exclure mais qui n’invalide en rien la prophétie dès l’instant où elle se vérifie dans son actualisation.
    • Ce qui concerne le personnage « Petrus romanus » aurait été ajouter ultérieurement par quelqu’un d’autre que le rédacteur initial, ce qui ne saurait pas non plus invalider la prophétie hormis le fait que Benoît XVI ne s’avère pas être le dernier occupant du trône pontifical, fait qui est bien réel.
    • Quelqu’un aurait ajouter, ultérieurement, un nom « Caput nigrum » (capuchon noir – tête noire – allusion au Maître général des jésuites) entre « Gloria olivea » et « Petrus romanus », sans aucune autre mention, ce qui porte certains a prétendre qu’il y aurait donc un autre pape, si pas plusieurs même, entre les deux cités mais la brièveté de cette mention devrait plutôt être considérée comme un renseignement complémentaire concernant l’un de ces deux papes, sans quoi, c’est l’entièreté de la prophétie qui perdrait toute sa raison d’être. Or, la réalité contemporaine peut démontrer qu’il n’y a pas d’autre pape entre les deux cités.

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  19. Saint-Malachie (suite 1)
    Quoi qu’il en soit :
    • Les prophéties des Ecritures, de la Révélation, sont souveraines en la matière et toutes les autres prophéties doivent leur être conformes, ne peuvent pas les contredire.
    • De nombreuses autres prophéties traitent de la fin des temps et permettent, par recoupement entre elles et avec les Ecritures, d’en faire apparaître l’authenticité ou la fausseté. Il y a donc lieu d’en faire autant avec la prophétie des papes.
    • L’authenticité d’une prophétie ne peut se vérifier que lorsqu’on dispose de suffisamment d’éléments de la réalité pour le faire. La prophétie des papes étant dans sa phase terminale, c’est donc maintenant qu’on peut au plus et au mieux disposer d’éléments conforme à la réalité de l’actualité pour pouvoir la comprendre et en vérifier l’actualisation et l’authenticité.
    • Les Ecritures révèlent clairement que l’Antichrist (Antéchrist) ne peut être que le chef religieux de l’Eglise du Christ.
    • Dans la prophétie des papes, « Petrus romanus » est bien le dernier chef religieux de l’Eglise catholique avant l’Avènement universel du Seigneur, il est donc indéniablement l’Antichrist/Antéchrist.
    • A remarquer que « Petrus romanus » et « Caput nigrum » ne sont pas du tout des devises similaires à celles qui ont été attribuées aux prédécesseurs et désignent plutôt quelque chose d’anormal qu’on a voulu révéler de façon masquée, de façon à ce que cela ne soit compris qu’en temps voulu, c’est-à-dire après Benoît XVI lequel, vraisemblablement, selon les éléments en sa connaissance, a pu percevoir le sens de ces appellations et « planifier » sa renonciation en conséquence. Mais à part lui, personne n’a jamais pu dire correctement avant sa renonciation ce que « Petrus romanus » signifiait .
    • Si l’on veut donc vérifier l’authenticité de la prophétie, il faut bien partir du principe que Jorge Bergoglio – « Petrus romanus » - est le faux prophète Antichrist annoncé par les Ecritures et trouver les éléments concordants qui le prouvent. Si on ne trouve pas d’éléments, la prophétie ne peut pas être authentique. Si on trouve des éléments, ils doivent alors permettrent de comprendre ou révéler le sens de « Petrus romanus ».
    • Les éléments dont on dispose et qui se font de plus en plus évidents sont suffisants pour permettre de conclure que Benoît XVI a été « écarté » du trône pontifical, que sa renonciation n’est pas valide et que l’élection de Jorge Bergoglio n’est de ce fait pas valide mais en plus a fait l’objet de manipulations. Evidement, cela n’est pas possible à faire si l’on s’en tient obstinément aux apparences sous prétexte que l’occupant du trône pontifical ne peut qu’être légitime.
    • On peut ainsi comprendre que « Petrus - Pierre » ne peut être qu’une allusion à l’occupation du trône pontifical et que, dans de telles conditions, « romanus » ne peut être qu’une allusion à la Rome antique capitale du paganisme, soit à la Rome/Vatican devenue antichrist et païenne selon la prophétie apocalyptique de La Salette : « Rome perdra la foi et deviendra le siège de l’Antéchrist ».
    • « Petrus romanus » signifie donc « Pontife païen », pontife antichrétien, usurpateur du trône pontifical, imposteur, homme impie, Antichrist/Antéchrist.
    • A partir de cette conclusion encore assez hypothétiques, il n’y a plus qu’à chercher les éléments concordants et probants, autant à décharge qu’à charge pour être certain de ne pas se tromper. Mais dans le cas concerné, il n’y a que très nombreux éléments à charge, on n’en trouve pas à décharge, et la prophétie qui s’avère ainsi authentique devient elle-même un élément à charge.
    • Evidement, si la crainte de devoir affronter et assumer la réalité pousse à en faire délibérément abstraction, alors même la Vérité révélée ne sert plus à rien, et on ne peut que dériver dans l’illusion de la foi ou dans l’apostasie. C’est d’ailleurs un des résultats escomptés par l’Adversaire.

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  20. Saint-Malachie (suite 2 – fin)
    La conclusion est bien sûr terrible, nous sommes bien à la fin des temps antichrétiens, et personne qui affirmerait le contraire ne saura en faire la démonstration. Mais il ne faut pas faire la confusion entre cette fin et la fin du monde. Cette fin des temps antichrétiens précède l’Avènement universel du Seigneur Christ Jésus. Il ne serait pas logique que survienne la fin du monde sans que le Christ n‘ait d’abord régner sur le monde entier, Lui, le Roi de l’univers.

    Même la Bible de Jérusalem (14ème édition – 1994), quand même suffisamment crédible, fait mention dans ses commentaires en Mathieu 24/3 – renvoi g) que : « Les chrétiens ont adopté le mot grec Parousie comme terme technique pour signifier la venue glorieuse du Christ. Il n’est pas lié nécessairement à son dernier avènement et peut désigner aussi la manifestation puissante par laquelle il viendra établir son règne messianique (L’Eglise) sur les ruines du Judaïsme. En ce passage, Mathieu nous averti clairement qu’il joint les deux thèmes (avènement et fin du monde).»

    Et l’Apocalypse 22:2 renseigne : « Au milieu de la place de part et d'autre du fleuve, il y a des arbres de Vie qui fructifient douze fois, une fois chaque mois ; et leurs feuilles peuvent guérir les païens. »
    Ce n’est donc pas la fin du monde puisqu’on parle de « païens à guérir », à convertir.
    En fait de fin du monde, il semble que l’Apocalypse en parle très peu et très rapidement en son chapitre 20. Elle ne surviendrait qu’un certain temps indéterminé (« mil ans » - donnée symbolique) après l’Avènement universel du Seigneur Christ. Et il est bien logique que Dieu ne nous entretienne guère de cette fin ultime du monde et du jugement dernier.

    Beaucoup font la confusion entre ces deux périodes jusqu’à même situer l’Antichrist/Antéchrist juste avant la fin du monde. Mais dans le chapitre 20 de l’Apocalypse, on ne trouve aucune présence de cet Antichrist/Antéchrist qui est le faux prophète au service de la Bête antichrist. Et pour cause, on rapporte au verset 20:10 qu’ils ont déjà été jetés dans l’étang de feu et de soufre : « Alors, le diable, leur séducteur, fut jeté dans l'étang de feu et de soufre, y rejoignant la Bête et le faux prophète, et leur supplice durera jour et nuit, pour les siècles des siècles. »

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  21. Vladimir Soloviev, imaginaire et symbolique ? Pas pour tout le monde ! Surtout pas pour ceux qui sont bien avisés par d’autres sources. Certainement pas pour Mgr André Mutien Léonard, ni pour le chanoine Dangoisse bien connu et encore moins pour Jean-Paul II qui soutenait le Mouvement Sacerdotal Marial.
    http://www.sombreval.com/Court-recit-sur-l-Antechrist-Vladimir-Soloviev_a138.html
    Ce qui n’est certainement pas imaginaire, c’est l’article 675 du C.E.C. dont on dirait qu’il s’agit d’une radiographie de l’Eglise d’aujourd’hui.

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  22. A quoi bon être attentif aux signes des temps si c’est pour se refuser d’en tirer les conclusions qui s’imposent pourtant à la raison humaine ? Même si certaines choses sont fausses, il ne faut pas oublier que le faux aussi a ses raisons d’être, poursuit des objectifs et produit évidement des résultats néfastes qui détournent de la vérité, de la réalité. Il y a tout lieu de s’y intéresser aussi afin de ne pas en arriver à « jeter le bébé avec l’eau de son bain ». Ce n’est pas pour rien que, depuis 1843, il y a eu une cinquantaine d’annonce de la fin du monde avec citation de la « date de ce jour et l’heure » mais, surtout, une quarantaine depuis 1975 (Témoins de Jéhovah, prophétie des Mayas/22.12.2012, …) (Voir Wikipedia : liste de prédictions de la fin du monde.). Le résultat, puisqu’il ne s’est jamais rien passé, c’est qu’à présent le grand nombre se moque de toute nouvelle annonce de fin du monde ou de fin des temps et assimile de telles déclarations à de la pathologie, n’en craint plus rien et ne s’en instruit pas. Et que penser de Medjugorje qui dit tout le contraire de Fatima ? Et de la commission Ruini prête à en reconnaître les sept premières apparitions comme authentiques mais pas celles qui ont suivi pendant 36 années ? Qui nous dira la vérité ? Le Web ou le Vatican ? Bien sûr, il ne faut pas trop vite croire tout ce que l’on dit sur le web. Mais que peut-on faire d’autre lorsque le silence de ceux qui devraient parler semble confirmer tout ce qu’on dit sur le Web. « Qui ne dit mot consent » dit-on, à moins d’avoir de sérieuses raisons de se taire. Il y a quand même des sites de réinformation sérieux. Il serait en outre aberrant de dire que tout ce qui est sur le Web est faux.

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  23. Le monde croit que les « affaires de l’Eglise catholique » ne peuvent en rien impacter les siennes. Il ne croit pas ou bien oublie que le Dieu Trinité de la Sainte Eglise catholique est aussi le Dieu tout puissant créateur de l’univers visible (et invisible), le Dieu de l’Humanité et que Jésus de Nazareth est le Fils fait homme. La réalité, la Vérité, est pourtant évidente : chaque fois que le monde agit en dehors du Christ, sans le Christ ou contre Lui, il commet une erreur qui se manifeste dans les résultats obtenus. C’est tellement flagrant aujourd’hui que même des scientifiques, des sociologues, des philosophes, … commencent à le réaliser et à reconnaître que l’Eglise a toujours enseigné dans la conformité avec les principes fondamentaux qui régissent toute la création et toutes les créatures, les principes du Créateur. Mais on a tellement laissé le mal s’enraciner qu’il est à présent impossible de l’éradiquer dans un délai suffisamment court que pour empêcher une tragédie universelle.
    La simple erreur antichrétienne d’Angela Merkel d’avoir délibérément laisser venir un flux de migrant important et principalement musulman lui vaut à présent de sérieux revers qui compromettent la gouvernance de l’Allemagne mais de ce fait tout autant la stabilité de l’Union Européenne qui va s’en trouver affaiblie économiquement et militairement face à la Russie. C’est une conséquence de la grande apostasie, c’est un signe des temps, et il est tout autant antichrétien qu’un pape persiste à encourager ce genre d’immigration, d’invasion pacifique, de chaos que tous ses prédécesseurs se sont efforcés de contenir. Un autre signe des temps !

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  24. Nous sommes confrontés à un faux problème :
    • nous avons générés les causes d’un dénouement apocalyptique,
    • nous avons ainsi générés les causes de l’émergence d’un faux prophète,
    • et, en même temps, les causes qui empêchent, étouffent, anéantissent la possibilité de remédier à cette situation,
    • nous sommes immergés dans le faux, presque comme si on avait tout inversé, le temps, la réalité, la vérité. En grec, diable/diabolos : qui inverse, qui bouleverse.
    Mais tout se passe comme s’il ne se passait rien du tout, dans l’écoulement ordinaire et singulier du temps et des événements parce que ce sont les hommes eux-mêmes qui génèrent le dénouement apocalyptique. Est-ce qu’on s’étonne qu’il y ait eu des élections en France et que ce soit Emmanuel Macron qui soit devenu président ? Pourtant, il semble qu’il y ait eu des manipulations opérées par la puissante influence des médias selon des objectifs obscurs bien précis. Est-ce pour autant qu’on pense à le destituer ? Est-ce que cela serait possible ? C’est un problème similaire dans l’Eglise, et c’est trop aveuglément ou facilement qu’on en fait endosser la responsabilité à l’Esprit Saint, les responsables sont les hommes empêtrés dans le « mystère d’iniquité » parce qu’ils rejettent « La vérité vous délivrera ! » (St Paul) et «l’Esprit de vérité que le monde ne peut pas recevoir parce qu’il ne le voit pas et ne le connaît pas » (Jn 16 :17). Le monde n’accueille que ce qu’il voit et que ce qu’il connaît. Pourtant : « C’est l’Esprit qui vivifie, la chair n’y est pour rien ! » (Jn 6:63), la démonstration en est éclatante et facile aujourd’hui.
    On ne peut rien comprendre de ce qui se passe, autant dans l’humanité que dans l’Eglise, si on ne sait pas qui est « la bête surgie de la mer » (Ap 13:1), laquelle a engendré « la bête surgie de la terre » (Ap 13:11), laquelle a placé à sa tête « le faux prophète ». Tout cela n’est pas du tout de la science fiction mais rien de plus que la réalité de l’actualité quotidienne pour ceux qui ont voulu savoir et qui savent pourquoi « l’énorme dragon rouge feu » (Ap 12 :3) a remis son pouvoir à cette « bête surgie de la mer » (Ap 13:4) et pourquoi l’Hadès suit le « quatrième cavalier de l’apocalypse » (cheval vert – monté par la Mort), les quatre cavaliers agissant simultanément. C’est pourtant simple et clair : « Aujourd’hui comme alors … » (MSM), comme il y a deux mil ans. N’oublions pas que Dieu est amour et lumière, Il n’est pas ésotérique ni gnostique, ce sont ceux qui rejettent sa vérité qui deviennent obscurs et ténèbres.

