mardi 19 septembre 2017

Motu proprio sur les traductions du missel

Le motu proprio paru la semaine passée relance le débat des traductions du missel romain. On peut être inquiet quant à la suite. Il y a dans les documents romains sur ce thème deux logiques qui s'affrontent: celle de la fidélité à l'original latin et celle des variétés légitimes, selon les langues et les cultures particulières. Il y a des évêques qui vont dans un sens et d'autres dans l'autre. Une chose dès lors est possible et souhaitable. C'est que l'on puisse avoir la même chose que ce que l'on a eu pour le rituel des sacrements ou des funérailles: un choix laissé au prêtre entre plusieurs formules ou oraisons, l'une d'elles étant l'oraison ou la formule romaines. Dans le contexte actuel, ce serait ainsi le moindre mal et cela pourrait satisfaire les commuautés monastiques, soucieuses d'une liturgie traditionnelle, dans la forme ordinaire. On laisse bien le choix au célébrant entre le canon romain et les nouvelles prières eucharistiques. Que l'Esprit Saint éclaire et guide nos évêques!

4 commentaires:

  1. Bonjour,

    Serait-ce du pessimisme ?

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    1. Oui peut-être dans l'immédiat. Pas à long terme car les nouvelles générations de prêtres et d'évêques nous promettent un retour à la Tradition

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  2. Hélas, il est plus facile de détruire que de construire.

    Merci de votre espérance, père.

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  3. Merci de cet article. J'espère que ce Motu proprio contribuera à cette amélioration de la liturgie dont nous avons besoin.

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