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  25. 99 % de catholiques persuadés que Jorge Bergoglio est bien le pape actuel légitime.
    C’est un prodige étonnant, inquiétant, mais finalement logique.
    L’action du « Grand Dragon rouge feux », de la « Bête surgie de la mer » et de la « Bête surgie de la terre » est manifeste par ses résultats. C’est une situation qui ne peut qu’impacter la vie catholique de toute personne, même de celles qui s’en croient préservées. Car bientôt, un peu partout dans la sphère catholique, on ne trouvera presque plus de familles, ni de personnes qui ne soient pas concernées ou affectées, directement ou indirectement, par l’un ou plusieurs des maux de :
    1. la contraception, l’avortement, l’euthanasie délibérée,
    2. le concubinage, l’adultère, le divorce, le remariage,
    3. le libertinisme sexuel, l’homosexualité, le mariage homosexuel,
    4. le matérialisme, l’hédonisme, le consumérisme,
    5. l’abandon de la pratique dominicale, le relativisme, le modernisme, l’athéisme pratique, l’indifférentisme religieux, l’ignorance, l’insouciance et l’inconscience des réalités de la foi,
    6. l’adhésion à de fausses doctrines chrétiennes, de fausses théories, de fausses prophéties, de fausses manifestations surnaturelles.
    De ce fait, il n’est presque plus possible ni permis, même souvent entre catholiques, de faire référence aux préceptes évangéliques et à la véritable doctrine catholique (notamment à propos d’Amoris Laetitia) sans risquer de froisser, de blesser, de susciter des animosités, des discordes dans les familles, des inimitiés dans l’entourage ou le voisinage, des divisions, parfois même, des poursuites en justice. Et pour ne pas compromettre les bonnes relations humaines qu’ils privilégient, presque tous choisissent –par facilité - de se taire, de s’accommoder du mal, et de s’imposer - en toute bonne conscience - ce faux concept de paix. La paix d’abord, avant tout, par-dessus tout ! Mais la paix selon les concepts humains et pour des objectifs purement terrestres. De la sorte, on s’éloigne de plus en plus de l’unique source de paix véritable qu’est le Seigneur Christ Jésus. Et croyant générer de plus en plus la paix, on génère de plus en plus la compromission, la dérision, la division et la destruction.
    Le grand nombre fait ainsi spontanément application des mêmes principes qu’emploie le pape dans ses prétentions illusoires de pouvoir instaurer la paix dans le monde. Il est donc certain que ces personnes ne vont pas s’opposer aux prérogatives du pape et que celui-ci ne reviendra pas du tout en arrière mais ira plutôt de l’avant, fort de l’approbation du grand nombre et soucieux de ses engagements « au service de la Bête ». Et à Rome, on ne badine pas avec de tels engagements ! Il ne donnera pas suite aux « dubia », ni à la « correctio filialis », il ne corrigera rien d’Amoris Laetitia, il se réclamera de la vérité et de son autorité pour tourner le témoignage de ses opposants en dérision en les assimilant à des hérétiques et des schismatiques toujours avec l’approbation du grand nombre. Et c’est donc avec facilité qu’il pourra faire accepter une liturgie « œcuménique » dans laquelle les paroles de la consécration sont éparpillées, éclipsées.
    De la sorte, le schisme est inéluctable mais tout à fait » inversé ».

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  26. L’Eglise catholique d’aujourd’hui se fait forte d’un nombre croissant de baptisés dans le monde entier. Mais ce ne sont que de belles apparences d’un contenant dont il reste à vérifier le contenu : la foi véritable qui fait l’Eglise véritable. En réalité, sur le terrain, il y a de moins en moins de pratique et de vraie foi :
    1. Tout le monde sait bien que beaucoup de parents (ou tuteurs) demandent le baptême pour leur petit enfant, alors qu’ils ne pratiquent pas du tout, qu’ils n’ont pas conscience des réalités des sacrements et que l’enfant ne sera que sommairement éduqué dans la foi. Dès qu’il atteint l’âge de faire sa « profession de foi », il en fait plutôt une « profession d’athéisme » puisque, presque systématiquement, à l’exemple de ses tuteurs, il ne met plus les pieds à l’Eglise après.
    2. Le droit canon autorise (si pas oblige en conscience) un prêtre à refuser le baptême s’il est convaincu que l’enfant ne sera pas du tout éduqué dans la foi catholique. Et certains prêtres le font courageusement mais se font traités actuellement de « mauvais employés de commune » par le pape François. L’Eglise ne serait-elle donc plus qu’une institution civile comme les communes ? Pourtant, le code de droit canon est clair (can. 851/2° - can. 868/§1/2°). Va-t-on aussi le réformer en conséquence ? Pape François semble ainsi convenir que le baptême est suffisant pour conférer la foi et le salut. Mais c’est une dérive vers la doctrine protestante de la justification. Car, c’est la foi et ses oeuvres qui sauvent. « Une foi sans œuvre est une foi morte ». Aucun des sept sacrements ne confère systématiquement la foi et le salut, c’est la foi qui suscite le besoin des sacrements, et il est aisé de le démontrer. Cette pratique du baptême « bouée de secours » déprécie le sacrement.
    3. La jeunesse d’aujourd’hui ne reçoit déjà plus d’éducation religieuse correcte, dans la connaissance des commandements, des dogmes, des vertus théologales et cardinales, des péchés capitaux, des dons du St Esprit, de la pratique dominicale (hormis dans certaines rares communautés). On substitue à cet enseignement celui de réalités purement terrestres telles que la sociologie, l’écologie et même, apparemment, un tout, tout petit peu de sexologie. C’est dans l’air du temps, on garde le même contenant mais on change le contenu. Et elle ne peut plus être éduquée que dans l’esprit du faux christianisme, pseudo messianisme qui s’installe et s’impose rapidement, actualisant vraiment l’article 675 du C.E.C.
    4. Il y a donc de plus en plus de baptêmes « porte bonheur », de mariages « télé réalité », d’Eucharistie « potion magique », de sacrement de Pénitence « placebo ».
    5. Forcément, il y a de moins en moins d’adhérents à la pratique dominicale assidue. Les églises se vident et on ne sait plus quoi faire pour les remplir au point qu’on commence parfois à y faire un peu n’importe quoi.

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  27. L’Eglise (suite – fin)
    En réalité, tout comme il ne saurait pas y avoir plus de vrais époux qu’il n’y a d’époux fidèles, il ne saurait pas y avoir plus de vrais croyants qu’il n’y a de croyants fidèles à la pratique dominicale (bien sûr sans pouvoir considérer le nombre de baptisés animés du désir de la pratique mais valablement empêchés, et qui doivent être assez nombreux). Et du coup, le « gros bonhomme Michelin » se dégonfle et se ratatine dangereusement. Mais en plus :
    6. Au concept originel de « croyant pratiquant » est venu s’ajouter celui de « croyant non pratiquant » dont un prêtre disait à l’un de ses paroissiens qui s’en glosait : « Vous avez juste le même problème que le diable ! Lui aussi croit en Dieu mais ne pratique pas non plus ! ». Et cet esprit de fond de « religion à la carte » (à vrai dire de protestantisme) s’est étendu à toute l’Eglise au point qu’aujourd’hui on trouve un nombre inquiétant de « pratiquants non croyants » qui réfutent certains concepts de la morale catholique traditionnelle ou bien qui choissent parmi les réalités de la vraie foi celles qui les arrangent et rejettent celles qui les dérangent afin de ne pas compromettre leurs plaisantes relations humaines. Ceux-là risquent bien de s’accommoder des « innovations » du pape François trouvant même qu’elles contribuent à renforcer la paix et la fraternité comme est supposée devoir le faire la fausse messe œcuménique en cours d’élaboration.
    7. C’est alors que les vrais croyants fuiront ces abominations, fuiront ces églises dans la certitude de faire la volonté de Dieu : « " Sortez, ô mon peuple, quittez-la, de peur que, solidaires de ses fautes, vous n'ayez à pâtir de ses plaies ! » (Ap 18:4).
    Déjà en 1995, lors d’une interview, l’abbé Pierre déclarait : « A voir la façon dont les chrétiens se comportent, on peut se poser la question de savoir s’il y en a vraiment qui croient au Christ. Certainement qu’il y en a mais pas beaucoup ! ». Que dirait-il aujourd’hui ?
    Ce n’est certainement pas pour rien que le Seigneur Christ a dit « Quand le Fils de l’homme reviendra, trouvera-t-il encore la fois sur la terre ? »

    « Au Portugal se conservera le dogme de la foi ! » Fatima renvoie à La Salette et tous deux renvoient à l’Apocalypse de St Jean comme unique raison pouvant générer une foi indéfectible et inébranlable.
    Voilà donc ceux qui formeront le nombre des vrais croyants qui restent.

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    1. J'ai ajouté à mon article deux liens à consulter sur le site Islam et Vérité de l'abbé Pagès: Le sédévacantisme est une hérésie, Le sédévacantisme est impossible.
      Quoi qu'il en soit, Fatima nous rappelle l'essentiel pour la situation qui est la nôtre aujourd'hui:
      se consacrer au cœur immaculé de Marie,
      les premiers samedis du mois en réparation
      dire le chapelet pour la paix dans le monde et la conversion des pécheurs
      prier pour le saint Père.
      Ajoutons la prière à Marie, souveraine maîtresse des anges, du Père Cestac, et la prière à Saint Michel archange. Il faut que les vrais croyants soient unis dans la prière, même s'ils ont des divergences d'appréciation sur certains points de la situation actuelle de l'Eglise

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  28. Cher frère André,
    Merci pour votre suivi assidu et pour les publications auxquelles je ne m’attendais point. Vous commencez à me donner le vertige !
    Le contenu de votre dernière réponse m’oblige à donner quelques précisions sur ma personne sans que cela ne puisse être authentifié, même si Dieu en est témoin.
    J’ai toujours été fidèle et uni aux papes jusqu’en octobre 2015 (coïncidence : un temps, deux temps et un demi-temps après Fatima), d’autant plus que j’ai adhéré au Mouvement Sacerdotal Marial que vous ne connaissez peut-être pas (don Stephano GOBBI), lequel prône une fidélité inconditionnelle au Pape, à la TSV Marie et bien évidement à la Sainte Eucharistie. Ce mouvement, auquel ont adhéré plus de 300 évêques et 60.000 prêtres, a été répandu dans plusieurs endroits du monde, souvent dans les sanctuaires d’apparitions mariales, forcément avec le consentement (sans doute officieux) de l’Eglise qui ne l’a jamais désapprouvé, mais au contraire, Jean-Paul II le soutenait, concélébrait chaque année avec don Gobbi, et avait spécialement chargé un cardinal pour le suivre. Joseph Ratzinger, à l’époque Préfet de la C.D.F. a validé l’opuscule du MSM et le connaît donc aussi.
    Ce mouvement a été entièrement fondé sur le grand message indéniablement apocalyptique de Fatima. Il traite donc sans retenue, et avec beaucoup de détails étonnants, de la fin des temps et du second Avent, l’Avènement universel de Notre Seigneur Jésus-Christ obtenu par la puissante intercession de la TSV Marie.
    C’est ainsi que j’ai continué à être fidèle au pape François dès le début de son pontificat, malgré dès ce début des critiques sur son comportement étrange.
    Mais au mois d’octobre 2015, à court d’arguments pour le défendre contre les critiques suscitées principalement par sa persistance à nous imposer la migration musulmane, laquelle commençait à rendre ridicules ceux qui le soutenaient malgré tout, j’ai commencé à fouiller le Web pour trouver des arguments incontestables. Et c’est alors que m’est apparue toute l’horreur. Sur le Web, il n’y a que de solides arguments le dénonçant comme faux pape, mais rarement des arguments en sa faveur et qui sont de toute façon spécieux et dérisoires.
    Les deux liens que vous m’avez proposés ont retenu toute mon attention et j’ai lu les documents attentivement deux fois.
    Vous allez sans doute être surpris, mais je suis entièrement d’accord avec « chacun des mots » exprimés dans ces documents. Tout cela est d’ailleurs bien logique, autant bibliquement qu’humainement, en considération que le pape est bien un être humain soumis à la faiblesse humaine autant que tous les autres et qu’il n’est préservé de l’erreur qu’en matière « ex cathedra », de dogmes.

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  29. )
    Alors vous allez certainement me répondre que quelque chose ne va pas dans mon raisonnement qui se contredit. Mais en réalité, ce n’est pas dans mon raisonnement que quelque chose ne va pas, c’est dans la situation du pontificat actuel de la Sainte Eglise, c’est cela qu’il ne faut pas oublier et qui fait précisément l’objet du présent débat. Ainsi que je l’ai exposé dans un commentaire, nous sommes en présence d’un faux problème inextricable parce que surgissant dans la situation excessivement particulière de la fin des temps, situation encore jamais vécue dans l’Eglise et pourtant annoncée à La Salette et Fatima dont il faut bien conclure qu’on n’en a encore rien compris ou rien cru.
    Les deux documents que vous m’avez proposés ne traitent que des papes - élus légitimement - sans nullement traiter du cas d’un ou de papes - élus illégitimement - ni d’une situation particulière comme celle que nous vivons, alors que tout ce que j’avance se fonde sur le fait que le pape François est illégitimement élu et que nous sommes donc dans une situation particulière en présence de deux papes à la tête de l’Eglise : un qui est vrai et qui a été « écarté » et l’autre qui est faux et qui n’est pas pape.
    En fonction de ce que j’avance, et je ne suis certainement pas le seul, Benoît XVI est toujours l’unique vrai pape légitime et tout ce que disent les deux documents restent donc parfaitement valable actuellement en considération de ce fait, même les deux expressions relevées : « … fût-ce aux jours de l’Antéchrist … » et « il (St Bellarmin) propose cette solution sans réelle conviction parce qu’il considère pareil cas comme irréel et pratiquement impossible ». Effectivement, il y a encore un vrai pape même « aux jours de l’Antéchrist »
    La parole « Et les portent de l’enfer ne prévaudront pas contre elle » ne garantit nullement qu’il n’y aurait jamais de fin des temps antichrétiens ni de faux pape dans l’Eglise à la fin des temps sans que cela ne provoque une intervention du Seigneur, ce qui est tout aussi logique, car si un faux pape venait aussi à bénéficier de la même infaillibilité qu’un vrai, ce serait l’enfer qui prévaudrait. Il faut réaliser que c’est précisément une telle situation qui génère la fin des temps, qui est signe certain de la fin des temps antichrétiens. Jamais, Dieu ne permettra que le faux prenne la place du vrai, que le faux imite parfaitement le vrai au point « d’égarer, même, si possible, les élus ». Et, il n’y a pas de problème, nous allons bientôt savoir.

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  30. (suite 2 – fin)
    Si on n’accepte pas qu’une telle situation soit possible, alors, il y a aussi un grave problème du côté des Saintes Ecritures qui l’ont bien annoncée ainsi que du côté de La Salette et de Fatima.
    Bien sûr, le « leitmotive » qui bloque tout, qui empêche de tout bien comprendre et discerner, qui génère le chaos dans l’Eglise, qui la précipite inéluctablement vers sa fin, c’est le fait qu’on ne s’attache pas à démontrer que François est élu illégitimement. « Tout ce qu’on dit n’est que rumeurs ! » dit-on. Et aussi graves soient ces rumeur, notons déjà que personne ne s’avance pour les démentir, ce qu’il faudrait faire, pour le bien de l’Eglise, s’il est vraiment le Pape. Les deux documents visionnés (tous deux datés du 02.12.2015) ne démentent en rien ces rumeurs mais montrent publicité pour un livre de « supplique au pape ». N’était-ce pas pourtant l’occasion ? Ou bien s’agit-il d’un message caché de l’abbé Pagès qui nous suggère de chercher nous-mêmes ce qu’il en est vraiment ?
    http://docteurangelique.forumactif.com/t13168-une-condamnation-de-l-abbe-guy-pages-et-de-certaines-de-ses-videos-par-larcheveche-de-paris
    Le franc parlé de l’abbé Pagès dérange
    https://youtu.be/rABAAOuWc1g
    vidéo intéressante pour un peu mieux comprendre. Dès les premières secondes, on remarque la présence de l’abbé Pagès.

    Et d’accord avec ce que vous dites à propos de Fatima, il faut prier pour le Saint Père. Mais, retour à la case départ, qui est le Saint Père aujourd’hui ? Peut-on ou ne peut-on pas douter de la légitimité de l’élection d’un pape ? Pourquoi donc Pape François soulève-t-il tant de doutes, de rumeurs, de critiques, de réactions diverses ? Manifestement, « quelque chose ne va pas » comme il le dit lui-même souvent.
    Merci pour votre patience. Encore quelques petits exposés essentiels, et puis, … la pension !

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  31. Interprétation de l’apocalypse
    Beaucoup d’erreurs d’interprétations des visions de Daniel et St Jean, n’ont d’autres causes que le fait d’ignorer ou d’oublier qu’elles ne concernent exclusivement que la fin des temps, qui inclut la 7Oème semaine (7 ans). Il en résulte que beaucoup de personnes sont ainsi détournées de la réalité, en particulier de la plage chronologique du temps de la fin des temps que les hommes génèrent eux-mêmes.
    • Les visions données par Dieu à St Jean et à Daniel précisent toutes deux qu’elles resteraient « scellées jusqu’à la fin des temps », c’est-à-dire incompréhensibles tant qu’on ne serait pas arrivé à la fin des temps. Et ni Daniel ni St Jean n’ont pu comprendre la vision qu’ils avaient reçue. L’apocalypse est un livre fermé, scellé par des sceaux, jusqu’à ce que vienne le temps de la fin des temps, de la Parousie. Cet un élément capital, fondamental, pour établir correctement la plage chronologique de la fin des temps. Beaucoup d’interprètes l’ont ignoré en « pataugeant » ainsi dans le temps depuis le début historique de l’Eglise pour finir par sortir de la réalité du temps contemporain : Dn 12:4 - Dn 12:9 - Ap 5:1 - Ap.10:4
    • Ce livre ne concerne donc que la fin des temps, que les événements qui doivent surgir à la fin des temps. Il ne peut donc être descellé, ouvert, c’est-à-dire compris qu’à la fin des temps. Nul homme ne peut prétendre en découvrir le message de lui-même : Ap 5:3
    • Seul Jésus-Christ possède la clé de l’interprétation des énigmes qui s’y trouvent : Ap 5:4 - Ap 5:9
    • C’est Lui qui enverra son messager avec ce livre ouvert, décelé : Ap 10:1 - Ap 10:2
    • pour révéler son contenu lors de l’accomplissement des événements apocalyptiques annoncés :
    Ap 22:16 - Ap 22:10

    Il y a donc quatre événements à situer dans la plage chronologique du temps :
    1. celui qui actualise Ap 1 :1 – Ap 10:2 – Ap 22:16 : l’ange envoyé pour desceller le livre de l’Apocalypse et celui de la vision de Daniel, pour annoncer l’actualisation des temps de la fin des temps. Comme il ne peut pas s’agir d’un humain terrestre (Ap 5:4), on ne voit personne d’autre que la TSV Marie en ses manifestations mariales de La Salette et de Fatima (qui renvoie d’ailleurs à La Salette). Et d’ailleurs, Sœur Lucie de Fatima disait : « Lisez les chapitres VIII à XIII de l’apocalypse ! Tout le troisième secret de Fatima est là ! »

    2. celui qui établit le commencement de la fin des temps : Ap 12:1-6.
    * C’est »la femme enveloppée de soleil », la TSV Marie à Fatima en 1917
    * avec » l’énorme dragon rouge feu » (rouge/sang – feu/guerre) qui est le communisme qui commence « en arrêt devant la femme au travail », c'est-à-dire en même temps que Fatima (le 20.10.1917) et qui est une préoccupation majeure de la TSV Marie

    3. celui qui actualise l’émergence du faux prophète :
    * Ap 13:11 - Ap 16:13 - Ap 19:20
    * Dn 7:8 - Dn 7:21 - Dn 7:25 - Dn 8:14 - Dn 9:24-27 - Dn 11:31 - Dn 12:6-12
    * Epître 2 TH 2:3-12
    * Mt 24:15-18 et et Mc 13:14
    * Ap 11:3-12 : un « marqueur » de plus : les « deux témoins »)

    4. celui qui actualise « l’abolition du perpétuel sacrifice » et « l’abomination du dévastateur », ces deux événements étant impérativement liés, étant la conséquence l’un de l’autre, survenant simultanément, de facto. Si l’on constate l’actualisation de l’un, il faut donc bien convenir que l’autre aussi s’est actualisé.
    * Dn : 9:27 - Dn 11:31 - Dn 12:11

    (N.B. : les versets ne sont pas reproduits afin de réduire l’exposé. Il a été fait usage de « La Bible de Jérusalem » dont il existe une version en ligne très fonctionnelle : http://otremolet.free.fr/otbiblio/bible/ )

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  32. Il n’est pas conforme à la réalité de prétendre qu’il est impossible de déterminer l’époque de la Parousie et qu’elle pourrait surgir n’importe quand, prochainement ou dans cent ans :
    1. d’abord parce que l’Ecriture nous donne tous les moyens de le savoir notamment par les visions de Daniel et de St Jean qui ne sont que des visions anticipatives, préventives et instructives d’une réalité événementielle qui leur est ultérieure. Ce ne sont pas ces visions qui génèrent cette réalité mais c’est celle-ci qui a suscité ces visions. Il suffit donc d’examiner cette réalité pour constater qu’elle actualise ces visions, qu’elle existe indépendamment de ces visions.
    2. La Parousie ne peut avoir lieu que dans la suite des œuvres mauvaises des hommes, qu’à cause de leurs œuvres. Ce n’est donc pas Dieu qui en a déterminé, programmé le moment. Ce sont les hommes qui par leurs œuvres génèrent la grande apostasie dont le dénouement inéluctable, inexorable est la fin des temps antichrétiens et l’Avènement du seigneur. Et c’est bien ce que confirment les Ecritures dont les visions. Il suffit donc de recouper les renseignements donnés par la réalité de l’actualité avec ceux donnés par les Ecritures pour savoir assez précisément l’époque de la Parousie.
    3. Même sans les prophéties et les visions, il est possible de constater qu’on s’approche d’un déclin inexorable et d’une tragédie inéluctable. Les visions venant de Dieu qui sait tout et voit tout, qui ne peut ni se tromper ni nous tromper, ont la faculté de dépasser le temps contemporain pour nous prévenir à l’avance de ce qui vient. Et de la sorte, elles rendent témoignage à la parole de Jésus qui a dit : « Je vous le dis, dès à présent, avant que la chose n’arrive, pour qu’une fois celle-ci arrivée, vous croyiez que Je Suis. » (Jn 13:19). Elles servent aussi au fait que ceux qui en ont connaissance ne pourront pas dire que personne n’était venu les prévenir.
    Le dilemme, c’est qu’on fait délibérément et obstinément abstraction voir négation de la réalité et même de la Vérité. C’est précisément cela qui génère la grande apostasie et la fin des temps. On va même jusqu’à invoquer une parole de Jésus-Christ pour en faire une raison souveraine d’oublier, si pas d’invalider, tout le reste qui est bien plus essentiel et de nous entretenir ainsi délibérément dans l’ignorance, l’inconscience, l’insouciance, l’indifférence, dans la confusion délibérée entre :
    • La « date précise de ce jour et l’heure » (exemple le 13.10.2018 à 12.00) : «Quant à la date de ce jour, et à l'heure, personne ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, personne que le Père, seul. » (Mt 24.36). Pourtant, il est bien clair que cela ne vise que la date et l’heure précise de ce jour, par exemple le 13 octobre 2018 à 12.00, et donc que cela ne concerne pas du tout la semaine, ni le mois, ni l’année, ni l’époque concernée dont les quatre versets précédents dans l’Evangile stipulent bien :
    • « l’époque » (exemple : le printemps, l’été, l’époque des machines à vapeur, l’époque des ordinateurs, …) : « Du figuier apprenez cette parabole. Dès que sa ramure devient flexible et que ses feuilles poussent, vous comprenez que l'été est proche. Ainsi vous, lorsque vous verrez tout cela, comprenez qu'Il est proche, aux portes. » N’est-ce pas une invitation impérieuse à voir et savoir, à comprendre et à croire ? Mais on nous répond : « Circulez, il n’y a absolument rien à voir ! »..

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  33. Pourtant, le fait que le Seigneur n’ait pas pu préciser cette date relève bien plus de la pure logique que du mystère. Imaginons-nous qu’Il aurait pu connaître et préciser cette date du jour et l’heure. Quelle mode de datation aurait-Il dû employer ? Celle des juifs de son époque ou la nôtre ? Le calendrier juif ou le calendrier égyptien ? Et comment les disciples auraient-ils réagi s’Il avait dit : « Ce sera le 13.10.2018 à 12.00 ! » ? Comment les juifs l’auraient-ils cru puisqu’ils étaient déjà passés l’an 3800 ? Quelle aurait été la suite de l’histoire chrétienne ? De suite, on comprend que Dieu Le Père a pu Lui tenir cette date cachée pour qu’Il n’ait pas à s’en expliquer. Mais il n’est guère concevable qu’à présent, le Seigneur Christ, dans la gloire du Père, ne connaisse toujours pas cette date. Il n’y a donc pas lieu de faire de cette impossibilité de la connaître une raison souveraine d’ignorer tout le reste.

    Par contre, comment va-t-on pouvoir être justifié d’avoir ignoré des signes stupéfiants comme les apparitions mariales de La Salette, de Fatima, de Garabandal, d’Akita. Et encore de voir sans guère s’en émouvoir un grand pape devoir se retirer pour laisser la place à un successeur qui fait tout le contraire de ses prédécesseurs en recueillant le consentement et les applaudissements de plus de 90 % des baptisés ? N’est-ce pas un prodige étonnant, signe d’un changement de temps ?
    Ce sont les signes des temps que plusieurs passages de l’écriture nous invitent, nous obligent à reconnaître et nous permettent de reconnaître par les renseignements qu’ils livrent et qu’on peut recouper ente eux pour en dégager une certitude sur base des signes :
    • Mt. 24:32-33 : « Du figuier apprenez cette parabole. Dès que sa ramure devient flexible et que ses feuilles poussent, vous comprenez que l'été est proche. Ainsi vous, lorsque vous verrez tout cela, comprenez qu'Il est proche, aux portes. » "
    • Mt 24:15 (et Mc 13:14) : « Lors donc que vous verrez l'abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, installée dans le saint lieu - que le lecteur comprenne ! - … ». « Que le lecteur comprenne ! » que ce qu’a rapporté Daniel est en train de se réaliser.
    • Dn 11:31 : « Des troupes se présenteront sur son ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et dresseront l'abomination du dévastateur. » (Bible Louis Segon). « Se présenteront sur son ordre » : cela fait penser à une convocation pour un synode.
    • Dn 8 :13-14 : « J'entendis un saint qui parlait, et un autre saint dit à celui qui parlait : "Jusques à quand la vision : le sacrifice perpétuel, désolation de l'iniquité, sanctuaire et légion foulés aux pieds?" Il lui dit : "Encore 2.300 soirs et matins, alors le sanctuaire sera revendiqué."
    • Dn 12:8-11 : « J'écoutai sans comprendre. Puis je dis : "Mon Seigneur, quel sera cet achèvement ?" « A compter du moment où sera aboli le sacrifice perpétuel et posée (mise en place) l'abomination de la désolation : 1.290 jours. »
    • Dn 12 :12 « Heureux celui qui tiendra et qui atteindra 1.335 jours. »
    Que faut-il donc encore de plus précis ? La « date de ce jour et l’heure » que nul ne peut savoir mais surtout que personne ne veut savoir ? Entre le 1290ème et le 1335ème jours, nous n’aurons rien de plus précis.

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  34. Voici quelques paroles du père jésuite Malachie Martin, diplomate du Vatican, qui a été autorisé à prendre connaissance du troisième secret de Fatima sous condition de tenir le silence. Ce qu’il s’est autorisé à dire en respectant sa promesse est donc sommaire mais déjà bien suffisant :
    • « L’Apostasie dans l’Église constitue la toile de fond, le contexte du 3è Secret. L’Apostasie a déjà commencé ! Mais les châtiments prédits dans le Secret sont bien réels, ce sont aussi des châtiments physiques et ils sont terribles ! »
    • En 1998, une année avant de mourir : « Vous savez, si le Vatican révélait le 3è Secret ce serait un tel choc chez les gens, que les églises seraient immédiatement remplies de fidèles à genoux, les confessionnaux de toutes les églises, cathédrales et basiliques seraient pleins à craquer, même le samedi soir ! »
    • Et juste avant son décès : « Le Troisième Secret de Fatima est quelque chose de sinistre, d’horrible et d’épouvantable ! »


    « Dans les derniers temps seront dans le vrai seulement ceux qui seront sous le manteau de Notre-Dame. ».
    La TSV Marie l’a dit tant de fois ! Notamment à Fatima : « Au Portugal se conservera le dogme de la foi ». Cela se comprend encore mieux quand on sait que Fatima renvoie à La Salette et tous deux à l’Apocalypse St Jean. Et bientôt, cela va se prouver. Car, face aux nombreux bouleversements inédits dans l’Eglise catholique, il n’y aura bientôt plus d’autre option que d’en perdre la foi ou d’accepter l’évidence de la fin des temps laquelle, dans la certitude du proche Avènement du Seigneur, est cause prodigieuse de foi, d’espérance et de charité indéfectibles.
    Ne sont certainement pas sous le manteau de Notre-Dame ceux qui ont fait venir au Vatican la statue de Luther, adversaire de la Mère de Dieu.

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  35. Les « deux témoins »
    Un autre « marqueur » très important est celui des « deux témoins » dont parle le chapitre Ap 11. Il est très important parce que :
    1. Son actualisation en nos temps est vraiment flagrante, il nous situe donc aussi dans la « plage chronologique du temps » de la fin des temps,
    2. la présence des « deux témoins » confirme et renforce la certitude que nous sommes bien à la fin des temps antichrétiens,
    3. ces « deux témoins » coexistent avec le « faux prophète » et est un indice que le règne de celui-ci est effectif puisque leur rôle est de le contredire.
    4. il est important pour le salut des âmes de savoir reconnaître ces deux témoins et de les suivre.

    « Mais je donnerai à mes deux témoins de prophétiser pendant mille deux cent soixante jours, revêtus de sacs. " (Ap 11:3)

    Ils sont « revêtus de sacs », signe de repentir (comme à Ninive), de revirement, de réparation. Cela semble indiquer qu’il s’agit de personnes qui sont en partie responsables du déclin qui s’est installé, qui en prennent conscience et qui réagissent avec humilité. Effectivement, passé l’an 2013, on ne trouve plus, dans l’Eglise catholique, de personnes indemnes vis-à-vis du Concile Vatican II, hormis certaines communautés catholiques inféodées à Rome (FSSPX, …) pour lesquelles l’apocalypse ne mentionne aucun rôle.

    La question est spontanée : « Qui sont donc ces deux témoins ? ». Il existe deux conceptions ou versions de ces « deux témoins » :
    1. l’une tout à fait réaliste, authentique, et qui s’actualise parfaitement présentement,
    2. l’autre tout à fait irréaliste, à tendance judaïque, et qui détourne de la réalité mais qui est assez répandue et tenace, peut-être plus que la première parce qu’elle relève de la tradition : il s’agit du retour d’Elie et Enoch, en chair et en os. Cela ne concorde déjà pas avec l’expression « revêtus de sacs » puisque ces deux personnages n’ont plus à faire pénitence. Mais tant que ceux qui croient à ce retour ne les voient pas revenir, ils ne croient pas qu’on est à la fin des temps. Une erreur d’entêtement qui risque de coûter cher.
    Pour le présent ouvrage, l’auteur ne retient que la première version d’autant plus que la deuxième semble avoir été écartée par le Seigneur Christ Jésus Lui-même (Mc 9 :11-13)

    A noter que l’apocalypse ne donne nullement de noms à ces deux témoins mais en fait une brève description (Ap 11:4-6)
    Le lien https://christus.fr/les-deux-temoins-du-livre-de-l-apocalypse/
    fait une bonne description de ces deux témoins en assimilant ou comparant leur témoignage à celui qu’ont rendu Moïse et Elie.
    Le lien http://prophetie-biblique.com/forum-religion/propheties-fin-des-temps/les-temoins-apocalypse-elie-moise-t4158.html
    rappel des paroles de l’Ecriture pour montrer que les « deux témoins » de l’apocalypse sont des figures de Moïse et d’Elie, sont animés de l’esprit qui animait Moïse et Elie, tiennent en notre temps un comportement semblable, ont une mission semblable. (Jc 5:17 – Ex 7:17 – Ap 1 :3 – Mt 17:1-9)


    Lorsqu’on a acquis la certitude d’être plongé dans les événements de la fin des temps, il devient aisé de réaliser ce que les écritures veulent nous dire. Et même sans en avoir une connaissance pointue, la logique, le bon sens, la raison permet de reconnaître ces témoins à leurs actions selon ce que dit Ac 2:17 : « Il se fera dans les derniers jours, dit le Seigneur, que je répandrai de mon Esprit sur toute chair. Alors vos fils et vos filles prophétiseront, vos jeunes gens auront des visions et vos vieillards des songes.».
    Au vu des circonstances et des événements actuels, il est donc bien plus authentique de croire que ces « deux témoins » sont des personnages bien terrestres et d’actualité, plus réellement deux groupes distincts de plusieurs personnes. Puisque nous sommes dans les événements de la fin des temps, ces « deux témoins » sont forcément parmi nous.

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  36. Les deux témoins – suite 1
    De quel témoignage, de quels témoins avons-nous présentement le plus besoin ?
    Face au comportement spécieux de Jorge Bergoglio depuis le début de son pontificat et aux graves dérives que génèrent son exhortation Amoris Laetitia, stratégie imparable de destruction de l’Eglise, chaque baptisé – bien avisé – conclut légitimement que François Pape est un faux pape, un usurpateur qui enseigne un faux christianisme et qui installe une fausse Eglise catholique.
    Nous avons donc plus que jamais, tout de suite, besoin de témoins :
    • qui nous confirment dans notre raison, nous assurent que nous ne nous trompons pas, que nous ne rêvons pas, que le pape François se trompe et nous trompe, qu’il est bien un pape anticatholique, antipape et même le faux prophète, que nous sommes bien à la fin des temps,
    • qui nous justifient à la face de Dieu dans notre certitude, nous rassurent quant à notre bonne conscience, nous certifient que nous n’en sommes pas schismatiques ni hérétiques,
    • qui nous confirment dans la vraie foi au Christ, qui rappellent fermement l’enseignement véritable de l’Eglise catholique et toutes les vérités de la foi en Jésus-Christ,
    • qui dénoncent toutes les hérésies qui sont répandues par quiconque et toutes les actions qui détruisent l’Eglise,
    • qui annoncent, sans retenue, le proche Avènement de Jésus-Christ et nous y préparent.

    Mais pour que de tels témoins soient crédibles et reçus et pour qu’ils puissent s’opposer au « Vicaire du Christ », à l’autorité suprême du magistère du pape il faut bien sûr qu’ils soient revêtus d’une autorité légitime au sein de l’Eglise, une autorité qui leur a été conférée par l’Eglise elle-même et qui est valide selon le droit canonique, qui a valeur de loi.
    Et sur base de leur témoignage, peut être ainsi validé celui de tous les baptisés qui agissent comme eux, avec eux, à leur suite, dans le respect de la même vérité en opérant dans le monde entier, selon les moyens dont ils disposent.

    Ainsi peut-on distinguer aisément deux groupes de personnes qui constituent, avec certitude indéfectible, les « deux témoins » cités par la vision apocalyptique et qui agissent :
    1. le premier « témoin » agissant selon l’esprit de la Loi (à l’image de Moïse) : le groupe des quatre cardinaux ayant déposé les « dubia » et qui, par leur autorité ecclésiastique légitime, reconnue au sein de l’Eglise, sont les premières personnes à pouvoir entreprendre une telle démarche auprès du pape dans un même rapport de droits, démarche validée par le droit canon. Ces cardinaux confirment donc légitimement dans leur foi et leur raison ceux qui pensent comme eux en les assurant ainsi qu’ils ne rêvent pas, qu’ils ne se trompent pas, qu’ils ne s’égarent pas mais que le pape Bergoglio est bien en train de se tromper et de nous tromper gravement en persistant dans ses erreurs jusqu’à susciter un schisme et mettre l’Eglise en péril. Dans ce groupe, peuvent bien sûr être inclus tous les autres cardinaux et évêques ayant une autorité similaire et qui soutiennent les premiers.
    2. le deuxième « témoin » agissant selon l’esprit des prophètes (à l’image d’Elie) : le groupe des autres baptisés ayant déposé la « correctio filialis » et auquel le droit canon reconnaît aussi le droit d’interpeller le pape dans de telles circonstances, à propos de matières à éclaircir. Dans ce groupe, peuvent bien sûr être inclus les premiers cités mais aussi les initiatives d’autres personnes allant dans le même sens et certainement les nombreux sites sérieux de réinformations qui dispensent l’information que la presse ordinaire s’abstient de diffuser et sans lesquels nous serions tenus dans l’ignorance. Nombreux sont ces sites qui dénoncent le comportement antipape et anticatholique de Jorge Bergoglio. Plus rares sont les sites qui persistent à le défendre d’ailleurs.

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  37. Les deux témoins – suite 2
    Quelques exemples qui démontrent l’importance des témoignages de ces personnes et qui permettent de conclure que, si près de la fin, ils sont bien les « deux témoins » cités par la vision,
    https://www.gloria.tv/article/tp1C19b1LoKH3pEbfriqkDjAV
    http://dieuetmoilenul.blogspot.be/2017/08/professeur-galat-il-critique-le-pape.html
    Le professeur José Galat, ancien recteur de l’Université de La Gran Columbia, a affirmé que le pape avait été illégitimement élu (Mafia du Groupe de Saint Galle) et qu’il était le faux prophète de l’apocalypse.
    Récompense : excommunication devant ses 50 millions de téléspectateur par avis sur Twitter
    https://gloria.tv/article/vXNa49iii6ws3huejLZ4AaqbH
    http://reinformation.tv/conference-cardinal-burke-coeur-marie-burke-73365-2/
    Le cardinal Raymond Burke évoque la fin des temps
    Vers la fin de la conférence, un jeune pasteur d’âmes s’est approché de moi et m’a demandé : « Eminence, pensez-vous que nous sommes à la fin des temps ? » L’expression de son visage montrait à quel point cette question était sincère ainsi que la profonde inquiétude qui l’avait suscitée. Je n’ai pas hésité à répondre : « Cela se pourrait. »
    http://reinformation.tv/cardinal-raymond-burke-crise-eglise-fin-temps-idolatrer-pape-smits-73361-2/
    Le Cardinal Raymond Burke évoque la fin des temps
    http://dieuetmoilenul.blogspot.be/
    Selon l’évêque retraité René Gracida (94 ans) de Corpus Christi au Texas. Dans deux articles (5 et 29 septembre) sur son blog «abyssum.org», il exprime des doutes sur le fait que l’élection de François soit « valide et licite ». Selon Gracida, la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis excommunie tout Cardinal qui participe à une conspiration pour l’élection d’un nouveau Pape: « Il ne fait aucun doute que François a fait partie d’une conspiration pour l’élire ». Pour Gracida, un cardinal excommunié ne peut élire un Pape. Gracida s’interroge sur la validité de la démission de Benoît XVI. Pour lui, « il existe des preuves que Benoît a été contraint de démissionner ». Dans ce cas, la démission serait « invalide et c’est lui Benoît XVI qui est encore le Pape ».

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  38. Les deux témoins – suite 3
    A partir de cette interprétation, la suite de la vision est aisée à comprendre :

    Ap 11 :7 : « Mais quand ils auront fini de rendre témoignage, la Bête qui surgit de l'Abîme viendra guerroyer contre eux, les vaincre et les tuer »
    Leur témoignage sera tourné en dérision par « la Bête qui surgit de l’abîme » et fera vraisemblablement l’objet d’une déclaration d’excommunication (tuer). Il n’est guère possible qu’il s’agisse vraiment de l’extermination physique de tous les témoins.
    Dans la pratique, on peut constater que quelques semaines après la « correction filialis », la défense s’organise en faveur de François Pape.
    http://www.medias-presse.info/fin-de-partie-pour-le-cardinal-muller-il-se-range-derriere-amoris-laetitia/82480/
    Même le cardinal Müller qui semblait s’opposer à Amoris Laetitia se range du côté de Bergoglio.
    http://benoit-et-moi.fr/2017/actualite/la-laudatio-de-franois.php
    http://www.correspondanceeuropeenne.eu/2017/10/20/eglise-catholique-la-correctio-filialis-et-la-laudatio-du-pape-francois/
    Un bel article de Roberto de Mattei qui explique bien le rôle et la condition des deux témoins.
    http://dieuetmoilenul.blogspot.be/2017/10/est-ce-que-ce-cardinal-du-vatican-faite.html
    Même certains prélats opèrent un revirement en faveur de Jorge Bergoglio
    Ap 13:13 : « Elle accomplit des prodiges étonnants : jusqu'à faire descendre, aux yeux de tous, le feu du ciel sur la terre »
    Le « feu du ciel sur la terre » peut signifier la colère de Dieu, la sentence de Dieu.
    Ap 13 :15 : « On lui donna même d'animer l'image de la Bête pour la faire parler, et de faire en sorte que fussent mis à mort tous ceux qui n'adoreraient pas l'image de la Bête. »
    Ap 11 :19 : « leurs cadavres demeurent exposés aux regards des peuples, des races, des langues et des nations, durant trois jours et demi, sans qu'il soit permis de les mettre au tombeau »
    Ap 13 :17 : « et nul ne pourra rien acheter ni vendre s'il n'est marqué au nom de la Bête ou au chiffre de son nom. »
    Toutes ces paroles semblent exprimer et confirmer qu’il s’agit bien de l’excommunication :
    • Ap 13 :13 : « faire descendre le feu du ciel sur la terre » : exprime la colère de Dieu, la pire des sentences prononcées à l’encontre d’un baptisé étant l’excommunication.
    • Ap 13 ;15 : elle équivaut à une mise à mort dans l’Eglise : « de faire en sorte que fussent mis à mort »
    • Ap 11 :19 : elle ne permet pas de funérailles catholiques : « sans qu’il soit permis de les mettre au tombeau »
    • Ap 11 :19 : un simple avis de « latae setentiae » diffusé par le Vatican suffira pour que : «leurs cadavres demeurent exposés aux yeux des peuples, des races, des langues et des nations ». Un exemple explicite est celui du professeur José Galat.
    • Ap 13 :17 : elle ne permet plus aux prêtres de donner les sacrements ni aux baptisés de les recevoir : « et nul ne pourra rien acheter (recevoir) ni vendre (donner) ».

    Malgré tous les efforts des « deux témoins », on ne parvient pas ébranler le pouvoir de Jorge Bergoglio. Il paraît que 99 % des catholiques sont convaincus qu’il a été élu légitimement. En fait, ils ne sauraient être convaincus de rien du tout puisqu’ils vivent dans l’ignorance, l’insouciance, l’inconscience et l’indifférence des « affaires de Dieu et de son Eglise ». Mais c’est ce qui explique combien Jorge Bergoglio a toute aisance de faire presque ce qu’il veut et que son règne effectif et dominateur est bien en cours.

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  39. L’antichrist – Antéchrist
    Dans le secret de La Salette qui vraiment descelle le livre de l’Apocalypse, la TSV Marie décrit « la bête surgie de la terre » (Ap 13 :11) : « Ce sera pendant ce temps que naîtra l'antéchrist, d'une religieuse hébraïque, d'une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l'impureté ; son père sera évêque. » C’est la description de la « naissance » d’un système issu d’une alliance entre le sionisme (symbolisé par une religieuse hébraïque, fausse vierge – fausse religion hébraïque) et des personnes de l’Eglise catholique (symbolisées par le père évêque). Dans l’Apocalypse, les « Bêtes » symbolisent un esprit. L’antichrist (antéchrist) est donc d’abord un système antichrist, un groupe antichrist qui a déjà plusieurs dizaines d’années. Et c’est de ce système qu’a émergé la personne même de l’Antichrist, la personnification humaine Antichrist dont toute l’Ecriture montre bien qu’il ne peut s’agir que du chef religieux de l’Eglise catholique, l’Antichrist/Antéchrist par excellence.
    En ce qui concerne l’élection douteuse de François, on ne peut s’empêcher de penser au groupe de « la mafia de St-Gall ».

    Les signes « précurseurs » de l’Antichrist sont ceux que décrit l’épître 2TH2:9-10 : « Sa venue à lui, l'Impie, aura été marquée, par l'influence de Satan, de toute espèce d'œuvres de puissance, de signes et de prodiges mensongers, comme de toutes les tromperies du mal, à l'adresse de ceux qui sont voués à la perdition pour n'avoir pas accueilli l'amour de la vérité qui leur aurait valu d'être sauvés. »
    Il faut bien admettre, cela est facilement démontrable, que ces signes ne datent pas d’aujourd’hui mais de plusieurs dizaines d’années et nous permettent de comprendre aisément les sept lettres aux sept Eglises de Ap 1, 2 et 3, les sept esprits qui animent l’Eglise d’aujourd’hui.
    Il est donc superflu d’encore parler de signes précurseurs de l’Antichrist, mais urgent de parler des signes qui actualisent l’émergence et l’action de l’Antichrist.

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  40. L’Antichrist – Antéchrist (suite – fin)
    A remarquer que les Ecritures ne parlent jamais de l’Antéchrist mais uniquement de l’Antichrist. Cela change tout parce que, en la personne de l’Antéchrist, les gens attendent un genre de « robocop » effrayant ou un extraterrestre, bref un personnage qu’ils ne verront jamais venir parce que l’Antichrist est un homme ordinaire, issu d’entre les hommes, né petit bébé comme tout le monde. Dès lors, tant qu’ils attendent ce personnage mythique et ne le voient pas venir, ils ont l’attention détournée du véritable Antichrist qui est parmi eux et qui peut, de la sorte, agir en toute tranquillité. « Voilà pourquoi Dieu leur envoie une influence qui les égare, qui les pousse à croire le mensonge » (2TH2 :11). L’Antichrist ne lutte pas contre le Christ en répandant le sang, il se dénoncerait bien trop vite et susciterait l’effet contraire. Il le fait en se substituant progressivement au Christ en diffusant insidieusement, spécieusement, fallacieusement un enseignement qui est opposer à celui que nous a donné le Christ, qui s’oppose au Christ, qui nie le Christ. Disons qu’il se prend pour le Christ et décide à sa place de ce qui est bien et de ce qui est mal.
    Jésus a d’ailleurs dit : « Je suis venu au nom de mon Père, et vous ne me recevez pas ; si un autre vient en son propre nom, vous le recevrez ! » (Jean 5:43)
    Est-ce tout cela que veut nous faire comprendre le célèbre vaticaniste Antonio SOCCI lorsqu’il rapporte que le pape François se comporte « Comme s’il était un JESUS II » ?
    « L'Église appartient à Jésus-Christ et non au Pape. Les Papes ne sont que leurs fiduciaires temporaires, et non leurs propriétaires ... Par définition, seule la Loi de Dieu est « irréversible », à savoir ce qui est dans l'Écriture Sainte et dans le Magistère constant de l'Église. Les Papes sont soumis à cette Loi, ils n’en sont pas les maîtres. Ils doivent être comme des chauffeurs qui emmènent la mariée (précisément l’Église) à la rencontre avec l'Époux (le Christ Lui-même). Si le chauffeur veut s'approprier la mariée à lui-même et ... changer la destination d'une manière irréversible, alors il dirait qu'il s'est substitué au vrai Époux. Comme s'il était un « Jésus II » .... ]
    http://dieuetmoilenul.blogspot.be/2017/09/socci-sur-bergoglio-en-tant-que-jesus-ii.html
    http://dieuetmoilenul.blogspot.be/2017/09/francois-devoloppe-le-faux-magistere.html
    http://benoit-et-moi.fr/2017/actualite/le-pape-jesus-ii.php
    http://www.diakonos.be/settimo-cielo/de-la-fin-du-monde-les-choses-dernieres-selon-francois/

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  41. L’abolition du perpétuel sacrifice.
    En résumé, comprenons bien :
    « Etre ou ne pas être » - « Croire ou ne pas croire »
    L’abolition du perpétuel sacrifice n’est pas seulement :
    • une question qu’il y ait encore ou qu’il n’y ait plus de consécration, de transsubstantiation,
    • ni une question que des baptisés y croient encore ou n’y croient plus
    • mais surtout que la Sainte Eglise catholique, dans sa forme instituée par le Seigneur Christ (le Pape, les évêques unis au pape) reconnaisse encore ou ne reconnaisse plus la Sainte Eucharistie comme étant tout ce qui la fonde, tout ce qui l’authentifie, tout ce qui la différencie de n’importe quel autre religion, tout ce qui lui confère toute sa suprématie.
    La Sainte Eucharistie est le « don de Dieu » qui se donne aux hommes, La « Présence Réelle », vivante du Seigneur Christ sur la terre, parmi les hommes, dans les tabernacles au sein des temples de pierres (églises, chapelles, …), le centre, le sommet et le bout de la vie en Eglise.
    Et ce n’est pas la prophétie de Daniel qui « fabrique », qui génère l’abolition, c’est la réalité de la grande apostasie que nous vivons actuellement et qui touche jusqu’à la tête de l’Eglise.
    Il est impossible que ceux qui croient vraiment en la « Présence Réelle du Seigneur » ne soient pas interpellés par ce qu’on fait aujourd’hui de la Sainte Eucharistie, ne cherchent pas à savoir et ne découvrent pas toute l’horreur de « l’abomination de la désolation ».
    Plus de PROFESSION de la Sainte Eucharistie = Plus d’Eglise catholique = Fin des temps.

    Ce qui suit est un ouvrage réalisé à la demande d’un blog qui l’a déjà publié, ouvrage qui, depuis lors, a été enrichi de quelques renseignements démonstratifs. Sa longueur justifie certainement l’immense gravité de la question posée :
    « Jusqu’à quand Seigneur, l’abomination de la désolation ? »
    « ENCORE 1290 JOURS ! »
    « Mais à partir de quand ? »

    C’est la force de la foi qui confère la certitude que la Vérité révélée ne saurait manquer de s’accomplir dans son intégralité. Ainsi donc, puisque l’abolition du perpétuel sacrifice a été annoncé, elle doit surgir indéfectiblement, inexorablement d’autant plus qu’elle est annoncée par une vision donnée directement par Dieu.

    Si on y regarde bien, on peut conclure, sans aucun doute, que « l’abolition du perpétuel sacrifice » dont parle le prophète Daniel a été « actualisée », réalisée, accomplie par le synode ordinaire sur la famille en octobre 2015, consentie, décidée et mise en œuvre par l’Eglise elle-même, lui conférant ainsi un caractère officiel.
    Mais la Sainte Eucharistie fait l’objet d’un dogme qu’il est impossible d’abolir. On a donc usé d’une stratégie spécieuse qui, bien évidement, opère dans l’ombre par crainte que la ruse ne soit découverte. Et effectivement, ce prodige réussi. Deux ans après, on ne s’est pas encore aperçu que l’abolition avait été réalisée selon la prophétie de Daniel. Dès lors, on attend toujours un événement plus remarquable dont il serait plus évident qu’il s’agit bien d’une abolition flagrante de la Sainte Eucharistie. Et on pense à cette fausse liturgie œcuménique qui est en cours d’élaboration au Vatican.
    Cependant, il est peu probable que ce projet aboutisse surtout dans le chaos que pourrait générer une troisième guerre mondiale effroyable qui se profile quand même de plus en plus rapidement. D’autre part, il est déjà trop tard pour qu’un tel événement puisse s’inscrire de façon cohérente dans la « plage chronologique du temps » de la fin des temps établie en fonction des prophéties de la vision de Daniel. En attendant, le compte à rebours ne cesse de tourner. Il faut donc « détricoter » la stratégie pernicieuse pour déterminer cet événement car il est le point de référence à partir du quel doivent se compter les 1.290 jours qui terminent les temps antichrétiens.

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  42. L’abolition – suite 1
    Et pour être certain que cet événement actualise bien la prophétie de Daniel, il doit se revêtir de la forme décrite par cette prophétie :

    Dn 11 :31 (Segon 1910) : « Des troupes (forces) se présenteront sur son ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et (y) dresseront l'abomination du dévastateur.

    Trois règles indispensables pour la démonstration :
    • Lorsque plusieurs prophéties authentiques visent un même événement, les éléments / renseignements qu’elles livrent doivent logiquement concorder entre eux en étant soit identiques soit complémentaires.
    • Tous les lecteurs ne détiennent pas forcément la même bible. Mais des traductions différentes peuvent prêter à des interprétations différentes. C’est le cas pour Dn 11 :31 et Dn 12.11. Et certaines traductions rendent mieux la réalité que d’autres. Il est donc utile, pour des versets qui ont une portée décisive, de faire usage d’un comparateur des bibles. Et à son usage, on peut parfois remarquer que des traductions différentes s’éclairent et se complètent les unes les autres : https://topbible.topchretien.com/daniel.12.5/ORL/
    • Les événements des prophéties doivent concorder entre eux. Par exemple : on ne peut pas retrouver les « deux témoins » de Ap 11:3-12 avant l’abolition du perpétuel sacrifice ni longtemps après, ils doivent être là au moment de l’abolition précisément pour la dénoncer. Donc, si on trouve les « deux témoins » en action, c’est que l’abolition a bien été actualisée selon la prophétie de Daniel.
    Il ne saurait rien se passer de plus que la réalité qui se passe sous nos yeux. Toute prophétie authentique ne peut être que la vision anticipative, instructive et préventive d’une réalité événementielle qui lui est ultérieure. Ce n’est donc pas la vision qui « fabrique » cette réalité ultérieure, c’est celle-ci qui a suscité la vision, laquelle, venant de Dieu qui voit tout et sait tout, qui ne peut ni se tromper ni nous tromper, a la faculté de dépasser le temps de cette réalité événementielle pour nous renseigner anticipativement sur son évolution certaine. Toute interprétation de la vision se doit donc d’être indéfectiblement conforme à la réalité de l’actualité contemporaine qu’elle concerne et qu’on peut constater. En fait, même sans les prophéties, la simple connaissance et l’examen de la réalité de l’actualité devraient suffire pour permettre de tirer les conclusions qui s’imposent à la raison. Même sans les prophéties, nous devrions conclure, selon ce qui se passe dans l’Eglise et dans le monde, que nous sommes bien à la fin des temps et que le processus d’abolition du perpétuel sacrifice est déjà réalisé. Mais c’est là qu’est toute l’utilité des prophéties authentiques, elles nous confirment que nous ne nous trompons pas, que nous ne rêvons pas, et elles nous annoncent ce qu’il va en advenir pour renforcer notre foi selon ce qu’a dit le Seigneur Jésus : « Je vous le dis, dès à présent, avant que la chose n’arrive, pour qu’une fois celle-ci arrivée, vous croyiez que Je Suis. » (Jn 13:19).

    Selon la vision prophétique de Daniel (Dn 9:24-27), « Septante semaines » ont été accordées au peuple jusqu’à la fin des temps, jusqu’à soit « oint le Saint des Saints » qui est bien évidement Jésus-Christ en son Avènement universel :
    Dn 9 :24 : "Sont assignées 70 semaines pour ton peuple et ta ville sainte pour mettre un terme à la transgression, pour apposer les scellés aux péchés, pour expier l'iniquité, pour introduire éternelle justice, pour sceller vision et prophétie, pour oindre le Saint des Saints ».

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  43. L’abolition – suite 2
    Dans la plage chronologique du temps, cela implique qu’une semaine = sept années. Cette « valeur temps réel » est propre à la prophétie et ne peut pas constituer une règle générale pour toutes les prophéties. Les septante semaines sont réparties :

    1. D’abord sept semaines, et puis 62 semaines, soit 69 semaines qui prennent cours directement après la vision et qui amène, dans l’histoire du peuple juif, à la crucifixion de Jésus-Christ , 483 ans après la prophétie :
    Dn 9 :25 : « Prends-en connaissance et intelligence. Depuis l'instant que sortit cette parole, qu'on revienne et qu'on rebâtisse Jérusalem jusqu'à un Prince Messie, sept semaines et 62 semaines, restaurés, rebâtis places et remparts, mais dans l'angoisse des temps. »

    2. Après les 7+62=69 semaines = 483 ans, la venue d’un Prince Messie dont il ne fait aucun doute qu’il s’agit du Seigneur Christ qui sera rejeté « dans l’angoisse des temps », la 483ème année étant celle de la crucifixion du Seigneur:
    Dn 9:26 : « Et après les 62 semaines, un messie supprimé, et il n'y a pas pour lui... la ville et le sanctuaire détruits par un prince qui viendra. Sa fin sera dans le cataclysme et, jusqu'à la fin, la guerre et les désastres décrétés. »
    Dn 9 26 (Version Louis Segon) : « Après les soixante-deux semaines, un Oint sera retranché, et il n'aura pas de successeur. Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre. »

    3. Après le rejet du Messie, une interruption d’une durée indéterminée suivie de la 70ème semaine, la dernière semaine, soit une durée de 7 années, époque dont la fin met un terme à la « transgression » (Dn 9 :24) et qui est donc celle de la fin des temps précédent l’Avènement universel de Jésus-Christ, qui est aussi celle du « prince qui viendra détruire la ville et le sanctuaire » soit celle du « faux prophète » de l’Apocalypse :
    Dn 9 :26 : la ville et le sanctuaire détruits par un prince qui viendra. Sa fin sera dans le cataclysme et, jusqu'à la fin, la guerre et les désastres décrétés. »
    Dn 9 :26 : Le peuple d'un chef qui viendra détruira la ville et le sanctuaire, et sa fin arrivera comme par une inondation; il est arrêté que les dévastations dureront jusqu'au terme de la guerre. »

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  44. L’abolition - suite 3
    4. Dn 9:27 : « Et il consolidera une alliance avec un grand nombre. Le temps d'une semaine; et le temps d'une demi- semaine il fera cesser le sacrifice et l'oblation, et sur l'aile du Temple sera l'abomination de la désolation jusqu'à la fin, jusqu'au terme assigné pour le désolateur."
    N.B. : Il ne s’agit pas d’une semaine suivie d’une demi semaine, mais d’une seule semaine dont la deuxième moitié est consacrée à la destruction. Autre version plus explicite – Bible Segon :
    « Il fera une solide alliance avec plusieurs pour une semaine, et durant la moitié de la semaine il fera cesser le sacrifice et l'offrande; le dévastateur commettra les choses les plus abominables, jusqu'à ce que la ruine et ce qui a été résolu fondent sur le dévastateur » (Dn 9:27)
    On peut donc comprendre que « le prince qui viendra » fera une alliance avec plusieurs (avec un grand nombre, avec une multitude) pour la durée « d’une semaine », soit pour une durée maximum de 7 années. Et, au milieu de la semaine ou à partir de la moitié de la semaine (et jusqu’à la fin), soit 3,5 ans après l’ailliance, « le dévastateur commettra les choses plus abominables », durant les 3,5 années restantes, jusqu’à la fin de son alliance qui sera aussi sa propre fin.
    Après avoir étendu progressivement son règne (première partie de la Tribulation, 3 ans et demi), l’Antichrist/antéchrist exercera sa dictature mondiale pendant 3 ans et demi, plus précisément 1.290 jours.
    Mais quand donc ce prince fait-il son alliance ? Rien ne dit que c’est lorsqu’il est en place dans le « sanctuaire » (le « saint lieu ») ou bien si c’est auparavant, précisément pour pouvoir accéder au trône pontifical. Or, il est utile de situer cette alliance de sept ans.
    Dans le secret de La Salette qui vraiment descelle le livre de l’Apocalypse, la TSV Marie décrit « la bête surgie de la terre » (Ap 13 :11) : « Ce sera pendant ce temps que naîtra l'antéchrist, d'une religieuse hébraïque, d'une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l'impureté ; son père sera évêque. » C’est la description de la « naissance » d’un système issu d’une alliance entre le sionisme (symbolisé par une religieuse hébraïque, fausse vierge – fausse religion hébraïque) et des personnes de l’Eglise catholique (symbolisées par le père évêque). Dans l’Apocalypse, les « Bêtes » symbolisent un esprit. L’antichrist (antéchrist) est donc d’abord un système antichrist, un groupe antichrist qui a déjà plusieurs dizaines d’années. Et c’est de ce système qu’a émergé la personne même de l’Antichrist, la personnonification humaine Antichrist dont toute l’Ecriture montre bien qu’il ne peut s’agir que du chef religieux de l’Eglise catholique, l’Antichrist/Antéchrist par excellence.
    En ce qui concerne l’élection douteuse de François, on ne peut s’empêcher de penser au groupe de « la mafia de St-Gall ».
    Selon l’évêque retraité René Gracida (94 ans) de Corpus Christi au Texas. Dans deux articles (5 et 29 septembre) sur son blog «abyssum.org», il exprime des doutes sur le fait que l’élection de François soit « valide et licite ». Selon Gracida, la Constitution apostolique Universi Dominici Gregis excommunie tout Cardinal qui participe à une conspiration pour l’élection d’un nouveau Pape: « Il ne fait aucun doute que François a fait partie d’une conspiration pour l’élire ». Pour Gracida, un cardinal excommunié ne peut élire un Pape. Gracida s’interroge sur la validité de la démission de Benoît XVI. Pour lui, « il existe des preuves que Benoît a été contraint de démissionner ». Dans ce cas, la démission serait « invalide et c’est lui Benoît XVI qui est encore le Pape (http://dieuetmoilenul.blogspot.be/)

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  45. L’abolition – suite 4
    Il semble donc que « le prince » a fait alliance avec tous ces gens avant d’accéder au trône. La 7Oème semaine (7 ans) de la prophétie de Daniel commence donc avant l’accès au trône. Et de ce fait, la « moitié de la semaine » peut coïncider avec le synode d’octobre 2015. Cette alliance aurait donc eu lieu un an avant l’élection. Et c’est l’époque où il semble que Benoît XVI a subi des pressions qui l’ont amené à démissionner. Cela apparaît remarquablement dans l’article de David Martin du 21.10.2017
    (http://dieuetmoilenul.blogspot.be/2017/10/un-pape-elu-de-facon-non-canonique_25.html )

    5. Dn 11 :31 (Segon 1910) : « Des troupes (forces) se présenteront sur son ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et (y) dresseront l'abomination du dévastateur.
    Voilà donc l’événement majeur auquel Matthieu et Marc nous renvoient et qui constitue le « milieu de la semaine », le moment à partir duquel commence le règne « effectif » du dévastateur pour une durée de 1.290 jours. Ces deux événements se passent au même endroit physique et sont liés l’un à l’autre : l’un induit l’autre, de facto. Si l’on constate l’actualisation de l’un, il faut donc bien convenir que l’autre aussi s’est actualisé.
    C’est donc le moment crucial de l’abolition du perpétuel sacrifice. Et « des troupes (ou forces) viendront de sa part » fait penser à une convocation pour un synode au Vatican, le « sanctuaire citadelle ». A remarquer que l’emploi des mots « elles feront cesser le sacrifice perpétuel » n’implique par systématiquement une action instantanée. Il peut s’agir d’une décision dont la mise en application s’étend dans le temps. Amoris Laetitia est l’imparable stratégie redoutable engendrée par le synode d’octobre 2015 et qui génère l’abolition progressive du perpétuel sacrifice.
    http://christroi.over-blog.com/2017/01/mgr-schneider-met-en-garde-contre-une-mentalite-de-relativisme-radical-cree-a-l-interieur-de-l-eglise.html
    Communion aux divorcés remariés : « un phénomène vraiment très dangereux » (Mgr A. Schneider)

    6. Dn 8:13-14 : « J'entendis un saint qui parlait, et un autre saint dit à celui qui parlait : "Jusques à quand la vision : le sacrifice perpétuel, désolation de l'iniquité, sanctuaire et légion foulés aux pieds?" Il lui dit : "Encore 2.300 soirs et matins, alors le sanctuaire sera revendiqué."
    N.B. : chez les hébreux de l’époque une journée s’étalait du sacrifice du soir au sacrifice du matin. « Encore 2.300 soirs et matins » signifient donc encore 1.150 jours après lesquels le sanctuaire sera revendiqué par ceux à qui il appartient réellement. Normalement, c’est encore à Benoît XVI qu’il appartient légitimement, car sa démission n’est pas valable.

    7. Dn 12:11 : « A compter du moment où sera aboli le sacrifice perpétuel et posée l'abomination de la désolation : 1.290 jours. »
    Cela est réalisé par l’événement annoncé en Dn 11:31, moment à partir duquel commence le règne « effectif » du dévastateur pour une durée de 1.290 jours.
    Il existe d’autres versions de bible utilisant des mots qui pourraient donner un autre sens au verset et susciter la confusion :
    * Bible en français courant : « Depuis le moment où on ne pourra plus offrir à Dieu le sacrifice de chaque jour et où « l’horreur abominable » sera dressée sur l’autel, il y aura 1.290 jours »
    * Parole de vie : « À partir du moment où on ne pourra plus offrir à Dieu le sacrifice de chaque jour et où l’horreur destructrice sera placée sur l’autel, il y aura 1 290 jours
    « Dressée, placée sur l’autel » peut faire penser à quelque chose qu’on place sur les autels. Il y a donc le risque d’attendre quelque chose qui ne se passera pas et rater ce qui se passe. Lorsqu’on fait des comparaisons avec d’autres traductions de la bible, on s’aperçoit que le mot « autel » veut dire la même chose que les mots « saint lieu » ou « sanctuaire » ce qui est d’ailleurs confirmé par Mt 24 :15.

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  46. L’abolition – suite 5
    Mais il est intéressant de retenir que ces deux traductions font ressortir les mots « où on ne pourra plus offrir à Dieu ». Et quand on connaît l’insistance avec laquelle François veut voir une application pastorale d’Amoris Laetitia, discrédite les prêtres « traditionalistes », on y voit un beau rapprochement avec ces mots. Son comportement qualifié de dictateur inspire de plus en plus la crainte (voir http://benoit-et-moi.fr/2017/actualite/marco-tosatti-parle-de-il-papa-dittatore.html). On voit des cas de prêtres menacés par leur évêque d’être suspendus de leurs fonctions s’ils refusent de faire une application pastorale d’Amoris Laetitia conforme à la volonté de Jorge Bergoglio. Cela peut expliquer les mots « on ne pourra plus offrir ». Et il est déjà certain que l’application pastorale d’Amoris Laetitia va débouché sur un schisme avec excommunication des prêtres insoumis « qui ne pourront plus offrir », célébrer la Sainte Messe (voir, entre autres liens : http://www.medias-presse.info/cardinal-muller-risque-de-schisme-dans-leglise-le-cercle-magique-autour-du-pape-reagit/84113/ et :
    • Ap 13 :13 : « faire descendre le feu du ciel sur la terre » : exprime la colère de Dieu, la pire des sentences prononcées à l’encontre d’un baptisé, l’excommunication.
    • Ap 13 ;15 : elle équivaut à une mise à mort dans l’Eglise : « de faire en sorte que fussent mis à mort »
    • Ap 11 :19 : elle ne permet pas de funérailles catholiques : « sans qu’il soit permis de les mettre au tombeau »
    • Ap 11 :19 : un simple avis de « latae setentiae » diffusé par le Vatican suffira pour que : «leurs cadavres demeurent exposés aux yeux des peuples, des races, des langues et des nations »
    • Ap 13 :17 : elle ne permet plus aux prêtres de donner les sacrements ni aux baptisés de les recevoir : « et nul ne pourra rien acheter (recevoir) ni vendre (donner) ».

    8. Dn 12-12 : « Heureux celui qui tiendra et qui atteindra 1.335 jours. »
    On peut présumer que l’Avènement du Seigneur Christ se situe entre le 1.290ème jour et le 1.335ème jour.

    9. Dn 8 :17 : « Il s'avança vers le lieu où je me tenais, et, comme il approchait, je fus saisi de terreur et tombai face contre terre. Il me dit : "Fils d'homme, comprends : c'est le temps de la Fin que révèle la vision."
    Il s’agit bien de la fin des temps antichrétiens, antichrists et d l’Avènement du règne universel du Christ. Il ne s’agit donc pas de la fin du monde.

    10. Dn 8 :26 : « Elle est vraie, la vision des soirs et des matins qui a été dite, mais, toi, garde silence sur la vision, car il doit s'écouler bien des jours."
    Cette parole certifie que cela arrivera mais scelle la vision jusqu’au temps de la fin des temps

    La « Commission vaticane » pour l’élaboration d’une « messe œcuménique » est bien, jusqu’à présent, un fakenews puisque le cardinal Robert Sarah préfet responsable de la Congrégation pour le Culte divin et l’Administration des Sacrements n’en est pas du tout avisé. Mais apparemment, le Vatican nous habitue à des « pirouette » entre les apparences et la réalité en démentant l’existence d’une commission sans démentir l’existence d’un groupe d’étude ou groupe de recherche ou commission informelle travaillant sous mandat du pape. On joue spécieusement sur les mots.
    http://benoit-et-moi.fr/2017/actualite/rumeurs-et-dementis.html (10.11.2017)

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  47. L’abolition – suite 6
    Il y a quand même de bonnes raisons de penser qu’un tel projet est bien envisagé. Le pape est bien connu pour ne pas mettre la Sainte Eucharistie au centre et au sommet de la vie en Eglise. Il ne s’agenouille d’ailleurs pas devant le St Sacrement. Et surtout, la Sainte Eucharistie est l’obstacle majeur au projet du pape d’unifier l’Eglise catholique et l’Eglise protestante.
    http://fr.radiovaticana.va/news/2016/10/31/signature_de_la_d%C3%A9claration_conjointe_entre_catholiques_et_luth%C3%A9riens/1269148
    Extrait : « Ils renouvellent leur volonté de poursuivre le dialogue de manière à éliminer les derniers obstacles qui se dressent sur la route de la pleine unité. C’est pourquoi ils appellent tous les catholiques et les luthériens à être créatifs et hardis, joyeux et plein d’espoir dans leur engagement dans « ce merveilleux voyage qui se présente devant nous ».
    http://benoit-et-moi.fr/2017/actualite/magistere-liquide.html
    Extrait : «Le pape m'a dit, "écoutez, vous oubliez deux choses : l'avenir de l'Église est plus autour de la parole de Dieu, qu'autour de l'eucharistie", paraphrase l'évêque. « Alors la parole de Dieu, ça ne prend pas nécessairement des prêtres pour l'exprimer et la mettre en oeuvre dans nos milieux. ». Et il a insisté beaucoup sur les oeuvres de miséricorde : « Ça c'est nouveau [!!], c'est faire du bien, prendre soin des pauvres, être ouvert sur le plan de la justice, etc. C'est ça qui va donner le témoignage de l'Église».

    Mais il est impossible d’abolir la Saine Eucharistie puisqu’elle fait l’objet d’un dogme. Il faut donc trouver des « pirouettes », des stratégies subtiles et spécieuses, fallacieuses qui opèrent au niveau de la conscience qu’ont les baptisés des réalités de l’Eucharistie, conscience dont on génère la perte depuis des années déjà. Depuis que le Seigneur a institué la Sainte Scène, la Sainte Eucharistie, l’immense dimension de celle-ci repose, sur le fait qu’on croit fermement qu’elle est « Présence Réelle » du Seigneur, et elle est sans effet pour ceux qui n’y croient pas. Dans cette conscience, la Sainte Eucharistie est vraiment l’immense don de Dieu qui se donne aux hommes, est l’essentiel de la foi catholique, est le cœur palpitant qui anime l’Eglise catholique et fait toute sa différence majeure avec la religion protestante.
    Et pour qu’un tel projet de liturgie œcuménique sans plus de consécration puisse être accepté d’un jour à l’autre, il faut donc que les consciences aient été préparées à l’insouciance des réalités de la Sainte Eucharistie.
    De la sorte, un tel office œcuménique n’établirait pas le début de l’abolition du perpétuel sacrifice mais son apogée, son couronnement.

    De ce fait, le synode ordinaire sur la famille en octobre 2015 apparaît comme le seul événement majeur qui s’inscrit de façon cohérente dans la plage chronologique du temps de la fin des temps et qui peut pleinement actualiser « l’abolition du perpétuel sacrifice » et « l’abomination de la désolation ». Il en devient donc l’événement majeur de référence pour déterminer le début et la fin du règne de l’Antéchrist.

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  48. L’abolition – suite 7
    Et pour cause, déjà lors du synode extraordinaire sur la famille en octobre 2014, beaucoup d’évêques étaient d’avis de pouvoir donner la communion aux divorcés remariés. Cette proposition n’a pas recueilli alors les 2/3 requis mais certainement au synode en octobre 2015 :

    Voici ce que Mgr Scheiner disait de la première mouture du rapport synodal
    « … Ce document demeurera pour les futures générations et pour les historiens une tache qui salit l’honneur du Siège Apostolique … »

    « La Relatio finale du synode contient malheureusement le paragraphe avec le vote concernant la distribution de la Ste communion aux « divorcés remariés ». Bien que cette proposition n’eût pas obtenu les deux tiers des voix requises, il demeure néanmoins le fait inquiétant et inouï que la majorité absolue des évêques présents a voté en faveur de la distribution de la Sainte communion aux « divorcés remariés » ; c’est là un triste reflet de la qualité spirituelle de l’épiscopat catholique contemporain. De plus, il est triste que ce paragraphe qui n’a pas obtenu l’approbation de la majorité requise, demeure néanmoins dans le texte final de la Relatio et sera donc envoyé à tous les diocèses pour une discussion supplémentaire. Cela fera certainement croître la présente confusion doctrinale parmi les prêtres et les fidèles selon laquelle les commandements divins, les enseignements du Christ et ceux de l’apôtre Paul sont soumis à l’arbitraire des groupes de pression. »
    http://christroi.over-blog.com/article-synode-sur-la-famille-la-tentative-de-mettre-au-vote-la-verite-divine-et-la-parole-de-dieu-est-in-124948079.html

    C’est donc bien à ce niveau que tout s’est jouer et qu’on a consenti, lors du synode d’octobre 2015 qui s’est terminé le 24 octobre 2015, à faire de la Saine Eucharistie, non plus l’essentiel de la vie en Eglise et de la communion avec le Christ, mais un simple symbole de paix, d intégration, de fraternisation, comme chez les protestants.
    On passe donc ainsi de la notion de « renouvellement du saint sacrifice de la croix » à la notion de « mémoire de la sainte scène », on abandonne la notion de « sacrifice » et « d’offrande » à Dieu, et donc de « sacrifice perpétuel » Bien sûr, cela n’invalide pas la transsubstantiation. Mais ce qu’on fait de la Sainte Eucharistie dans les « messes noires » peut nous donner une idée d’un usage inversé qui s’oppose à toute sa réalité. Dans ces actes sataniques, les personnes croient fermement à la « Présence Réelle » mais la détournent de sa réalité, la tournent vraiment en dérision.
    Et on a beau retourner la question, on ne trouve pas d’autre événement similaire qui actualise la prophétie de Daniel et qui réalise l’abolition de la Sainte Eucharistie.

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  49. (L’abolition – suite 8)
    Dans la pratique, il ne sera jamais possible d’abolir entièrement le perpétuel sacrifice tant que subsistent des prêtres qui consacrent encore valablement. Et il ne sera jamais possible de mettre, jour et nuit, quelqu’un à côté de chacun des 440.000 prêtres et 4.400 évêques (pouvant célébrer la Sainte Messe) pour les empêcher de célébrer la messe. Et il est impossible que, du jour au lendemain, toutes ces personnes se plient à la volonté de François en acceptant une liturgie « œcuménique » spécieusement épurée de la transsubstantiation. Et même si François les excommuniait ou les relevait de leurs fonctions pour cause d’insoumission ou de rébellion, ces personnes consacrées prendraient vite conscience alors que ce pape n’est pas pape et que ses décisions ne sont pas valables. Ils continueraient leur ministère en toute bonne conscience. Certainement que François est conscient de tout cela. C’est pourquoi, ce n’est pas de si tôt qu’on va voir la mise en œuvre d’une telle fausse liturgie, on ne la verra peut-être jamais. Mais autant de petits coups de butoirs et de mensonges finissent par produire les résultats escomptés sans rien devoir faire de plus remarquable. Et c’est bien la stratégie opérée : « Mentez, Mentez, il en restera toujours quelque chose ! ». On finit ainsi par généraliser l’insouciance, l’inconscience et l’indifférence envers la Sainte Eucharistie.

    Et toutes les tentatives et tractations en cours pour une liturgie sans plus de consécration démontrent que c’est bien l’Eglise elle-même en la personne de son pape et de sa hiérarchie qui a décidé d’abolir le perpétuel sacrifice, de trahir son Maître, et que les personnes incriminées la conduisent présentement à grand pas vers le protestantisme, cela se sait pour ceux qui s’en informent.

    La question se pose de savoir à partir de quel moment Juda a-t-il trahit Jésus ? Est-ce à partir de son baiser au jardin des oliviers ou est-ce à partir de sa ferme décision de le trahir et d’engager une procédure pour y parvenir ?
    En réalité, officiellement ou spécieusement, l’Eglise catholique a cessé de reconnaître le sacrifice perpétuel, a cessé le sacrifice perpétuel, a réaliser l’abolition du perpétuel sacrifice, a supprimé tout ce qui faisait son authenticité et qui la différenciait de l’Eglise protestante, a perdu son âme.
    On a beau dire tout ce qu’on veut, ce n’est plus la Sainte Eucharistie qui fait la splendeur de l’Eglise catholique ni son cœur palpitant. On a vraiment déjà effacer la Sainte Eucharistie.
    En outre, par l’accueil qu’on fait à la doctrine luthérienne, on éclipse aussi la place de la Très Sainte Vierge Marie dans l’Eglise. Quand au magistère du Pape, il est déjà bien disparu par le pouvoir accru que François donne aux évêques qui ont à présent le pouvoir d’interpréter Amoris Laetitia et la liturgie.

    Plus d’Eucharistie, plus de Vierge Marie, plus de pape = plus d’Eglise catholique = fin des temps.

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  50. L’abolition – suite 9 – fin)
    Mais au fait, qu’en est-il d’une Eglise conquise et gouvernée par un faux pape ? Existe-t-elle encore ?
    Nul besoin de se poser la question puisqu’elle a toujours à sa tête un vrai Pape, le pape Benoît XVI, Joseph Ratzinger qui sait ce qu’il fait et ce qu’il devra faire. Et on peut s’attendre à ce que, avant de mourir, ce brave homme réclame ce qui lui est dû, ce qu’on lui a dérobé, « revendique » ce qui est sa propriété et non pas elle de l’usurpateur, le saint lieu, le sanctuaire selon ce qu’il nous en a été montré par la vision du prophète Daniel :
    • Dn 8 :13-14 : « J'entendis un saint qui parlait, et un autre saint dit à celui qui parlait : "Jusques à quand la vision : le sacrifice perpétuel, désolation de l'iniquité, sanctuaire et légion foulés aux pieds?" Il lui dit : "Encore 2.300 soirs et matins, alors le sanctuaire sera revendiqué."
    • Ap 11 :11-12 : Mais, passé les trois jours et demi, Dieu leur infusa un souffle de vie qui les remit sur pieds, au grand effroi de ceux qui les regardaient. J'entendis alors une voix puissante leur crier du ciel : " Montez ici ! " Ils montèrent donc au ciel dans la nuée, aux yeux de leurs ennemis.
    • Ap 11 :13 : « A cette heure-là, il se fit un violent tremblement de terre, et le dixième de la ville croula, et dans le cataclysme périrent sept mille personnes. Les survivants, saisis d'effroi, rendirent gloire au Dieu du ciel. »
    Tout ce qui tient la colère de Dieu en suspens, c’est le petit nombre de ceux qui restent fidèles au vrai Christ, à sa vraie Eglise et à son vrai Vicaire, le vrai Pape. Mais si on lui prend aussi son vrai Pape, comme prophétisé à Fatima dans la vision du troisième secret, alors, le courroux de Dieu sera instantané.

    En conclusion de l’ouvrage :
    Encore 1.290 jours à partir du 04 ou du 24 (plus probablement) octobre 2015. !

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  51. Cher Frère André,

    Voici déjà venu le temps de nous quitter !
    Je le regrette un peu car la liberté d’action que vous avez daigné me consentir me suscitait un peu l’impression d’être chez vous comme chez moi.
    Mais tout a été dit en suffisance, et maintenant, il n’y pas de temps à perdre, il nous faut aller vers cette aube nouvelle qui s’annonce déjà par tant de bourgeons annonciateurs d’une Eglise qui va être entièrement renouvelée car il est inutile de mettre « du vin neuf dans de vieilles outres ».
    Vous m’êtes témoin devant les hommes que j’ai fait ce que j’ai pu jusqu’au bout.
    Et moi, je suis témoin devant eux que vous en avez fait tout autant par le simple fait d’avoir accepter de répercuter et d’amplifier ce témoignage. Vous m’avez en outre aidé à porter la croix de l’incompréhension et de la dérision. Je vous remercie vivement et ne peut que garder un très bon souvenir de votre personne.
    Aucun de nous deux ne saura connaître le résultat de nos œuvres associées. Mais il est certain que lorsqu’on œuvre pour l’amour et la gloire de Dieu, cela ne saurait pas rester sans résultat.

    Le peu de temps qui reste va être très dur. La vision apocalyptique de St Jean ne concerne évidement que la Sainte Eglise du Christ, mais celle-ci est présence du Christ sur la terre, le cœur et la conscience de l’Humanité, elle a donc un impact énorme sur le monde même si celui-ci ne lui en reconnaît presque plus rien. En réalité, le déclin de l’Eglise entraîne inexorablement le déclin du monde qui se passe de Dieu Trinité. Il va bientôt y avoir une grande agitation. Ce qu’on nous montre à la télévision ou sur les réseaux n’est bien sûr que la scène d’une tragédie qui se trame dans les coulisses et qu’on a bien soin de nous cacher. Mais ce qu’on nous montre fait quand même partie d’une stratégie pour nous y préparer.

    Fatima avait prophétisé une troisième guerre mondiale dans le courant de la deuxième moitié du 20ème siècle. On ne l’a pas vu venir et, de la sorte, on s’est réjouit de pouvoir entériner cette unique prodigieuse manifestation de la TV Marie. Faut-il croire que le monde s’est converti pour ne pas avoir eu cette troisième guerre alors qu’il en avait vécu une deuxième 32 ans après la première parce qu’il avait refusé de se convertir ? Mais si on regarde bien, la troisième guerre mondiale a bien commencé à la fin du 20ème siècle avec les guerres en Irak dont Saddam Hussein a dit « C’est la mère de toutes les guerres » et Jean-Paul II, homme bien avisé, « Si cette guère ci commence, c’est le déclin du monde ». Nous avons juste évité l’expansion soudaine de cette troisième guerre parce que la Russie était affaiblie par l’implosion de l’URSS. Mais maintenant qu’elle s’est fortement redressée et que l’U.E. est en train de se désintégrer, il ne fait aucun doute que cette troisième guerre qui est latente depuis plus de 20 ans va connaître son dénouement prophétique. N’oublions pas que la guerre 14/18 est appelée « guerre éclair », effective en un mois.

    A son chevet, le monde a tant besoin de bons prêtres, de vrais prêtres de Jésus-Christ, de saints prêtres. Je ne doute pas qu’à présent dans la connaissance de ce qui vient, vous serez l’un d’entre eux.

    Que les doux cœurs unis de Jésus et de Marie daignent vous garder et vous assister.
    Bien fraternellement dans la vive espérance du Seigneur Christ Jésus.
    Au revoir !

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    1. Je crois que la sagesse serait maintenant d'attendre et de voir ce qu'il va se passer dans les mois à venir. Vivons au jour le jour dans la prière et l'accomplissement de la divine volonté

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    2. La proposition n’est pas du tout contraire à la sagesse pour autant qu’elle implique la nécessité d’avoir été avisé, ce que recommande la sagesse. Car il est manifeste que ceux qui n’y sont pas ne voient et ne réalisent rien de ce qui s’est déjà passé, de ce qui se passe et de ce qui va se passer. La manifestation éclatante de la Vérité ne peut alors que les prendre au dépourvu et les plonger dans la désolation avec le risque d’en perdre la foi. Mais il ne saurait pas en être ainsi pour ceux qui sont avisés.
      1TH5:4-6 : « Mais vous, frères, vous n'êtes pas dans les ténèbres, de telle sorte que ce jour vous surprenne comme un voleur : tous vous êtes des fils de la lumière, des fils du jour. Nous ne sommes pas de la nuit, des ténèbres. Alors ne nous endormons pas, comme font les autres, mais restons éveillés et sobres. »
      Tout ce qui précède a été réalisé dans le seul désir d’accomplir la volonté divine. Et avec certitude, les mois à venir ne manqueront pas de le confirmer. Mais cela requière de rester attentif aux nombreux signes des temps qui ne sont évidement pas rapportés par la presse ordinaire peu soucieuse de la volonté divine.
      Encore merci.
      Bien à vous.

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    3. Lc 12 :2 : « Rien, en effet, n'est voilé qui ne sera révélé, rien de caché qui ne sera connu »
      Mc 4 :22 : « Car il n'y a rien de caché qui ne doive être manifesté et rien n'est demeuré secret que pour venir au grand jour. »
      http://www.msn.com/fr-be/actualite/monde/le-pape-fran%C3%A7ois-est-il-au-c%C5%93ur-dun-complot/ar-BBG2jwL

      L’étau de la guerre se resserre de plus en plus, les manœuvres ont débuté en Corée avec des moyens assez conséquents. Pourvu qu’elle se termine dans le délai prévu, sans quoi elles ne termineront jamais plus.
      http://www.msn.com/fr-be/actualite/monde/l%c3%a9quipage-dun-vol-entre-san-francisco-et-hong-kong-aurait-vu-un-missile-nord-cor%c3%a9en-rentrer-dans-latmosph%c3%a8re/ar-BBGaX25?li=BBqiQ9T

      Que toute gloire soit au Père, au Fils et au Saint-Esprit, Dieu trinité, notre Dieu, Tout puissant créateur de l’Univers visible et invisible.
      En vous quittant, j’ai omis de vous souhaiter de tout coeur, ainsi qu’à toute la communauté, un joyeux vrai Noël, dans la certitude du second Avent.

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  52. Cher frère André,

    Présumant que les « grandes tartines » que je vous ai envoyées n’ont pas pu vous convaincre d’une réalité pourtant irréfutable, et alors que c’était l’objectif poursuivi, je me permets une toute dernière fois de vous en adresser un résumé simple tout en comprenant très bien que vos réticences résultent bien logiquement de la conscience, de la sagesse et de la raison.

    Dès lors qu’on est convaincu que Jorge Bergoglio est bien le faux prophète Antéchrist/antichrist annoncé par les Ecritures, et que la Sainte Eucharistie est le « cœur vivant » de la doctrine catholique, la réalité peut s’écrire sur un mouchoir de poche.

    Les paroles des évangélistes Saint Matthieu et Saint Marc (Mt 24:15 et Mc 13:14) sont les propres paroles du Seigneur Jésus-Christ dont on ne peut pas douter. C’est donc bien Lui-même qui nous renvoie au prophète Daniel, à l’abolition du perpétuel sacrifice et à l’abomination de la désolation (Dn 11:31 ) mais en parlant du futur de l’Eglise qu’Il va instituer, notre Eglise catholique actuelle.

    Et si l’on veut établir l’actualisation, l’accomplissement de cette prophétie, en nos temps contemporains, il faut trouver l’événement qui rassemble impérativement tous les éléments que décrit la vision de Daniel :

    Dn 11 :31 (Segon 1910) : « Des troupes (forces) se présenteront sur son ordre ; elles profaneront le sanctuaire, la forteresse, elles feront cesser le sacrifice perpétuel, et (y) dresseront l'abomination du dévastateur.

    Il faut donc qu’on retrouve impérativement :
    1. des troupes ou des forces : soit un nombre conséquent de personnes (troupes) qui ont du pouvoir (forces). Dans l’Eglise, ce sont les cardinaux et les évêques qui ont le plus de pouvoir.
    2. un ordre de présentation : une convocation pour un synode, un concile, un conclave.
    3. profaner : souiller, rendre impur.
    4. le sanctuaire, la forteresse, la citadelle : le haut lieu symbolique de la religion. Il ne saurait pas y en avoir d’autres que le Vatican.
    5. la décision que prennent ces troupes de faire cesser le sacrifice perpétuel, de l’ôter, de le mettre de côté : il ne s’agit pas forcément d’une action qui empêche le sacrifice perpétuel instantanément, cela n’est pas possible, il ne peut s’agir que d’une décision qui va générer son abolition progressivement en anéantissant la conscience des réalités de l’Eucharistie.
    6. dresser l’abomination du dévastateur, de la désolation : poser, établir, installer le dévastateur, lui donner tout le pouvoir qu’il réclame pour aboutir à ses projets.

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  53. (suite - fin)
    Il n’y a vraiment que le synode sur la famille d’octobre 2015 qui rassemble tous ces éléments à la fois et les réalise par le vote consentant de plus des 2/3 des cardinaux et des évêques :
    • Amoris Laetitia ne les rassemble pas : l’exhortation post-synodale (les mots le disent bien) n’est qu’une suite, qu’une conséquence de cet événement. Elle a été élaborée par quelques personnes et, précisément, sous la domination devenue effective du « dévastateur » qui a reçu « les pleins pouvoirs » d’opérer par ce synode.
    • La fausse messe en cours d’élaboration ne les rassemble pas non plus, se fait sans « les troupes ou les forces », est l’œuvre de quelques personnes toujours sous la domination et le plein pouvoir du « dévastateur », n’est qu’une conséquence dans la suite du synode.
    • Il est impossible qu’un synode ou conclave ou concile puisse abolir - solennellement - le perpétuel sacrifice qui est un dogme. Une telle abolition du dogme de la Sainte Eucharistie serait bien trop retentissant et interpellant pour les 444.400 évêques et prêtres qui célèbrent la Sainte Messe. Cela déclencherait des réactions qui produiraient des effets contraires à ceux qu’escompte Jorge Bergoglio. La « fausse liturgie » va aussi user de subterfuges fallacieux, pernicieux, spécieux, ne sera donc pas une abolition flagrante si bien que, si on a encore le temps de la voir venir, beaucoup l’accueilleront en l’applaudissant.
    Il n’y a donc pas lieu d’attendre un autre événement qui puisse rassembler tous les éléments nécessaires, il n’y en aura pas d’autre que celui qui est déjà survenu.

    Et la stratégie fallacieuse, spécieuse de dévastation générée par Amoris Laetitia confirme aussi le fait qu’on n’y verra rien selon ce que le Seigneur Christ nous en a dit (Mt. 24 :38-39) :
    « En ces jours qui précédèrent le déluge, on mangeait et on buvait, on prenait femme et mari, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche, et les gens ne se doutèrent de rien jusqu'à l'arrivée du déluge, qui les emporta tous. Tel sera aussi l'avènement du Fils de l'homme. »
    Effectivement, il n’y a, apparemment, que peu de personnes (1 % ?) qui prennent conscience de l’immense tragédie qui est bien en cours.

    Dès lors, ceux qui attendent que cette abolition de la Sainte Eucharistie soit décrétée de façon solennelle et soit mise en pratique par des moyens de répression sanglants, par l’usage de la force armée, sont totalement immergés dans la fiction, en dehors des réalités de la foi, dans l’illusion de la foi.

    Quant à prétendre que les 1290 / 1335 jours cités par Dn 12:11 n’ont aucune valeur réelle de temps, ne sont qu’une valeur symbolique comme les autres, c’est tout autant ramener l’Ecriture, la Révélation, à un simple scénario « Playstation ». Il est cependant bien plus facile de démontrer qu’on est à la fin des temps que de démontrer qu’on n’y est pas du tout.

    Si tout cela peut paraître hallucinant, fantomatique et irréel, l’ignorer rend systématiquement la réalité tout autant abstraite, illusoire et irréelle. Et l’illusion ne peut rien produire d’autre que l’illusion et la destruction.

    Bien à vous, fraternellement dans le Seigneur Jésus-Christ.

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  54. Cher frère André,

    La dernière publication permet de terminer le débat que vous aviez qualifié de « passionnant » dans votre suite du 25.11.2017 à 10.40 hr. Bien qu’il pourrait encore s’étendre à l’explication de la vision apocalyptique de St Jean, cela n’est plus tout à fait nécessaire dès lors qu’on connaît le point de départ et le point d’arrivée (qui n’est d’ailleurs plus très loin), le reste n’est plus que « panneaux indicateurs » qui nous rassurent quant à l’authenticité de l’itinéraire suivi.

    Permettez-moi de saluer votre honnêteté intellectuelle et votre sincérité qui ont pu permettre le développement de ce débat.

    En tant que prêtre directement concerné, vous savez certainement maintenant que les dispositions voulues par François pour l’application pastorale d’Amoris Laetitia sont à présent officialisées. Et même si elles n’ont pas valeur de dogme obligeant de s’y soumettre en conscience, elles ont ainsi une valeur d’autorité susceptible d’entraîner des conséquences dans le cadre d’un refus d’appliquer ces mesures. Il n’y a aucun problème pour les prêtres polonais dont les évêques ont réfuté une telle application pastorale. Mais ce n’est pas le cas pour beaucoup de conférences épiscopales.
    http://belgicatho.hautetfort.com/archive/2017/12/06/c-est-officiel-les-divorces-remaries-peuvent-communier-6005912.html
    http://dieuetmoilenul.blogspot.be/2017/12/un-statut-officiel-octroye-la-lettre-du.html
    http://dieuetmoilenul.blogspot.be/2017/12/du-dr-en-droit-canon-edward-n-peters.html
    http://dieuetmoilenul.blogspot.be/2017/12/la-plaie-du-positivisme-ecclesial.html

    Il existe sur le Web des centaines de liens de sites sérieux qui peuvent corroborer tout ce qui a été dit ici et qui ne laissent aucun doute sur le fait qu’il a bien été décidé de « faire cesser le perpétuel sacrifice ». Il aurait peut-être fallu préciser qu’il existe une confusion sur ces termes utilisés dans le fait qu’on en déduit qu’ils concernent un événement qui :
    • soit a eu lieu dans le passé lors de la cessation du sacrifice d’animaux des hébreux mais cela ne peut être conforme à la réalité puisque la vision est « scellée » jusqu’à la fin des temps et ne peut pas concerner de tels événements antérieurs à l’époque de la fin des temps,
    • soit, selon certains israéliens et protestants, devra avoir lieu après la reconstruction attendue du temple de Salomon et la reprise des sacrifices d’animaux (ce qui n’arrivera jamais plus).
    Dans un cas comme dans l’autre, on est systématiquement en dehors de la réalité. Car il faut bien convenir que, dans l’entendement de Dieu, le seul sacrifice concerné est depuis toujours, même depuis Daniel, celui que le Fils fait homme devait opérer par sa crucifixion et que les Ecritures ont annoncé. Dieu n’a que faire des sacrifices d’animaux et des temples de pierres.

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  55. (suite 1)
    Le bon pape et grand théologien incompris qu’est Benoît XVI n’a jamais été aimé par le grand nombre à cause de ses positions intègres sur la morale catholique. Il n’a pourtant jamais suscité autant de contestation répandue sur le Web que ne le fait François. Cette crise dans l’Eglise n’est pas seulement une crise de plus dans la suite des précédentes et dont il suffirait d’attendre qu’elle passe dans l’attente de la suivante, c’est la crise fatale d’une maladie en phase terminale. Et ce ne sont pas les déclarations du cardinal Muller, ex-préfet de la C.D.F. (où donc est passé l’actuel préfet ? ) qui vont y remédier :
    • il commence à se remplir lui-même de la confusion qu’il génère,
    • il se trompe de cible, de personnes et de cause, il s’arrête à des conséquences en ignorant totalement leur cause, il considère les conflits entre traditionalistes et progressistes, entre fidèles et schismatiques (sans préciser la réalité du schisme), entre opposants et défenseurs de François, alors que la cause suprême et profonde qu’il semble minimiser est la défense de la Sainte Eucharistie qui fait toute l’authenticité de la Sainte Eglise catholique et qui est amplement compromise par Amoris Laetitia dont l’auteur, François, confirme de plus en plus solennellement que son application pastorale autorise les divorcés remariés à communier sans avoir à se soumettre aux règles qui s’imposent encore aux autres personnes,
    • son comportement « mi figue, mi raisin » tourne ainsi les réalités les plus graves en dérision, en rien du tout, comme si elles n’étaient pas graves ou, pire, comme si elles n’existaient plus du tout. Il génère ainsi un phénomène d’illusion qui peut déstabiliser ses adversaires. Face à son refus obstiné de considérer et de reconnaître la gravité des faits, on peut supposer que sa mise à l’écart n’est qu’une mise en scène pour mieux égarer les opposants. Mais c’est une preuve de plus qu’une partie de l’autorité ecclésiastique se moque éperdument de la Sainte Eucharistie, a choisi de complaire le grand nombre qui n’y croit plus, est décidée à poursuivre ses desseins et ne va pas du tout revenir en arrière. Cela renforce donc la certitude qu’il a bien été convenu de laisser le perpétuel sacrifice de côté et que son abolition a bien été consommée.
    • http://dieuetmoilenul.blogspot.be/2017/12/la-polemique-indigne-du-cardinal-muller.html

    Et de l’autre côté, le cardinal Raymond Burke, de plus en plus bien soutenu, notamment par Mgr A. Schneider :
    • dont la position est sans aucune ambiguïté,
    • qui défend avec zèle et acharnement la Sainte Eucharistie, les sacrements et les commandements,
    • qui, dans la conscience et la connaissance pointue de ce qui se passe, ne se retient pas d’assimiler ces événements aux signes de la fin des temps, tout en s’obligeant bien sûr à la réserve.
    • http://reinformation.tv/cardinal-burke-confusion-division-eglise-nouvel-entretien-smits-77798-2/
    http://reinformation.tv/conference-cardinal-burke-coeur-marie-burke-73365-2/
    http://reinformation.tv/cardinal-raymond-burke-crise-eglise-fin-temps-idolatrer-pape-smits-73361-2/
    C’est évidement de son côté que l’on retrouve tous ceux qui croient encore fermement en la Sainte Eucharistie et excluent d’en faire un simple signe ou symbole de paix et d’intégration qui ne peut que générer le sacrilège qui engendre systématiquement l’apostasie, source de divisions et de conflits. Les divorcés remariés ne vont pas plus se précipiter sur la sainte Eucharistie, le grand nombre d’entre eux ne pratique plus. Cela fait apparaître l’objectif réel d’Amoris Laetitia qui est d’éluder la Sainte Eucharistie parce qu’elle est l’obstacle majeur à l’unification des catholiques et des protestants.
    http://dieuetmoilenul.blogspot.be/2017/10/un-liturgiste-italien-allegue.html
    « La transsubstantiation n’est pas un dogme ! »

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  56. (suite 2 – fin)
    L’authenticité de la foi se manifeste dans l’action qui peut faire toute la grandeur du corps charnel qui nous est donné et qui fait, dans ces conditions, l’envie des anges.
    Mais la foi en elle-même n’est que pensée qui peut se volatiliser tout autant et soudainement que la fumée. L’être humain a donc besoin de la fonder sur la raison, sur des éléments indéfectibles qui peuvent lui conférer une foi inébranlable. C’est ce qu’avait bien compris Jean-Paul II et qu’il explique dans son encyclique « Foi et raison » - « Fides et Ratio » du 14.09.1998.
    Le fait que des paroles qui ont plus de 2.400 ans d’âge traitent de nos temps contemporains et s’accomplissent aujourd’hui, presque mot à mot, est un élément indéniable qui fonde l’authenticité du christianisme : Jésus de Nazareth est bien le Fils de Dieu tout puissant, Fils fait homme.
    Plus que jamais, nous avons besoins de tels éléments qui constituent « le roc » (au lieu du sable) sur lequel peut se fonder, par la raison, une foi inébranlable même lorsqu’elle est confronté à la confusion, à l’incompréhension, à des réalités qui lui échappent ou qui dépassent l’entendement humain.
    On peut donc être certain que ceux qui prennent conscience de l’accomplissement des temps derniers et y croient fermement (car on peut très bien voir sans rien vouloir en croire) parviendront à garder une foi intègre. Tandis que ceux pour qui tout se passe comme s’il ne se passait rien risquent fortement d’être égarés par tant de confusion et d’en perdre la foi.

    La récente reconnaissance de Jérusalem comme capitale intègre d’Israël est aussi un événement qui s’inscrit dans le processus générant la fin des temps.
    Il ne reste plus que douze mois avant la « revendication du sanctuaire », et seize avant le triomphe de la Sainte Eglise du Christ par son Avènement. Car l n’y a plus que Dieu qui peut sauver l’Eglise et le monde.
    Bien vous, fraternellement en Notre Seigneur Christ Jésus.

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